CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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PORTRAIT DE L’ASSASSSIN DE MAMAN

19 octobre, 2024 (06:50) | Non classé

 

PORTRAIT DE L’ASSASSIN DE MAMAN

« Rien n’est plus facile que de dénoncer un être abject, rien n’est plus difficile que de le comprendre ».

Fiodor DOSTOÏEVSKI

PARTIE I

Il se fait passer pour « pieux », il se déguise en « religieux », rien de plus stupide et dangereux.

Il se fait la comédie tout seul, et il convainc.

À cette époque, ces composantes doivent nous alerter… Il vit « en communauté », donc en jouissant de tous les avantages que possèdent ceux qui sont comme des reptiles qui savent avancer en rampant et en esquivant les difficultés de la vie, tout leur est dû, et toutes les aspérités sont adoucies par ces digues qui les protègent et qui leur permettent d’agir à leur guise, le crime y est installé dans la liste de leurs écarts permis et effacés, même par la justice, celle qui n’existe point en France quand elle doit juger des types comme lui, parce que les juges ont un faible pour ces individus ; ce type et sa comparse, « la logeuse » incluse, font appel à l’histoire pour sensibiliser le français, ô pauvres français !, ils sont si naïfs, si faibles ; leurs slogans qui décorent les frontaux des bâtiments publics se sont gravés dès l’enfance dans leurs cerveaux ramollis de compassion ; les Français sont enfermés dans la peur de l’histoire et dans la « solidarité » qui les aveugle affaiblissant toute capacité d’exercer l’intelligence et l’esprit critique, soit-il involontairement ou bien conscients, pour juger sans complexes et sans entraves.

L’ombre de l’histoire bloque leur compétence de jugement dont ils se vantent ; c’est bien leur perte, ces complexes de l’histoire sont moins forts que chez les Allemands, certes, mais non moins invalidants quand il s’agit de juger devant la barre.

Ces slogans sont si incrustés dans leur imaginaire collectif qu’ils ont une peur terrible que l’histoire ne leur fasse un avertissement inscrit dans des rappels menaçants de culpabilité, quand des types comme cet assassin de Maman fait appel à l’histoire pour obtenir clémence et il ment comme il respire avec la facilité et la cadence organique de son espèce.

Il faut savoir que la plus grave erreur réside dans cette fusion erronée, cet assassin ne partage en rien les composantes des faibles du passé, ces nouveaux immigrés de l’histoire se sont usurpé le passé pour en bloque obtenir la pitié de la société qui aveugle, fait du coupable un innocent et la véritable victime, Maman, l’injustice française, l’a fait passer à la trappe et me l’ont tuée une seconde fois.

Dans cette comparse entrent un conglomérat de la pire classe sociale, la plupart des arrivistes, catégorie sociale terrifiante.

Pourquoi terrifiante ?

Parce que rien chez eux n’est vrai ni solide, la bonne nature est absente chez eux, et s’amplifie et s’approfondit par manque des principes, ces gens n’ont pas d’éducation de famille, ils se sont formés seuls, en rampant avec ruse, calcul et des aides formées par des loges, des copains, et la force étanche de « communautés » quelles qu’elles soient, ce sont les communautés qui aident à se forger une solidité sociale, à gagner des places, à ce qu’on appelle « réussir ».

C’est tout le contraire à moi, qui ai dû avancer seule dans la vie, sans aide de personne, sans faire aucune concession, sans jamais trahir ni bénéficier des parrains.

L’échec s’installe facilement.

Il n’y a pas de mystère.

L’assassin de Maman ne partage en rien les attributs des générations passées. L’histoire ne peut pas se répéter, ce sont les gens qui par force et facilité, ils veulent trouver des similitudes.

Il peut se frapper la poitrine à chacune de ses célébrations, il pourra demander son pardon annuellement à son dieu, et il se fera lui-même l’idée sans le croire véritablement qu’il est pardonné par son dieu ; quelle fête nauséabonde est cette mascarade d’où il sort victorieux ; il n’y a rien de plus grotesque, rien de plus risible et macabre à la fois.

L’assassin de Maman restera un assassin mafieux, la « profession » de médecin l’a eu avec difficultés, il était destiné à n’être qu’infirmier, il aurait dû y rester, mais la chance lui est toujours venue en aide.

Il s’est fait sa réputation entre ses congénères, je le redis, c’est sa « communauté » qui l’a aidé, comme aident toutes les « communautés » de par le monde.

Le solitaire, l’anarchiste, l’intransigeant qui garde ses valeurs sans se contaminer et qui refuse de faire de concessions, or dès qu’il s’affilie, il cesse de l’être. C’est sa plus grande vertu et sa perte sociale.

Je ne l’ai connu que par hasard, une radiologue me l’avait recommandé quand j’étais en train de chercher un médecin pour Maman qui se déplace à domicile, qui fasse de visites longues et qui ait de la patience avec des personnes âgées, en plus il devait être du quartier, toutes ces demandes, selon cette femme médecin, il les remplissait, c’est là qui débutait chez nous le maudit contrat, que je lui ai confié Maman, ignorant bien sûr qui il était et qu’elle serait la fin en 2013. Ma grave faute fut de lui faire confiance, j’ai fauté par ignorance, je n’aurais jamais dû lui confier maman.

Mais… comment se méfier d’un « médecin ? »

J’ai fauté aussi par imprudence. Parce que deux signes auraient dû m’alerter, deux fautes graves que je n’ai pas su détecter, je n’étais pas encore si bien formée en matière médicale.

J’ai commencé à me charger à plein temps de Maman en l’an 2000, et quand son invalidité s’est accrue, j’ai pris des cours particuliers d’infirmière à la maison, je me suis formée avec un infirmier qui était très doué et qui avait un don inné de pédagogie médicale. Quand il m’a donné l’autorisation pour agir seule, il m’avait préalablement très bien observé quatre mois durant pour vérifier que je pourrais être totalement autonome, sans sa surveillance et il m’a félicité, car il m’a dit qu’il n’avait jamais eu une élève si douée, « je vais vous emmener au cabinet pour m’aider », me disait-il en riant.

Quand Maman a eu son infarctus, ; il m’interdit de l’hospitaliser, il n’a pas voulu la soigner et avec force m’a crié « laissez-la tranquille ! »

Là, j’ai commencé à avoir peur et j’ai soupçonné quelque chose de louche. Toutes les indications qu’il me donna furent pour aggraver son état et il tournait le dos à Maman, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Il commençait son programme maléfique et perfide.

Jusqu’à ce que je prenne la décision toute seule de faire venir un radiologue à la maison pour lui faire une radio, car Maman n’était pas « transportable ».

Sa perfidie arriva aux degrés insupportables, faussant délibérément l’interprétation de la radio, une année après, il obligea à son avocate de dire que c’était lui qui avait ordonné de lui faire une radio, quand tout ce qu’il avait fait, c’était d’interdire toute sorte d’intervention et qui me refusa en criant de l’hospitaliser d’urgence, le refus catégorique de me donner une lettre me bloquait toute intervention en solitaire de ma part pour la placer dans une structure des soins appropriée. La perte de temps lui fut fatale à Maman et cet assassin se réjouissait de lui refuser les soins et gagna ainsi du temps la faisant souffrir sans aucun soin. Il collaborait avec l’amie de sa femme « la logeuse », mais tout le programme criminel qu’il employa pour torturer et me tuer Maman je ne l’ai su qu’après sa mort, par une dame qui le connaissait et elle se fait le devoir de m’avertir en quelle situation macabre j’avais été mise par inadvertance.

Quand je suis arrivée toute seule avec Maman à l’hôpital, j’ai été reçue avec une violence terrible par la cheffe des infirmières, cet épisode est une des scènes principales de mon script, elle révélera la vérité de ce qui se passe au sein des services hospitaliers qui se vendent aux mafias.

Nous sortîmes du bloc des « urgences » ou l’assassin N°3 ne savait pas que faire de Maman, c’est une des scènes les plus terrifiantes.

En sortant de là et de l’horreur de son intervention erronée, ils nous envoyèrent dans une chambre commune avec une grosse femme qui récupérait d’un examen en mangeant et en regardant un programme de télévision à tout volume, Maman commença là son agonie sans sédatifs sans aucun soin, jetée comme un déchet pour qu’elle commence sa nécrose jusqu’à la mort.

La cheffe des infirmières, riant triomphante de son pouvoir et de faire ce qu’elle veut de moi, me regarde avec une insolence que je n’ai vu que peu de fois dans ma vie, et m’interdit de rester la nuit avec maman agonisante et à 3h du matin me met dehors et m’obligea à passer la nuit assisse dans le hall de l’hôpital me séparant toute la nuit de Maman, sachant que c’était le pire pour moi, je n’eus la permission de monter au 5 ème étage de médecine qu’à 12h30 du lendemain !

Je n’ai pu obtenir qu’un jour après et très difficilement une chambre pour rester avec elle, mais tout était déjà perdu.

Elle était la plus proche du chef de service du 5 ème étage de médecine, l’assassin N° 2 qui finissait la macabre besogne de son ami et assassin N°1.

La voici une autre idéalisation des Français, qui croient que tous les membres des équipes médicales sont sans tache.

Je démontre le contraire avec des preuves, rien de ce que j’écris sur l’assassinat de Maman n’est « subjectif », ici il n’y a rien de littéraire.

La littérature s’est tue pour laisser la place à une dissection et je fais entrer le public à une séance des Rayons X.

L’assassin N° 1 de Maman se chargea d’appeler ses copains qui œuvrèrent de manière criminelle en violentant le corps de Maman et la jetant sur un lit dur et froid pour commencer son agonie faite de douleur et d’une nécrose qui avançait inexorablement, les soins palliatifs je n’ai pas pu les obtenir pour Maman, bien au contraire ! Ils ont tout fait pour qu’elle souffre le plus possible. Personne n’entra dans sa chambre que le quatrième jour, quand fit son irruption J.M. Z., le chef de service qui entra pour rire devant le lit de Maman qui était devenu un cercueil ouvert :

Ha, ha ha, elle n’est pas toute fraîche, votre mère, Ah ? « Ha, ha ha ».

Ce monstre se moqua de la douleur de Maman, même pas un animal n’aurait pu supporter une telle agonie. Et sa phrase immonde le définit comme monstre.

Celui-ci est le portrait du chef de service. Il se trouve bien installé sur DOCTOLIB.

Quel pays, c’est la France qui permet ceci, je me suis dit dans mon for intérieur… Quelle erreur ai-je commise ? Mais comment ai-je pu venir en France pour que des médecins assassins me la tuent ? Ils installèrent Maman d’abord dans une chambre commune avec une grosse femme qui récupérait d’un examen en mangeant et en regardant un programme de télévision à tout volume, Maman commença là son agonie sans sédatifs sans aucun soin, jetée comme un déchet pur qu’elle entame sa nécrose jusqu’à la mort.

Je n’ai pu obtenir qu’un jour après et très difficilement une chambre pour rester avec elle, mais tout était déjà perdu, et l’assassin N°1 de Maman, le « Docteur Traître-Tant » disparaissait pendant toute la longue agonie de Maman ; il profita pour courir et se cacher comme un rat, pour ne plus apparaître que le 1 novembre 2013, quand il a su que j’avais déjà enterré Maman, il est venu au taudis pour me donner le Certificat Post-Mortem.

L’infirmier qui venait du laboratoire tous les lundis faire la prise de sang de contrôle à Maman m’a dit : « il a bien disparu le docteur B.K . Ah ? Il s’est évaporé, il est bien absent maintenant, c’est bien par quelque chose ! »

Oui, c’était bien « par quelque chose » comme l’a dit l’infirmier, il exécuta son assassinat en toute liberté et en toute impunité.

À suivre…

[…]

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

 

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