UN RÊVE…
UN RÊVE…
Cette toile a une histoire, je l’ai offerte à une avocate, il lui semblait insignifiant être payée avec l’aide juridictionnelle,
je la lui ai donnée en « donation » pour lui remercier et surtout pour la motiver.
Bon nombre d’avocats bénéficièrent de mes dons et ils n’ont RIEN fait pour la souffrance de Maman maltraitée à mort.
Les photos de mes toiles données sont répertoriées et jointes à mon TESTAMENT, si après ma mort, j’obtiens une cote, ces avocats ne pourront pas les vendre. C’est mon ordre ultime. Mes dernières volontés.
En échange de ma donation, ils devaient s’occuper sérieusement des procès confiés, ils se sont moqués de moi éperdument, ils me voyaient comme une misérable dépourvue de tout et notamment de témoins ; ils pouvaient abuser professionnellement à leur guise.
Les autorités ont leurs noms et les photos de mes toiles, elles n’entreront jamais dans le circuit des ventes aux enchères, que justice soit faite d’une fois pour toutes, et post-mortem.
UN RÊVE AVEC LA TOUR EIFFEL
JOURNAL
DIMANCHE 23 FÉVRIER
Hier soir, je suis arrivée à m’endormir vers 2 h du matin.
Je ne rêve jamais, ni éveillée ni pendant mon sommeil, il est rarissime chez moi d’avoir des rêves ou des cauchemars, je suis un béton quand je dors.
Curieusement, hier soir j’eus un rêve en couleurs, j’étais jeune avec Maman à Paris, le sujet principal, n’était pas nous deux, toujours ensemble, mais LA TOUR EIFFEL !
En fait, mon rêve avait un argument précis, il s’agissait de trouver un nouvel appartement, nous devions déménager, pour un motif précis, de nos fenêtres, on ne voyait pas la tour Eiffel !
Et, soudainement, je lui dis à Maman :
« Tu sais, je viens de regarder par la fenêtre, la tour Eiffel est là ! Comment est-il possible que depuis les nombreuses années que nous vivons ici, je ne m’étais pas rendu compte qu’elle soit là ?!
Ce n’est pas la peine de déménager ! Restons ici Maman. »
L’absurde de l’argument de ce rêve est saisissant.
Je me suis réveillé et ce qui était le plus terrible de mon rêve est que je voyais la tour Eiffel devant moi, immense, imposante en couleurs,
j’ouvrais ma fenêtre et la tour Eiffel était à quelques mètres, je pouvais la toucher !
Elle était pour moi comme un être humain, bon, je l’ai toujours vue vivante et non comme le monument historique que tous les touristes viennent voir…C’était non un « rêve » mais un véritable cauchemar !
Je me souviens que quand j’étais très jeune adolescente, je demandais à papa, « je veux aller voir la tour Eiffel ! » Alors papa souriait, et me disait : « un jour, tu iras, ne t’inquiètes pas, elle est là ».
Je me demande pourquoi ce rêve ?
Probablement parce que je hâte de retourner à Paris… Et quitter cette banlieue maudite…
Peut-être puisque j’ai une série de croquis que je ne peux pas réaliser et les transformer en toiles, par manque d’argent. Peut-être parce que l’autre jour, j’ai lu que Jean Gabin, avant de mourir,
il n’a demandé qu’une seule chose, qu’on l’emmène en voiture faire un dernier tour pour voir la tour Eiffel.
Je pense que je me demanderai à moi-même la même chose.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
Avec Maman avant l’assassinat
par le « docteur Traître-Tant »
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