CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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ANNIVERSAIRES DE LA MORT

27 janvier, 2025 (10:03) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

 

 

 

ANNIVERSAIRES DE LA MORT

 

 

Chers Lecteurs,

 

Tout anniversaire est incontestablement la célébration de la Mort.

Ne vous en déplaise.

Pour les enfants, il est imperceptible l’avancée inexorable vers le cimetière, déjà adultes, les célébrations doivent cesser.
En ce moment, l’histoire oblige à « l’humanité » à se rappeler Auswitch. Des films et des entretiens inondent les médias.
C’est très bien, c’est parfait qu’ils s’en occupent.

Il est une mesure éthique qu’ils fassent de leurs films un souvenir des morts de manière virtuelle et historique.
J’ai aussi ma tragédie personnelle, Maman tombe soudainement souffrante de retour de notre promenade, c’était en 2013, elle s’est vue refuser les soins de manière criminelle précisément par une médecin « Traître-Tant » un représentant du « Peuple élu » franchement pour la torturer et la tuer. Un véritable terroriste.

Moi aussi j’ai fait tout pour que ce crime reste écrit avec mon témoignage de vérité, et il le restera ad vitam aeternam. Je ne cesserai jamais de le rappeler.
Une fois moi morte, bientôt, mon livre restera.

La parole écrite et imprimée ne s’efface jamais.

Surtout maintenant qu’un manuscrit peut se garder et confier par le moyen des techniques avancées, j’ai pris déjà toutes mes précautions.

Un jour, un médecin m’a dit ceci :

« Et, on ne vous a pas demandé PARDON ? »

Je lui ai répondu, et avec la demande de « pardon’ Maman va ressusciter ?

Avec Pardon » va-t-on effacer ses souffrances indicibles dont j’ai été le seul témoin oculaire ?

Je ne cesserai jamais d’en parler. Ne vous en déplaise.

Ils nous passent des films de leurs « victimes ».
Je passe mon film sur la torture et assassinat de Maman par cet assassin « médecin Traître-Tant ».

Pour ma part, j’ai déjà analysé sans concession tout ce qui s’est passé.

J’ai enregistré dans une clé USB les photos de ce nouveau cataclysme à Gaza provoqué précisément pur ce peuple qui a souffert Auschwitz,

et les pogroms de Russie.

Grave mascarade de l’histoire. C’est pourquoi j’ai écrit aux Gazaouis de garder leurs photos ? pour qu’un jour, quand ils auront leur État, ils devront pareillement construire un Mémorial montrant les massacres abominables commis par ceux qui ont tant souffert !

 

Le Rabbin GILAD KARIV les a déjà lancés un sermon historique, je n’ai plus rien à dire.

Toute réflexion, tout écrit devient faible et inutile face à son cri cosmique, personne d’autre que lui ne les a nommés et criés racistes et, personne que lui ne leur a critiqué mieux que quiconque leur comportement sanguinaire.

Depuis, j’ai fermé tout commentaire et je ne m’en occupe plus, c’est lui qui a donné la note finale, et il faut se retirer, et ne plus rien dire face à une éminence de sa stature.

Quand il faut parler du respect de morts ici-bas, ici et maintenant, les gens fuient et ils évitent de parler et d’approfondir le sujet.
J’ai compris, dès que les morts exigent le versement d’argent pour leur protection, là s’arrête le respect, s’arrêtent les discours compassionnels et les larmes, la plupart du temps de crocodile, se congèlent, comprimées par la peur insurmontable d’ouvrir le chéquier.
Je parle comme vous le savez de ce que les politicards évitent de parler des lois cadastrales qui, depuis qu’ils ont été approuvés, ordonnent le paiement d’une concession : En une seule fois.

 

Jusqu’à présent, je ne lis que des articles récents qui protestent contre le commerce des entreprises funéraires qui, de leur pouvoir uniquement mercantile, imposent des sommes exorbitantes pour le paiement des pompes funèbres, mais les politicards évitent de parler de la seconde partie du rituel funéraire.

L’enterrement d’un mort ne finit pas avec le paiement du cercueil et du corbillard.

Les pompes funèbres, quand elles sont honnêtes et sérieuses, finissent par accorder un échelonnement et accordent des facilités assez amples pour s’acquitter des paiements. De leurs services funéraires, sans leur compréhension face à mon insolvabilité, je n’aurais jamais pu construire cette tombe pour Maman et moi-même. Elle m’a couté une fortune, au bout de 10 ans, je me suis totalement acquitté. Je l’affirme par expérience, parce que j’ai dû payer trois inhumations, trois exhumations suivies de trois autres inhumations, le paiement de trois cercueils obligatoires pour le changement de cimetière.

Ce que les politicards n’ont jamais évoqué ni développé, c’est la nécessité d’examiner le prix des concessions funéraires, comme si le mort

devait rester sous terre le temps des funérailles !

Pourquoi ce silence troublant ?

Parce qu’en parler en toute franchise du grave problème funéraire, le problème essentiel, les nuirait dans leurs relations avec l’État.
Il faut savoir qu’avec le paiement des services funéraires de pompes funèbres, l’enterrement d’un mort ne fait que commencer.

Où va-t-on enterrer le mort ?

Dans un espace de terre.

Et c’est uniquement là que commence le problème grandiose dont personne n’en parle.

Moi, oui, et c’est bien pour cela que j’ai écrit un essai

LA MORT EN FRANCE : POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR

Il est suivi de deux autres, le volume II et le dernier Volume III.

Ils seront prêts en avril 2026.

La loi cadastrale est bien plus importante que les prix exorbitants des pompes funèbres, je le redis, on peut trouver des arrangements avec ces entreprises de la mort.

Au sein de l’État, on ne trouve qu’une dictature cruelle et sanguinaire.

La loi pénale qui considère un délit toute violation et irrespect des morts, ne dit rien quand une maire, affirme que toute concession impayée, termine inexorablement avec son ouverture, l’exhumation du cercueil pour le jeter à l’incinération et parfois le maire est libre de choisir le jet d’acide, car moins couteux et plus rapide.

Ensuite, après leur rituel commercial, qui comprend la violation d’une tombe, la violation d’un mort parfaitement légal, violant transfert de la concession impayée vers un « citoyen solvable » la concession funéraire déjà libre, par ordre du maire, elle passe immédiatement à une famille solvable. La loi du cadastre est la plus inflexible de toutes, elle ne nous accorde aucun échelonnement.

La concession doit être payée en une seule fois, et par « chèque banque » à l’ordre du Trésor Public.
Évidemment que cet argent va enrichir le budget de l’État.

Alors, ma thèse proposée dans mon essai est une mesure juste, et applicable pour rendre bienveillante la vie de survivants endeuillés qui ne paient pas d’impôts dur le revenu et qui veulent donner une sépulture digne et perpétuelle à leurs morts.
Cela ne plait pas à cette République laïque.
Je réponds que de toute façon, l’État ne trouvera pas beaucoup de personnes pauvres, exonérées à l’impôt sur le revenu et qui désirent avoir une concession perpétuelle. Ce sont précisément « les pauvres » « Ils se revendiquent LAÏQUES. Sauf des rares exceptions,

En général, tout le monde accepte sans pipe mot et s’agenouillent, soumis aux ordres sauvages de l’État.

Rares sont « les pauvres » comme moi-même qui s’oppose formellement à la crémation et à la répartition des cendres dans la nature.

Probablement parce que je ne suis pas née « pauvre », ils ont raison, ils m’ont appauvrie, et c’est vrai que je suis « potentiellement riche».

Pour employer un mot à connotation philosophique.

Il sera trop leur exiger à ces maires de comprendre ce que veut dire une personne « potentiellement riche » !

Il est impossible de convaincre que ma thèse de défense des morts n’est pas d’ordre uniquement religieux.

C’et la défense du droit naturel des morts, j’ai essayé d’ôter cette indigne procédure dans la pratique funéraire de mon pays d’adoption, mais j’ai échoué.

J’avoue publiquement que je me suis trompée. Parce que quand j’ai fui mon pays natal pour faire de Paris ma ville d’adoption, amoureuse de Paris et de la peinture, je n’ai jamais pensé vivre appauvrie, cela allait vers une pensée contre-nature, j’avais et j’ai en moi toutes mes ressources pour réussir.

Alors, j’ai avancé dans ma voie, sans jamais imaginer la force brutale et sanguinaire qui restait gardée dans la loi cadastrale française.
J’avoue m’être trompée.

Maintenant, je dois assumer ma grandiose erreur.

C’est « grave et difficile » d’avouer nos erreurs, mais c’est une obligation éthique.

Personne ne m’a invitée, je suis une éternelle étrangère, j’en conviens.

La France n’est pas celle que j’aimais.

Mais toutes ces pensées, je les garde pour moi, car je me suis trompée.

 

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

 

 

 

MA FAMINE FUNÉRAIRE

26 janvier, 2025 (14:07) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

ILS LE FONT POUR MAIGRIR ET GUÉRIR

EN REVANCHE MOI, JE LE FAIS POUR POUVOIR PAYER LES CHAROGNARDS !

 

 

« L’amour de la mère est le seul amour invincible, éternel comme la naissance »

                                    André MALRAUX

                           AFFAMÉE

 

 

Chers Lecteurs,

Un excellent reportage sur la chaîne ARTE est passé hier soir, il nous a informés sur les bienfaits du « jeune intermittent. »
Les russes l’avaient découvert il y a bien longtemps, rien de nouveau que la possibilité de le pratiquer ici et maintenant sans frais.
Il me convient parfaitement par ce temps de calvaire funéraire.

Je l’ai commencé il y a dix jours, mais avec une variante, mon repas du soir n’a pas les propriétés de variété de ceux qui peuvent se le permettre en respectant à la lettre les indications médicales.

Ce sera pour l’année prochaine. Quand je finirai ma Croisade.

Je n’ai pas été surprise d’entendre les médecins étrangers se plaindre de la résistance des médecins français à l’appliquer tout particulièrement dans le domaine de l’oncologie. C’est effarant que la médecine française se croit si supérieure à celle de leurs confrères des pays nordiques qui par des preuves scientifiques à l’appui et incontestables de par le monde, leur prouvent que les bienfaits du jeune sont scientifiquement la meilleure manière de combattre des graves maladies telles que le cancer, le diabète et l’obésité.
Les médecins français opposent presque à l’unanimité cette résistance farouche, je dirai totalement crétine. Les preuves sont spectaculaires, le jeune intermittent après une chimiothérapie sont étonnants, l’on a observé une rémission totale pour des cancers gravissimes et mortels comme celui du pancréas, du poumon ou pour le cancer du sein en stade avancés et avec des métastases. Il est de même pour l diabète dans le grade le plus avancé.

Ici en France, ils croient qu’un jeune strict peut devenir dangereux pour la santé, pour une possible dénutrition, et perte musculaire. Les médecins ont démontré par examens d’IRM qu’il n’y a aucune perte musculaire ni des taux des minéraux et après de prises de sang au bout de trois mois, les patients avaient perdu du poids, de la graisse abdominale, les diabétiques étaient en rémission et leur endurance physique supérieure à celle d’avant la pratique du jeune intermittent.

Je suis une convaincue, mais le problème reste au niveau national. La quantité d’obèses qui veulent se débarrasser de leur poids à des caractères morbides s’adonnent à la prise des médicaments chers et aux effets secondaires graves. Tant que le « protocole médical » français persiste à se croire supérieur dans tout ordre des choses médicales, les seuls perdants seront les français atteints de ces maladies.
Je ne peux que conseiller à tout le monde adulte ce jeune intermittent qui est susceptible de s’adapter individuellement selon le cas personnel de la personne.

Il va de soi que pour les enfants qui sont en traine de grandir la question ne se pose pas, mais comme mode de vie des adultes, je ne vois que des bienfaits.

Je me suis sentie réconfortée et en appliquant à la lettre les conseils de ces éminents chercheurs, ils sont admirables !
Je constate combien le premier bienfait perceptible en dépit de me sentir considérablement affamée au degré le plus élevé est la performance cérébrale.

N’ayant pas un centime pour acheter de la nourriture et que cet interdit se prolongera pour 12 mois, je me suis fait un programme diététique et une liste des produits avec les prix à ne pas dépasser pour mon achat mensuel de courses.
Le camp de concentration est plus prodigue !

Hier, je suis allée acheter mes capsules de café.

Sans café, sans caféine, je ne peux pas survivre.

Les doses que je prends depuis mon adolescence sont faramineuses. Il faut savoir que dans mon pays natal, qui avait accueilli une vague d’immigration arabe, elle laissa d’héritage l’enseignement de la véritable création de torréfaction du café et il existe un café centenaire au centre-ville de Santiago, où l’o peut déguster un café que je n’ai jamais rencontré nulle part ailleurs ; il est en claire concurrence avec l’Italie, c’est le « Café Haiti » , il est célèbre pour donner une grande variété des types de café les plus raffinés, moi, j’adorais « El cortado » c’est un café fort mis sur une soucoupe métallique. Il est servi dans un verre de taille moyenne, une fois versé le café expresso, on jette la moussue et après, on verse le lait, c’est là que « se coupe » le café. D’où son nom « cortado ».

Cette pince de lait est l’ingrédient quia garde son secret, la qualité du lait est aussi fondamentale.
Ici en France, le seul moyen de pouvoir se faire un vrai « cortado » c’est par la machine italienne DeLonghi qui fait une vraie mousse de lait, la puissance de la sortie de l’air chaud est le secret. Un jour…

Quand je suis arrivée en France, j’ai pensé pouvoir poursuivre mes habitudes d’addiction à la caféine, j’ai été très vite déçue.
Et j’ai demandé un « cappuccino », mon effroi n’a pas eu de communes mesures, ils m’ont servi un café au lait dégoutant. Je ne l’ai pas bu et j’ai dit au garçon « s’il vous plait, auriez-vous la gentillesse de me le changer pour un espresso, savez-vous ? Maman m’a sevré du biberon il y a fort longtemps ! »

Ce café espresso, avec une pince de lait, n’est pas vraiment « le cappuccino »,il est autre chose, c’est plus fort, il est fabuleux, je vous le recommande » bien vivement si un jour, vous y allez faire du tourisme.
Après la fac, j’y allais tus les jours.

Bon, cette didascalie finie, je reviens à ma file d’attente en grande surface, il est le seul lieu où le paquet de 30 capsules est bien moins cher. Dans la file d’attente, j’ai pu faire une étude sociologique et aussi médicale.

J’étais la seule avec un seul paquet à payer, devant moi, il y avait des couples avec des charriots pleins au rebord.

Je me suis dit, avec raison, en France le nombre des diabétiques et des enfants obèses augmente, les médecins devraient regarder les charriots des courses du samedi matin, c’est ahurissant ce qu’ils peuvent acheter comme produits industriels pleins de gras et de sucre. Les seuls gagnants ce sont les industriels qui regorgent des dividendes bien cotés en bourse sortis de leurs industries de création des maladies et de mort.

Ce que j’ai vu, c’étaient des paquets gigantesques de céréales pour les petits déjeuners, remplis de pépites de chocolat raffiné et gras, quand le quaker, l’avoine est une céréale pure et sans additifs. J’ai vu leurs charriots pleins de yaourts aux fruits sucrés, des pots de dessert à la crème sucrée, des plats préparés et une quantité des produits totalement inutiles telles que des biscuits secs et des tablettes de chocolat ; ils remplissent le ventre de leurs enfants avec de la nourriture chère et qui leur donnera le diabète, ils deviendront obèses et une fois adultes rempliront les hôpitaux pour leurs maladies graves difficiles de guérir, quand c’est dès l’enfance que se crée le réservoir métabolique qu’une fois installé, il leur sera très difficile de corriger, les seuls coupables sont les parents ignorants de culture médicale de base.

Quand enfin, je passais à la caisse, c’était 14 h 20.

Je suis arrivée à l’enfer de mon HLM, à mon « immeuble haussmannien » à 15h30.

J’avais pensé que ma sensation de faim serait plus intense et moi qui suis gourmande, le fait de suivre des longues périodes sans rien manger c’est de l’héroïsme, mais je crois que c’est une question de maîtrise cérébrale.

Je suis tenace et personne ne peut m’induire à changer mon programme, personne.

C’est la volonté cérébrale qui intervient à la maîtrise de la faim.
J’ai accompli encore une semaine de famine, non de vaincre une petite faim, mais c’est la victoire de vaincre une faim grandiose qu’assaille et je me fortifie dans ma période de famine.

Chaque jour qui passe est une victoire funéraire à mon avoir.
J’ai un grand calendrier qu’on m’a offert. Je marque avec joie, chaque jour bien écrasé dans ma victoire d’avancer à petit pas dans une croisade funéraire que l’on m’a imposée et dont je suis bien consciente que personne n’aurait la force et l’endurance de mener à bon terme.
Pour sortir victorieuse, il ne faut que d’une seule chose, bon ce n’est pas « une chose », mais un sentiment, il s’appelle AMOUR FILIAL.

« L’amour de la mère est le seul amour invincible, éternel comme la naissance »

André MALRAUX.

J’avais une faim qui me remuait le ventre, je l’ai maitrisée jusqu’à 19 h.

Là, j’ai rompu mon jeune non intermittent mais « prolongé ».

J’ai cru ne pas pouvoir peindre ni écrire, mais c’est fut le contraire.

Je me sens encore mieux et plus résistante à l’extérieur.

L’extérieur ce sont les imbéciles…

J’ai mis la table vers 19 h 30.

Un bol de riz.
Un œuf dur.
Un bol de haricots verts.
Un café.

Un jour de moins.
La famine fut vaincue.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INFANCIA – MIS CUMPLEAÑOS EN EL QUISCO

25 janvier, 2025 (21:26) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

En la cabaña del Quisco dibujando

En los brazos de papá

INFANCIA

 

MIS CUMPLEAÑOS CON PAPÁ Y MAMÁ

 

 

 

El perfume de los eucaliptus y de los altos pinos que bordeaban la cabaña naranja invadían en salón de la cabaña donde yo sentada en mi minúsculo escritorio esperaba a Mamá dibujando en mi cuaderno.

De la cocina salía un olor a horno donde mamá se afanaba porque todo estuviese listo a tiempo. Papá miraba por el amplio ventanal la línea azul del horizonte marino que desde el ventanal se apercibía el océano del Quisco que cada verano nos esperaba; éramos sus fieles residentes enamorados del mar desde siempre.

Papa hizo construir esa cabaña y se la regaló a Mamá, y estuvo lista cuando yo cumplí un año. Todos los veranos cumplíamos el ritual de nuestra llegada para vivir más de dos meses enteros disfrutando del mar.

Lo primero que pedía al llegar, era mis lápices de colores, un bloc y una cajita de acuarelas. Entre mis pedidos urgentes estaban también las famosas zapatillas de lona que mamá desde le mañana siguiente me llevaba a ensayar a la paquetería que estaba a un kilómetro de la cabaña, en la avenida principal.

Una vez asegurada de tener conmigo esos tesoros, la primera compra para pasar contenta el veraneo, yo pedía ir al quiosco de venta de revistas, ese pequeño negocio estaba ubicado en el sentido contrario de la avenida, bajando hacia la rambla, por la avenida que llevaba hacia Algarrobo, otro balneario de veraneo. La señora que vendía periódicos y revistas era rubia, de ojos azules, tenía el cabello bien ondulado, sus mejillas estaban siempre bien rosadas, eso me llamaba mucho la atención, jamás la vi bronceada. Mamá estaba obligada a comprarme la serie completa de « La pequeña Lulú », según mamá era una mona fea, cuando yo, ya grande, me recordaba de mi infancia, ella se reía, me decía, “yo no sé cómo podía gustarte tanto esa mona fea, pero yo te compraba todas las revistas.

, porque te veía tan feliz leyendo esas revistas”, era una pequeña muñeca traviesa, con botines negros, dos rulos de chasquilla en la frente, y un traje rojo. Para mama era feúcha, pero yo la encontraba “divina”, sin leer sus travesuras, no habría podido pasar las tardes de regreso de la playa. En ese tiempo no teníamos los artefactos infernales con los cuales los niños de hoy viven hipnotizados a la locura del Internet.

Papá tenía ideas mucho más avanzadas en esa época, que todos los políticos que se creen modernos y se reivindican ecologistas de primera línea. Papa tuvo la magnífica idea de no instalar la electricidad en la cabaña para que hubiese un corte total con la vida citadina. ¡Que obtuvo el corte total no hubo ninguna duda, porque vivíamos como en la Edad media!

Y ahora, vieja, compruebo la gran lección que me dio y que me sirve hoy, para sobrevivir y soportar todo tipo de penurias y privaciones.

Si cortase la luz, podría vivir perfectamente si televisión, sin Internet y sin computador, el problema es que no me decido, pero lo pienso todos lo días. Me hago la idea que desde julio próximo voy a cortar todos los contratos y voy a cambiar totalmente mi vida de ermitaña, para reforzarla aún más.
Mi paraíso infantil se lo debo a mis padres.
El quisco fue mi paraíso, el único de mi vida, ningún otro más, no habrá nunca más otro paraíso como aquel de mi infancia.
Todo quedo grabado en mi memoria, nada he podido olvidar.

Lo que importa hoy es que llega como una ráfaga de recuerdos, ya son la cinco de la tarde, ese día especial, Mamá no me llevó a la playa por la tarde, se encerró en la cocina, la vi afanada preparando la torta, con una paciencia típica de ella, cortaba con prolijidad la inmensa torta , luego la llenaba de manjar e iba colocando cada una de las capas de la torta, para cuando llegaba al la última comenzaba el otro ritual de embadurnarla con una gruesa capa de merengue. La gran torta era fastuosa, una vez que todo estaba terminado la llevaba a la mesa del comedor y en el medio tomaba su lugar de privilegio la ostentosa maravilla que yo miraba con ojos asombrados ante ese fastuoso manjar.

Mamá decía entonces, “venga Carmencita, venga que vamos a prender las velitas”, papá tomaba su lugar, los veía felices, mamá ponía con cuidado cuatro velitas de colores distintos en el medio, luego venía el ritual de prenderlas, y qué decir cuando los dos me decían: “ya mi niña, ahora sople!”

Yo soplaba feliz esas cuatro velitas de colores que anunciaba con mi soplido que yo cumplía un año más.

Mi soplido las dejaba humeando y desprendiendo el olor a quemado que me aseguraba que yo ya tena un año más.

¡Cuatro años?! ¡Eso se celebra!

Una serie de regalos me esperaban para ser descubiertos, bien encerrados que me esperaban en cajas envueltas en papeles de regalo y cintas brillantes.

El sabor de esa torta que todos los años me preparaba Mamá me persigue. Ese suculento festín era solo para mí. Mis padres hablaban entre ellos y reían. Yo no me acuerdo de qué hablaban, seguramente como me decía Maman, del día más feliz que yo les dí con mi nacimiento.
Mamá siempre me dijo que los cumpleaños no se celebran cuando una persona envejece, porque eso es celebrar la muerte. Los cumpleaños, me decía, es una celebración que debe ser reservada únicamente para los niños.

Cuando papa y mamá envejecieron, se cambiaron los roles, fue entonces cuando yo les celebraba sus cumpleaños, aunque ellos protestaran.

Yo les decía, ¡Cállense! Ahora soy yo la que manda. Hay que celebrar que estén vivos y con buena salud.”

Papa y Mamá se reían, no les quedaba otra que aceptar.

Lo único que puedo decir hoy que cumplo 71 años, es que lo más grandioso de mi vida es una sola cosa de valor, lo único que vale y que agradeceré hasta el momento de mi muerte, es que mis padres me hayan puesto en el mundo para conocerlos, porque nadie puede vanagloriarse de haber nacido de una Mamá como la mía y de un papá angelical, viril, protector de su familia y genial que fue como ningún otro hombre existe sobre esta tierra.

El haber nacido para conocerlos es lo más grandioso que ellos me dieron.

Ese 25 de enero caía siempre cuando estábamos de veraneo en el Quisco.

Ese día fastuoso que se repetía todos los veranos, yo cumplía cuatro años…

Yo cumplía ese día cuatro años en el Quisco.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

LE VEAU D’OR – LE CULTE DE L’ARGENT

24 janvier, 2025 (20:14) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

 

LE CULTE DE L’ARGENT  –   LE VEAU D’OR

 

 

Chers Lecteurs,

La société ne parle que d’argent. Soit parce qu’elle en manque, soit puisqu’elle en dégorge et s’adonne à l’exhiber et à se mettre en danger.
L’on allume la télévision et les publicités ne font que montrer des artéfacts qui ne servent qu’à éveiller la convoitise des gens, pour les inciter à qu’ils s’endettent, pour qu’ils achètent sans compter et la plupart du temps sans en avoir un réel besoin.
Ils sont capables de tout.

Je comprends combien est stupide d’attendre que les gens soient émus avec la lecture d’un poème, ou qu’ils regardent une toile avec un regard intelligent, les touristes qui se versent dans les musées sont des monstres qui ne savent en rien de ce qu’ils ont devant eux, ils ne sauront jamais que la toile d’un peintre est « une écriture » à déchiffrer, comme disait Kahnweiler.

Ils ont fait de leur fric une profession, on les appelle « les influenceurs » Ils ne savent pas quoi faire d’autre que nager dans l’abondance et ils l’exhibent, qu’elles ne viennent pas se plaindre qu’après les criminels les persécutent, dérobent leurs portes, pour dévaster leurs maisons et maintenant avec le pire des crimes modernes, je le connais très bien, les séquestrations !

Notre drôle d’époque ne se prive de rien, pour chaque nouveauté d’exhibition de l’or, apparaît une nouvelle forme de vice criminel. Publicités, réseaux sociaux, réunions, c’est assommant et dégoutant.

Je vis en ermite, mais je prends connaissance du monde dans lequel je suis obligée de vivre… Je suis en France. Je pense qu’ailleurs, on peut trouver moins d’adoration au veau d’or. Peut-être que je me trompe, je n’en sais rien… En Norvège, dans une île d’antarctique, je ne crois pas qu’il existe ce type de criminalité, j’ai regardé un reportage merveilleux, où les gens ne ferment jamais leur porte à clé.
Ici, il faudrait s’enfermer dans un couvent pour trouver la paix, mais on peut facilement se construire un couvent chez soi. C’est si facile se retirer du monde.

Tout ce qui se passe est monstrueux. Ce sont les gens qui nourrissent cette avidité avec cette exposition d’eux-mêmes, en éveillant chez les monstres des nouvelles formes de criminalité. Au regard des dernières nouvelles, la première pensée qui m’est venue à l’esprit est de constater que je suis très chanceuse dans ma misère, je ne peux éveiller la moindre jalousie, car je n’ai rien, absolument rien. Quand je sors, je ne porte rien, mon smartphone reste chez moi, je n’en ai pas besoin. Je n’appelle personne et personne m’en appelle, je ne l’ai que pour faire les photos de mes toiles et pour un appel d’urgence.

Dans mon sac à main, il n’y a qu’une petite bouteille d’eau et mes lunettes. La seule chose de valeur que j’ai dans mon sac en bandoulière, c’est ma carte Navigo. Ma carte d’identité et ma CB restent bien gardées chez moi, de toute façon je ne les utilise jamais, presque jamais, et c’est depuis une année que je ne fais pas de retrait du distributeur, je ne sors pas un seul billet de 10 € et dans mon porte-monnaie, il n’y a même pas un seul centime. Quand je fais une petite course alimentaire, je paie avec mon chéquier et une seule fois par mois, c’est bien peu…

La semaine dernière, dans mon dernier voyage que j’ai dû faire à partir de l’enfer de mon HLM vers le centre-ville, un passant m’a demandé de l’argent, « je suis désolée, je lui ai répondu, je n’ai pas une seule pièce », alors, il ne m’a pas crue, parce qu’il m’a regardé avec un regard moqueur.

Peu importe, c’était la vérité et personne ne pourrait le croire.

Je ne sors plus à Paris me promener, puisque c’est dangereux de sortir si loin de chez soi sans argent.

C’est une mesure de sécurité personnelle de n’avoir pas d’argent sur soi, mais en même temps, c’est risqué de sortir sans argent et de voir confronté à l’éventualité d’un accident sans pouvoir y faire face… Et je ne pourrai pendant douze mois ne dépenser que le minimum pour rester vivante dans ma tanière, alors en avril 2026, je vais me donner un prix, j’ignore lequel, mais j’ai du temps pour l’imaginer, je me le promets, il sera mon dernier mois de calvaire.

Dans mon pays natal, on disait :

« Il n’y a pas de mal qui dure cent ans ni d’idiote qui le supporte ».

C’est vrai !

Ah, une chose très importante : je viens de terminer ma nature morte, une nouvelle toile à l’huile, cette fois-ci, je ne dirai pas comme Cézanne, « je veux étonner Paris avec mes pommes », mais je veux étonner Paris avec mes poires ».

L’important, c’est de ne jamais abandonner, jusqu’à notre dernier souffle, ne jamais abandonner, c’est la seule chose qui compte dans la vie.

 

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

 

 

LA MORT EN FRANCE: POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR – ESSAI – DERNIER VOLUME III – CHAPITRE I

24 janvier, 2025 (13:29) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

 

 

 

LA MORT EN FRANCE POLITIQUE FUNERAIRE DE LA TERREUR ET DORMANCE ESSAI VOLUME III ET DERNIER

 

LA MORT EN FRANCE : POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR

 

MA TORTURE FUNÉRAIRE FRANÇAISE

 

ESSAI-VOLUME III ET DERNIER

 

 

EN AVRIL 2026 LES CHAROGNARDS SERONT RASSASIÉS ET LES DÉPOUILLES DE MAMAN ET DE MOI-MÊME SERONT ENSEMBLE AD VITAM AETERNAM

 

CHAPITRE I

 

Journal funéraire,  le 24 janvier 2025.

C’est vendredi…

J’écoute Le clavecin bien tempéré joué par Sviatoslav Richter, je l’écoute par YouTube dans mon ordinateur, il m’est nécessaire pour commencer mon travail d’écriture.

Hier soir, j’ai éteint la lumière vers minuit. Je me suis efforcée de regarder l’ennuyeux programme sur « le pouvoir d’achat ».

Maintenant, on ne parle que d’argent, quand je suis arrivée en France, il y a quarante-trois ans, personne ne parlait d’argent, ensuite au bout de quelques années, les gens commencèrent à ne parler que d’argent, c’est désespérant.
On nous a rendus comme des animaux. Compter les centimes est inhumain, seul l’animal vit préoccupé de quoi va manger dans la journée. Notre chasse est de compter les centimes pour rester à l’abri de créances et tout payer sans soubresauts. Par fortune, je suis d’une organisation de fer et je n’ai jamais eu d’impayés de ma vie et je continuerai pareillement.

Chez moi, à mon époque, si quelqu’un mettait comme sujet de conversation l’argent, c’était le signe d’une très mauvaise éducation, parler d’argent, c’était « mal élevé ».
Hier soir, face à la télé, je savais ce que j’allais entendre sur le sujet du « manque d’argent.

Deux personnes attirèrent mon attention, l’étudiante au « ventre vide » se présentant aux examens sans avoir rien mangé et une jeune mère d’un bébé qui racontait sa vie faite de privations et sans place dans une crèche.
Des étudiantes qui doivent faire des études, dépourvues de moyens de survie, se plaignent de devoir aller à la fac « le ventre vide », parce qu’elles n’ont pas le droit aux aides ni aux bourses. En compensant avec des petits boulots, menant une vie partagée entre les études et des travaux précaires et usants, il est naturel que les études qu’elles essaient de mener à bien le mieux qu’elles le peuvent se voient remplies d’entraves et qu’elles se sentent menacées de tout abandonner.

La médiocrité est le signe de notre temps. Ce constat est irrémédiablement lié à l’argent, ne pas vouloir l’accepter est une hypocrisie politique de plus.

Il est absolument impossible pour un étudiant de partager son temps et surtout son esprit en travaillant au même temps qu’il mène une vie d’étudiant. Faire des études universitaires exige que l’on soit entièrement disponible pour assister aux cours, se rendre en bibliothèque et étudier calmement chez soi. Le principal c’est l’investissement personnel, le cerveau ne peut se partager en deux investissements aussi prenants. Qui est coupable ?
L’État français.

Si la France ne veut pas que la médiocrité de ses professionnels se poursuive, il doit nécessairement veiller à que les étudiants pauvres et méritoires puissent se former en toute tranquillité, jouissant des bourses qui leur permettent de se loger et de s’alimenter sans contraintes.

Pour l’heure, je n’ai entendu qu’un seul projet des politicards, ils n’ont qu’à offrir une seule mesure, ils sont en train de « réfléchir » à qu’ils aillent aux restaurants universitaires pour ne payer que 1€ une fois par jour. Génial. Si le gouvernement croit réellement qu’avec cette seule cette garantie il va résoudre le problème gigantesque qui résulte une véritable prise en charge avec une bourse conséquente donnée à chaque étudiant, il se trompe et il essaie de tromper toute la société.

Afin de permettre aux étudiants pauvres de poursuivre un cursus universitaire de qualité, le gouvernement doit débloquer des fonds pour que par le moyen d’une entrée d’argent mensuelle fixe, offerte comme une « allocation d’études » tout au long de leur cursus, elle sera la solution honorable pour que le niveau des professionnels français redevienne celui qu’il était auparavant.

La jeune dame mère d’un bébé se plaignant de sa vie difficile avec son conjoint, vie routinière faite des privations et sans avoir droit aux aides ni trouver de place dans une crèche.

Il faut savoir que les pays nordiques assurent la vie d’une jeune mère pour qu’elle reste chez-elle avec son bébé, car les trois premières années de la vie du bébé sont précisément les années cruciaux pour son développement ultérieur.
Il est impensable que les femmes croient qu’être mère, c’est accoucher et que leur rôle s’arrête une fois sorties de l’hôpital. La vie d’une mère commence avant qu’elle ne soit enceinte, elle l’est déjà dans sa pensée quand elle fait son projet de maternité.

C’est Maman qui me l’a confié et tant de fois raconté en forme d’un récit maternel, récit qu’elle aimait tant. C’est pourquoi nous formâmes un binôme si critiqué en France, naturellement, ici on se débarrasse des bébés dès qu’elles accouchent. Elles diront en forme d’excuse qu’elles sont obligées par manque d’argent. Les femmes riches diront que placer le bébé en crèche, c’est utile pur « son développement social » c’est à en mourir de rire !

Mais les femmes aux revenus confortables font pareillement, les bébés deviennent des colis, transportables, le plus préjudiciable est que le bébé écoute une autre voix qui n’est pas celle de sa mère, respire une odeur qui n’st pas celui de la peau de sa mère, et sa vie, son éveil se fait par une femme étrangère qui n’a rien à faire dans ce couple unique qui est  « l’enfant-mère ». Je ne suis jamais allée dans une crèche, ma vie s’est faite aux côtés de Maman, j’ai été remplie de Maman avant de naître, j’ai été remplie de la musique de Bach et de sa voix et de son parfum naturel, de sa peau si blanche et si fine. 

Maman avait une odeur à vanille si doux et c’est pour ça que j’adore le parfum à la vanille. De Maman, j’ai tout reçu dès ma naissance. C’est elle qui m’enseigna à marcher, c’est elle qui m’enseigna à parler, et à écrire. Elle commença à m’enseigner à tenir le crayon entre les doigts minuscules, à l’époque on enseignait aux tout petits à faire « palotes » en espagnol cela veut dire que dans un cahier millimétré le tout petit enfant devait écrire bien sûr et droit des traits précis de haut vers le bas, je remplissais des pages jusqu’à ce que le trait soit bien assuré et droit. J’ai écrit et parlé très vite et très bien, c’est grâce à Maman que j’eus une belle écriture et a après déjà adolescente, j’écrivais tous mes poèmes en manuscrit, je n’ai jamais utilisé la vielle machine noire à écrire de papa où il écrivait ses cours pour la fac.
Avant ma naissance jusqu’à mes soixante ans, nous restâmes unies et inséparables. Maman était mon unique et vraie amie et son silence et sa musique replissaient nos vies, celle de papa et la mienne.

Mais, étant donné que mes pensées et mes projets sont secrets et qu’ils n’intéressent personne, déjà assez fatiguée à minuit, n’ayant pas une autre chaîne où m’échapper pour regarder un film de ceux que j’aime, j’ai éteint la lumière et me suis endormie tout de suite.

A 5 h. je me suis réveillé et j’ai commencé ma journée.

Je vais à la cuisine et par réflexe, un très mauvais réflexe, par temps de misère j’ai ouvert le frigo, il est totalement vide.

Ils me restaient six capsules de café. Bon, c’est déjà ça, je me suis dit… Un jour va bien finir ce calvaire.
J’ai encore la moitié du bocal de quaker, je me suis fait 50 g en mode de gaufrette et tout en buvant ma petite tasse de café du plus fort, j’ai regardé le journal, du pareil au même entre ce qu’on nous cache et la rengaine de tous les jours, j’ai éteint.
Il est préférable m’adonner à mes occupations artistiques.
La première chose que je fais tous les jours est de consulter mon compte. Voilà ma seule et obsédante préoccupation et elle le sera une année durant, mais sans le regarder constamment, car mon compte restera figé pendant 12 mois
Je suis une taupe cachée dans sa tanière.

Je ne sortirai qu’une fois par mois.

Voici Mon programme existentiel et alimentaire que j’ai déjà commencé la semaine dernière.
Je vis dès à présent telle qu’une taupe, j’ai commencé à vivre dans ma tanière en ne mangeant que des petits rations de nourriture mesurées avec le bocal de mesures qui me donne la possibilité de compter les rations journalières par grammes sans dépasser pour rien la mesure que je peux avaler dans la journée et sans dépasser même pas un gramme, si je ne fais pas attention, je risquerai de me voir sans rien au bout des quelques jours et cela serait dangereux pour mon équilibre de santé qui est parfait jusqu’à présent.

Mon budget des courses est limité par mois, je ne fais mes misérables courses de parapharmacie et alimentaires qu’une seule fois par mois.
Un œuf du par jour me donne la quantité de protéines nécessaires, pour mon âge avancé, je suis déjà vieille, je n’ai pas à m’inquiéter, c’est désagréable comme mode de vie alimentaire, mais du point de vue strictement médicale, je n’ai pas besoin de plus, tout est une question d’habitude. Il faut que je m’habitue à ne pas penser au désagrément de me voir privée de tout, je me dis que le temps passe assez vite pour certaines choses et trop lent pour d’autres. Ce que j’écris est une effroyable lieu commun, parce que le temps n’exoste point, il est une construction arbitraire où c’est nous qui « passons » inéxorablement.
50 g de quaker le matin, mais fait en deux petites gaufrettes.

Le déjeuner est fait de 50 g de riz, une fois cuit cela fait deux petits bols partagés en deux bols par jour, l’un le matin et l’autre sera le diner du soir.

Rien d’autre et jusqu’au mois d’avril 2026, date où je demanderai « un chèque banque » et l’argent de la concession perpétuelle de Maman arrivera entre les griffes de charognards et notre résidence funéraire nous sera assurée, inviolable et nos deux dépouilles y resteront ensemble ad vitam æternam.

C’est mon seul but, ma seule obsession, une fois le calvaire terminé, le 10 avril 2026, quand j’aurai 72 ans, je pourrai mourir en paix. Tout sera accompli.

Et cette France-là, celle des charognards, heureusement oubliée aussi à tout jamais.

 

 

LETTRE OUVERTE A MADAME LAURENCE DES CARS CONSERVATRICE DU MUSEE DU LOUVRE

23 janvier, 2025 (16:22) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

 

LE LOUVRE

 

 

GÉRÉ COMME VILOGIA

 

 

GÈRE LES HLM DE POISSY ! 

 

Chers Lecteurs,

La conservatrice de notre Musée du Louvre se plaint de l’état dans lequel se trouve le musée  du Louvre qu’elle doit gérer sans que le Ministère de l’Inculture lui donne les moyens.

Je la plains ! Et de tout cœur.

Voici ma lettre que je publie pour qu’elle soit lue et portée à votre connaissance.

 

 

Lettre ouverte à Madame Laurence des Cars,

CONSERVATRICE DU MUSÉE DU LOUVRE

 

Madame la Conservatrice,

J’ai l’honneur de m’adresser à vous depuis ma position d’artiste-peintre et dernière héritière de l’École de Paris, parce que formée dans l’atelier d’un disciple d’André Lhote, le peintre Hernán Gazmuri qui s’est formé sous sa direction en 1928 quand Lhote avait son atelier rue d’Odessa. C’est le peintre Hernán Gazmuri, disciple de Lhote,  celui qui fut mon maître et je suis la seule disciple qu’il laissa.

Hernán Gazmuri est entré dans le Patrimoine de la France en 1983, après que sous les hauts conseils de l’Académicien René HUYGHE, le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris accueille « La Donation Gazmuri » offerte par sa veuve CLARA Cherniak- Gazmuri .

Selon les dires de Monsieur Réné Huygue que je me fais un devoir de citer : L’importance de la Donation Gazmuri est qu’elle est venue compléter les Collections de l’École de Paris» .

Ce liminaire m’a paru indispensable pour vous dire combien les choses de l’Art pictural me sont si proches et si chères.

Le peintre Hernán Gazmuri fut reconnu officiellement par le Ministère de la Culture en 1983, comme peintre appartenant esthétiquement à l’École de Paris, or, j’ai été formée dans cette lignée picturale et c’est pourquoi, je revendique à juste titre mon appartenance que compte tenu de mon âge, personne de cette école ne me semble-t-il, ne reste encore en vie.

Après cette brève présentation, je vous prie de bien vouloir accepter mes « condoléances artistiques » elles sont les plus douloureuses que je puisse ressentir pour la tâche « grave et difficile » que vous devez assumer sans argent, pour protéger le musée dont vous avez la charge de le protéger et de le faire rayonner non seulement en France, mais de par le monde.

Croyez-moi, je vous prie, que je sais combien il est difficile de travailler entourée d’incapables.

Il vient à ma souvenance la labeur gigantesque et profonde qui fut menée par l’Académicien René Huygue quand il fut tout jeune expert, conservateur en chef du Louvre.

Oh combien difficile et périlleux fut pour lui tout le travail qu’il a fait pendant la guerre pour sauver du pillage des nazis !

En cachant soigneusement chez lui, les œuvres du Louvre.

Il vient à ma souvenance la persécution infâme qui lui donna sa France à la fin de sa vie, lui qui développa un travail de gérance totalement bénévole du Musée Jacquemart-André.

Sachez Madame la conservatrice que toute jeune immigrée, arrivée à Paris en 1980, j’eus la chance de faire sa connaissance, je suis arrivée vers lui et il m’a reçue me donna un accueil hors pair, m’offrant généreusement dès mon arrivée, un portrait de la vieille France qu’avec sa disparition, nous ne pouvons plus jamais remplacer.

Quel contraste désastreux avec des éléments que je viens de contacter par correspondance et qui me méprisèrent me refusant un rendez-vous en laissant mes lettres sans réponse, leur manque de savoir-faire et de savoir-vivre est propre de ces rustres et arrivistes qui enveniment chaque poste dans lequel ils sont nommés par opportunisme et profonde équivoque, où ils empoisonnent chaque lieu de prestige qu’ils envahissent si sûrs d’eux de leur innommable raillerie.

Le contraste vécu dans ma jeunesse quand j’ai été reçue de manière princière par ces figures de l’art, avec cette funeste décomposition française au sein du ministère de l’Inculture, me laisse dévastée.

Je sais ce que veut dire la douleur de voir les trésors artistiques se dégrader mortellement par la mauvaise gérance des ministères.
Vous programmez d’écrire une lettre à la personne qui aurait dû s’en occuper de restaurer le musée du Louvre comme un tâche à faire avec urgence absolue ?

Cet élément aurait dû le faire immédiatement après avoir été nommée pour une tâche qui la dépasse et qu’elle n’aurait jamais dû recevoir.

J’ignore si vous adhérez à sa nomination.

La politique oblige à tous ceux qui s’adonnent à cet exercice à s’incliner et faire des compromissions, je n’ai pas été éduquée à ce type d’exercice mal nommé existentiel.

Les questions de gérance de ce gouvernement m’effraient et notre ancien ministère de la Culture s’est transformé depuis plus d’un demi-siècle en un simple lieu utilisé pour nommer des minables personnages avec des intentions politicardes et éloignées des affaires sérieuses de l’Art. C’est ainsi que notre France d’autrefois s’est transformée en un gigantesque parc des HLM délabrés en état de putréfaction.

Un assainissement bien profond que les canalisations a besoin notre chère France et sachez que ma souffrance n’a pas de fin au regard des dégâts qui produisent ces éléments néfastes au sein de mon Paris adoré.

Mon Paris, ma chère ville d’adoption et d’attache se métamorphose en ville en état presque irréversible de décomposition, de déchet entre les griffes des éléments que, si j’avais une charge politique, je mettrais dehors ipso facto à tous ces malfaisants et malfaiteurs pour nommer des véritables connaisseurs de l’Art capables d’exercer parallèlement à leur connaissances profondes des matières esthétiques, l’adroite manière de mener à bien, sa particulière gérance qui n’est ni un cabaret ni la mise en place d’un festival de musique Rap.

Celui qui devrait gérer le Ministère devrait être à l’opposé de ceux qui sortent de bas-fonds et qui s’exercent dans la pratique des coutumes et vocabulaire de la pègre.

Je vous souhaite Madame la conservatrice beaucoup de courage et je prie pour qu’un miracle politique vienne vous aider très vite, les J’imagine ce que vous devez endurer sans financements et subir ce désastre, car l’Art, mis à part qu’il est une question sublime, spirituelle et une grâce pour l’âme, nous savons que l’Art et, la peinture  en particulier  est la plus chère et la plus exigeante des arts, c’est pourquoi son exercice sans argent est de l’héroïsme, une vie sacrificielle et une entreprise vouée à l’échec sans argent.

La peinture n’exige qu’une seule chose après la maîtrise de sa connaissance : l’ARGENT.

Madame la conservatrice du musée du Louvre, je vous prie de bien vouloir compter avec notre soutien spirituel et affectif.
Je prie pour que mon pauvre Paris soit très vite libéré et redevienne le vrai Paris qu’ils nous ont usurpé.
Il devra nécessairement renaître de ses cendres.

La question angoissante qui me persécute, si pressante et dont je ne trouve pas la réponse, est… Mais quand ? !

« Seul Dieu le sait » comme le disait Lermontov.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

LA MORT EN FRANCE : POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR ESSAI VOLUME II

23 janvier, 2025 (13:35) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

COUVERTURE ESSAI LA MORT EN FRANCE VOLUME II

« Et mon père a dit un jour, celui qui n’a pas de patrie, n’a pas de sépulture…Et, il m’interdit de voyager. »

Mahmoud DARWICH

La Terre nous est étroite et autres poèmes.

 

 

 

LA MORT EN FRANCE POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR

                                                 

                                                       ESSAI

 

 

                                                VOLUME II

                        MA TORTURE FUNÉRAIRE FRANÇAISE

                                                                              2018 – 2020

TROIS ANNÉES, 36 MOIS, 1095 JOURS, 400 € = 14. 400 €

 

 

                                                                              

                                 VOLUME III ET DERNIER

 

 

 

« Et mon père a dit un jour, celui qui n’a pas de patrie, n’a pas de sépulture…Et, il m’interdit de voyager. »

Mahmoud DARWICH

La Terre nous est étroite et autres poèmes.

 

 

 

 

ARTICLE DEDIÉ AU PDG DE LA SNCF

23 janvier, 2025 (09:18) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

PANNEAU ANNULATION TRAIN VERS POISSY 18 h 53

PANNEAU ANNULATION TRAIN VERS POISSY 19 h 36

 

 

ARTICLE DÉDIÉ AU PDG DE LA SNCF

 

 

 

LES POLITICARDS MAZAMORRA

 

 

 

 

ET DES CITOYENS-MOUTONS A L’ABATTOIR

 

 

 

POISSY ET L’ENFER

 

DE TOUS SES TRANSPORTS EN COMMUN

MON DÉAMBULATEUR ÉCRASÉ PAR LE CHAUFFEUR DU BUS KEOLIS A POISSY

NON REMBOURSE DEPUIS LE 1 JANVIER 2024

 

MERCREDI 22 JANVIER 2025

 

 

 

ARTICLE DU PARISIEN

SNCF. Panne à Saint-Lazare : le trafic interrompu sur une partie de la ligne J entre Paris et les Yvelines
Mercredi 22 janvier 2025, une panne survenue à Saint-Lazare provoque l’interruption du trafic sur la ligne J entre Paris et les Yvelines.
Des difficultés au moins jusqu’à 22 heures.
Par Rédaction Paris Publié le 22 janv. 2025 à 19h13
Il va falloir faire preuve de patience. Mercredi 22 janvier 2025, vers 16h30, un incident signalé à hauteur de Saint-Lazare provoque l’interruption du trafic sur la ligne J entre la gare parisienne et Houilles-Carrières (Yvelines) dans les deux sens. Le reste de l’axe est fortement perturbé.
À lire aussi
C’est une « panne sur les installations du gestionnaire de réseaux – dysfonctionnement du système de signalisation » qui provoque ces grosses perturbations sur la ligne J ce mercredi soir, précise la SNCF sur sont compte X.
Outre l’interruption de trafic entre Saint-Lazare et Houilles-Carrières, la circulation est à la peine entre Houilles-Carrières et Mantes-la-Jolie (Yvelines) / Vernon (Eure). En attendant, la SNCF invite les voyageurs à emprunter des itinéraires de substitution.
Les difficultés devraient persister au moins jusqu’à 22h47 selon le compte de la ligne.

Chers Lecteurs,

Les « journalistes » donnent avec leurs dires totalement disparates ce qu’est la France gérée par des politicards MAZAMORRA qui se permettent de donner une vie des plus abominables aux citoyens qui sans esprit critique, faute exclusive du ministère de l’Ignorance Nationale qui a créé une masse de CITOYENS-MOUTONS qui sont soumis et en silence se laissent conduire à l’abattoir tous les jours, convaincus qu’ils sont, tous ces malheureux que ce qui nous est arrivé hier et tous les jours à la gare Saint-Lazare arrive « par un commandement divin », moi, je dirais un commandement diabolique du PDG de la SNCF qui gère de manière satanique son entreprise, et lui et tout le monde croit fermement qu’il faut rester soumis et se taire.

Comment pourraient-ils imaginer que les dysfonctionnements à répétition de la gare Saint-Lazare sont des incidents rares, non, tous les usagers de la gare Saint-Lazare savent que les dysfonctionnements sont récurrents et qu’ils ne se produisent pas par des travaux qui sont annoncés d’avance, non les dysfonctionnements qui provoquent des retards des transiliens et les annulations, sont intempestifs et récurrents.
Qu’ils ne viennent pas s’excuser avec la sempiternelle phrase qu’ils font des recherches minutieuses et que c’est une anomalie exceptionnelle.
Je connais votre gare Saint-Lazare monsieur le PDG, depuis 1990, toujours parisienne, jeune professeur d’espagnol, je devais aller travailler au lycée Saint-Exupéry à Mantes la Jolie et être au lycée à 8h !!!
Pour ce voyage journalier, je devais programmer de sortir à 4h30 du matin de chez moi !
Une fois à la gare Saint-Lazare commençaient les problèmes et que dire pour le retour !!!
1999-2025 votre gare Saint-Lazare reste au même stade : ABOMINABLE !
Une fois arrivée à Mantes la jolie, mon trajet n’était pas fini, non, il fallait encore prendre un bus et après marcher un bon trajet jusqu’au lycée, que dire après pour le retour, je dépensais presque 5 h de transport par jour, obligée à subir les mêmes attentes et les mêmes annulations !
Nuance, à présent, je n’ai pas 35 ans !!!!

Pour traverser en bonne due forme cet exploit habituel de « travail » de professeur, où ce qui comptait c’était mon endurance physique pour supporter une démarche sportive dans l’enseignement « littéraire », tous les ministères confondus se chargeaient et s’occupent maintenant de donner une vie misérable aux citoyens français.

Hier, désespérée de voir la foule à mon arrivée à la gare Saint-Lazare, au milieu de l’après-midi, de retour d’un rendez-vous médical chez mon ophtalmologiste, n’ayant pas pu trouver un taxi conventionné de retour, j’ai dû m’approcher de la gare Saint-Lazare croyant pouvoir rentrer très vite. Mais c’est fut impossible.

En regardant le panneau sans cesse, la SNCF nous annonçait le suivant dans 30 minutes, c’est debout au milieu de la foule que j’ai dû supporter quatre heures !
Au bout de ces 4 heures de torture, pour éviter le pire, je tiens à ma santé et à mon bien-être, je n’ai rien d’une martyre et d’une masochiste, tout le contraire, je n’ai plus supporté et dû faire appel aux agents de l’Assistance, les « responsables » se sont moqué de moi, et riaient de mon déambulateur et de mes réclamations de ce retard, l’un d’entre eux m’a dit : « si vous n’êtes pas contente, prenez un taxi »

Alors furieuse, je lui ai répond:

« C’est votre syndicat qui vous commande de répondre de la sorte à une personne handicapée qui ne peut plus rester debout en train d’attendre 4 heures votre train ?! Sachez que je ne serai plus jamais sensible à vos revendications et vos grèves !

Face à une désobligeance pareille de ce responsable de la SNCF, j’ai insisté auprès d’une autre fonctionnaire, elle a été très professionnelle et très sensible à mon état, j’avais la vision trouble par les gouttes que j’avais eues pour me faire l’examen de fond d’œil et je ne voyais pas clair pour essayer encore de trouver un taxi conventionné.

Elle s’en est occupée magnifiquement bien. Elle n’a pas lâché son affaire pour m’aider, et s’est activée jusqu’à réussir à me trouver un taxi, elle a pris son portable et n’a pas cessé de téléphoner les lignes parisiennes de taxis conventionnés jusqu’à trouver un qui a accepté à 9h du soir arriver me chercher au poste de personnes handicapées pour finalement me sauver et rentrer chez moi.
Je le dis publiquement, cette fonctionnaire de la SNCF m’a sauvé la vie hier soir.
Je suis arrivée à Poissy à 10 h du soir, j’étais partie de Poissy à 11 h 30 du matin, pour un rendez-vous médical à Paris à 16 h, qui n’a duré qu’une heure.
Si j’habitais Paris, je serais totalement indépendante et autonome, sans besoin de taxi conventionné et sans plus jamais savoir qu’existe  encore la pire des gares de toute la France et de toute l’UE : votre maudite gare Saint-Lazare !
Je me suis promis d’agir et cette fois-ci ce ne sera pas à la manière douce, je vous le confirme.
Cet exploit dans les transports de la gare Saint-Lazare, j’ai dû les subir quand j’étais une jeune PROFESSEUR-ESCLAVE du ministère de l’Ignorance Nationale avec BAC+8, traînée dans la boue de l’administration « éducative » par une France terrassée d’injustices et couverte d’ignominie par une honteuse gérance politique des plus misérables.

J’étais payée d’un salaire de misère, celui qui me donne à présent une retraite indécente et je me suis souvenue hier, des anciens retards pour arriver au travail et pour faire le voyage de retour chez moi,

ils étaient en 1999 les mêmes que vous nous offrez à présent en 2025 !

J’ai dû rester débout 4 heures, ce qui m’est interdit pour mon handicap aux genoux, la SNCF devrait me dédommager du prix de ma Carte Navigo que dans cette maudite commune d’enfer de Poissy n’est pas gratuite pour les vieux handicapés comme elle l’est à Paris, pour les vieux parisiens.

MONSIEUR LE PDG DE LA SNCF, VOUS NE MÉRITEZ VOTRE POSTE EN OFFRANT AUX USAGERS

FRANÇAIS, UN SERVICE DE TRANSPORT TRANSILIEN DES PLUS HUMILIANTS ET MINABLES DE

TOUTE L’EUROPE.

Je vais revendiquer mes droits pour obtenir mon retour à Paris de toute urgence, cette fois-ci ne sera pas d’une douce manière, je vous le confirme.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

« LES CHIENS ABOIENT LA CARAVANE PASSE… »

22 janvier, 2025 (12:09) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

 

 

 

        « LES CHIENS ABOIENT LA CARAVANE PASSE… »

 

 

 

1. MASCARADE SUR L’INFLATION.
2. LE PROTECTIONNISME.
3. ET LA DISCRIMINATION ABUSIVE

VIS-A-VIS DES HANDICAPÉS

 

DU MAGASIN   U

DE POISSY

 

 

Chers Lecteurs,

Quelle nouveauté nous présente le journal de ce matin !

L’extra-ordinaire l’entretien fait au PDG du magasin U.

Je m’y rendais pour faire mes courses au centre-ville de Poissy, l’enfer de Poissy Beauregard s’étend aussi à son Centre-ville, et ça n’a aucune importance, ce que je viens de recevoir de leur part et qui s’appelle « discrimination abusive » vis-à-vis de mon handicap, n’aura pas lieu une seconde fois, car je n’y irais plus jamais.

Ça tombe bien et ne me fera plus de préjudice, parce que dès à présent ma période de famine a commencé pour 12 mois, il faut bien calmer l’avidité funéraire des charognards de la mairie de Paris.
L’avidité funéraire, de l’État, il faut que les pauvres atypiques qui se soucient de donner une tombe digne à leurs morts, calment les charognards avec leur famine, tout en faisant l’équilibre improbable pour ne pas tomber au caveau à la fin de l’épargne !

Je vous le dirai en février 2026 si je reste en vie, naturellement.

Bien, cette didascalie faite, je vais à l’essentiel.

Dès mon arrivée malheureuse dans cette commune, je n’étais si handicapée, je venais d’arriver de PARIS !
C’est par l’exercice des escaliers que mon handicap s’est aggravée de manière irréversible, je marchais sans l’aide de mon déambulateur, assez costaud et joli, car muni d’un sac de courses, il est fait pour aider les vieux à rester autonomes et faire leurs courses, sauf qu’il est conçu construit en Norvège, pour que la personne handicapée l’utilise par terrain plat et non en 3ᵉ étage sans ascenseur, où 84 marches, l’attendent pour monter et descendre et, par deux fois avec les courses !

 

Ah ! La Norvège !

Il est connu de par le monde la facilité qui donnent les pays nordiques aux personnes en situation de handicap, c’est la France qui se note comme le pire des pays de l’UE pour traiter les handicapés et dès leur premier âge jusqu’à nous qui sommes déjà avec un pied dans la tombe.

Ici, dans cet immeuble de VILOGIA, je dois traîner par les marches un déambulateur de 8 kilos et rempli des courses faisant largement une cinquantaine. Il supporte jusqu’à 80 kilos de courses, mais je le redis toujours en terrain plat.

Ceci dit, depuis que ce magasin U a ouvert ses portes au Centre-ville, je devais y aller en bus, car la supérette Carrefour d’à côté m’interdit d’entrer avec mon déambulateur, pourquoi ? Selon les gérants,

« je peux VOLER leurs marchandises !!! »

« VOUS ME LAISSEZ VOTRE CHARRIOT A L’ENTRÉE ! »

S’écrie le gérant.

Je réplique que ce n’est pas un charriot et que je dois m’appuyer pour faire mes courses.
Ni ma carte de la MDPH ni mon offre d’ouvrir le sac avant de payer, ne fait de l’effet au gérant, il me dit qu’il doit respecter son « protocole ».

Et c’est depuis une année, je n’y vais plus faire mes courses dans cette supérette Carrefour.

J’allais au centre-ville de Poissy.

Le magasin U depuis un mois pratique le même système de discrimination vis-à-vis des handicapés.

Mais il y a des nuances, car j’ai rencontré des plus vieilles que moi et qui se font livrer, qui sont bien accueillies et jamais molestées à la caisse.
Bizarre non ?

Encore un autre magasin où je ne mettrais plus jamais les pieds !

Chez le magasin U, je n’ai jamais rencontré de problèmes jusqu’à il y a juste un mois qu’une nouvelle caissière a été embouchée.

Elle est d’allure très distinguée !!!

Dès qu’elle m’a vu, elle a attrapé une sorte de détestation accrue. ET… GRATUITEMENT.

Je l’évite, mais la semaine dernière, il n’y avait pas d’autre caisse ouverte, il n’y avait qu’elle aux commandes.

Une fois que j’arrive à sa caisse, elle a dit au vigile :

 

« VIENS, FOUILLE-LA ! »

 

Lui, qui à l’entrée se prend pour un agent du FBI, m’exige d’ouvrir le sac du déambulateur, j’avais les

mains occupées avec mes courses que la distinguée caissière passait à la vitesse de la fibre et je devais

les ramasser aussi vite qu’elle, alors je lui ai dit, ouvrez mon déambulateur monsieur, il est vide et si

vous voulez voir mon sac à main, ouvrez-le ! Vous ne voyez pas que je suis occupée ? »

Après tous ses désagréments, suivis d’un chapitre risible d’un théâtre de boulevard, où je dois voir la caissière qui devant toute la file d’attente met mon chèque contre la lumière comme si s’agissait d’un billet et tout le monde regarde qu’elle inspecte longuement le chèque et ma carte d’identité, c’est un jeu programmé qu’elle a l’habitude de pratiquer uniquement pour moi. Dans un mois, et depuis son arrivée, je l’ai rencontrée trois fois.

Je demande d’appeler le « responsable »

« C’est à quel sujet ? »

Au sujet de mon handicap, et de mon déambulateur que seulement depuis l’arrivée de cette caissière, je ne peux pas faire mes petites courses en paix. « Le responsable » arrive et avec des phrases visqueuses, il défend sa caissière et son protocole.

À présent, je ne poursuis plus aucune sorte de polémique. Et, avec personne.
Je laisse faire…

« Les chiens aboient et la caravane passe ».

Je sais que je suis « en France » …

Oui, vous avez raison, je serai une éternelle immigrée, personne ne m’a invitée et c’est ma faute si je suis là. Vous avez entièrement raison.
Mais il y a deux graves difficultés, je suis vieille et sans argent, donc je ne peux pas quitter le pays et vous laisser en paix !

Ils ont perdu une cliente, mais cela les indiffère, ils ont suffisamment des clients pour poursuivre leurs ventes à des prix exorbitants.

Mais , c’est une autre chose ce qui nous dit son PDG.

Selon les dires du PDG du magasin U, concernant leurs avantages tarifaires que je vais éclaircir les choses.
C’est avec ticket de caisse comme « preuve en l’espèce » que je peux affirmer que tous leurs produits sont 1 € ou plus de plus cher qu’ailleurs, et l’on ne trouve jamais des formats économiques et il y a toujours des produits manquants, cela provoque une gêne insurmontable pour une personne que pour trois produits indispensables doit revenir, par le transport en commun et de surcroît handicapée et par des bus où il y a refus de placer la rampe.

Avant de fermer cet article, je vais vous donner un exemple qui reprend la publicité que ce PDG fait de sa boutique :

1 kilo de pommes d’origine Française
5 € le kilo !
Cela fait 4 pommes.

 

C’est celle-ci sa contribution de lutte contre l’inflation ?!

 

Si lui croit qu’avec une retraite qui n’arrive même pas au Smic, on peut se payer 8 fruits et légumes par jour comme le dit la Sécurité sociale et les médecins, il est très loin de contribuer !
Alors voici ma proposition, il serait judicieux qu’il soit la CPAM et les médecins qui ne nous livrent que des bons conseils verbaux, pour nous alimenter convenablement, qu’ils nous délivrent des bons d’achat qui remplissent notre panier de vieux retraités payés avec injustice de retraites de misère.

Mais, les PDG et le gouvernement, par le moyen de leurs institutions, ils poursuivent leurs discours

dévergondés et sans gêne.

 

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

DORMANCE

20 janvier, 2025 (11:18) | Non classé | By: CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

« DONATION GAZMURI » MUSÉE D’ART MODERNE DE LA VILLE DE PARIS

 

4ème DE COUVERTURE DORMANCE