Face à un secteur funéraire hyperconcurrentiel, vampirisé par les acteurs privés et la recherche du profit, des voix s’élèvent pour soustraire le domaine de la mort à la logique du marché et sacraliser sa mission de service public.
MON ESSAI: LA MORT EN FRANCE: POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR
« Si la naissance est gratuite, pourquoi la mort devrait-elle être payante ? » : vent de révolte contre le capitalisme funéraire
LMEF-Couverture
Chers Lecteurs,
Cet article paru dans le journal l’HUMANITÉ décrit ce qui a été dénoncé par la Cour des comptes dans un Rapport en 2018 et envoyé à la Présidence, avec un résultat nul, le Président resta sourd-muet. Désormais, ni les journalistes ni la Cour des comptes ne parlent du prix exorbitant et obscène des concessions funéraires. Pourquoi ?
Parce que le prix de concessions n’est pas exigé par des entreprises, mais par l’ÉTAT FRANÇAIS qui gagne de l’argent grâce aux morts et aux familles endeuillées, nous obligeant à incinérer nos morts et ils viennent d’augmenter considérablement les prix de concessions funéraires avec le seul objectif de décourager et d’obliger tous les citoyens sans ressources à incinérer nos morts.
Je me révolte, je m’insurge contre ce diktat.
Le pouvoir politique reste muet, mais ce qi est le plus nauséabond est que la hiérarchie religieuse reste sans dire un mot.
Ils ont autorisé la crémation et optent pour le silence.
Pour éviter que la Mairie de Paris ne donne l’ordre aux fossoyeurs d’ouvrir la tombe de Maman et qu’ils n’exhument son cercueil pour l’incinérer, je dois payer maintenant 8000€
Et avec une retraite de 1000 € ?
Non, le Trésor Public qui encaisse cette faible somme d’une concession perpétuelle ne donne pas d’échelonnement.
Seuls les riches ont le PRIVILÈGE de respecter leurs morts.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
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