MIMESIS ET COM
Mercredi 22 janvier, des gendarmes sont entrés dans un Collège de Moselle pour y interpeller une jeune Burkinabée, scolarisée en troisième, et l’expulser du territoire avec sa mère et son petit frère.
Société
2min
Publié le 28 janvier 2025
Émilien Urbach
L’HUMANITÉ »
« Comme dans un mauvais remake du film de Louis Malle, le 22 janvier, une Burkinabée de 13 ans était en cours de français, au Collège de Maizières-lès-Metz (57), quand la gendarmerie a demandé à l’établissement d’isoler l’élève.
L’ordre exécuté, des agents ont interpellé l’adolescente pendant la récréation. Avec sa mère, demandeuse d’asile en procédure Dublin, et son jeune frère, lui aussi scolarisé, elle a été, dans la foulée, expulsée en Belgique où leurs empreintes digitales ont été enregistrées.
Le retour d’une sombre pratique
« Nous n’avons pas de nouvelle, s’émeut Eric Florindi du Réseau Éducation Sans Frontières de Metz. Son père est emprisonné au Burkina Faso suite au dernier coup d’État. Cette famille ne peut pas retourner là-bas. L’intervention de la police au sein d’un établissement scolaire est une pratique que l’on pensait appartenir au passé. »
En 2005, Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, avait suspendu les arrestations de jeunes scolarisés dans et aux abords des écoles, ainsi que celles de leurs parents. En 2013, Manuel Valls les avait complètement interdites dans le cadre de procédure d’éloignement.
Bruno Retailleau les rétablit avec crasse brutalité, sans doute pour répondre au très gazeux « sentiment de submersion » de la population française, évoqué, ce mardi 28 janvier, par le premier ministre. Pour RESF, « les conditions de la liberté dans un grand pays démocratique comme la France, ne peuvent et ne doivent pas être la chasse aux étrangers proposée par Monsieur Retailleau et le gouvernement de Monsieur Bayrou. »
MIMÈSIS ET « COM »
La politique sous influence pinochetiste et le retour de la Stasi ?
Chers Lecteurs,
Philippe Sollers nous avait dit que la qualité d’un livre est visible dès la première phrase.
Elle peut aussi devenir son contraire, c’est pourquoi, sans qualités un livre se dévoile dès la première phrase et nous les quittons.
La très jeune étudiante que j’étais en première année de faculté dans mon pays natal avait reçu des enseignements aussi sages et percutants
de mes professeurs de littérature. Cela fait plus d’un demi-siècle.
L’on dit que la vie est trop courte. Certes, dans les multiples discussions que j’eues avec l’écrivain Ernesto Sábato lors de ses voyages à Paris et ensuite dans nos échanges épistolaires, il m’avait dit que Milan Kundera lui avait volé ses dires : « la vie devrait se faire en deux temps, la première, faite « en brouillon ».
Je partage entièrement cette vision existentielle. Sauf que nous n’en disposons point de la seconde et nous restons submergés dans les affres de nos erreurs et finissons aux abysses du brouillon d’une vie incorrigible.
Les brouillons sont l‘échafaudage sur lequel se fait l’exercice improbable d’une œuvre future qui se veut parfaite et qui doit être complète et terminée au plus haut degré, mais à différence de l’art d’une création dont nous sommes les seuls maître-démiurges, notre misérable vie humaine ne nous appartient qu’à moitié ou rien du tout, car insérés dans « la société du mépris » (Axel Honneth) nous ne sommes que des pions d’un jeu d’échecs totalement déséquilibré et curieusement immaitrisable.
Nous ne pouvons pas détruire le brouillon et quand nous arrive la clairvoyance certaine qu’il faut détruire le croquis, il nous fait résistance, la pire des résistances est celle qu’il oppose face au temps, il reste indélébile à tout jamais. Il n’y aura pas d’œuvre terminée dans la perfection.
J’ai pris du temps à me décider à allumer de mon ordinateur pour écrire cet article.
Quand on vit dans un dictature et que les agents de l’Etat travaillent uniquement pour faire de leur mieux dans la chasse des mots, et sont aux aguets des mots qui circulent dans l’aire virtuel, tout devient conflit, ils créent de faux conflits fabriqués de toutes pièces, ils ont les maîtres d’un terrain de préférence détectés sur les réseaux sociaux ; je me suis désinscrite du dernier et je me suis interdis moi-même toute réinscription ultérieure, parce qu’ils sont tous en matière de qualité et de dangerosité, bien pires que le transport en commun.
Quand on vit en dictature les mots deviennent pour les laquais de l’Etat source de conflit et la littérature non fictionnelle se voit entourée d’interdits. Ils ne sont ni de littérateurs ni de juges sensibles aux mots. Ils ont un rôle d’inspecteurs, de chasseurs, il revient la Stasi dans toute sa splendeur.
Je vois les militaires pinochetistes de partout. C’est un syndrome je sais, mais ici en France, c’est une mimesis de pacotille pour « faire de la com »
Quand on s’adonne à la critique sociétale on ne va pas intervenir dans une création fictionnelle qui est son contraire. L’on s’attache à la réalité la plus véridique, l’on repère les preuves en l’espèce les plus probantes et l’on exclue toute subjectivité exacerbée, sans pour autant exclure toute trace d’expérience personnelle, il nous faut travailler le mieux que possible notre attache à ne dire que la vérité, rien que la vérité.
Je crois que maintenant nous ne pouvons pas dire que toute époque passée était bien meilleure que l’actuelle, tout est relatif. Cependant il y a eu des périodes en France, par temps de paix, où venir vivre en France était une merveilleuse idée de réalisation existentielle, la période d’entre les deux guerres, elle fut mon modèle et mon héritage familial qui m’a fait fuir mon pays natal pour faire de Paris ma ville d’adoption.
Pour ce seul motif, je me prends la liberté de dire ce que ces générations obéissantes comme des laquais à l’Etat, elles ignorent et dont j’ai le droit de cité de parler sans aucun parti pris. J’exige pour ce motif ma liberté de parole et que mes mots ne soient jamais tergiversés.
Tout ce liminaire pour vous parler d’un nouveau phénomène de « com politicarde » ; je me suis dit tiens ! des reflets pinochetistes arrivèrent en France en 2025 !
Mon père, le peintre Hernán Gazmuri arriva à Paris en 1928, il avait 28 ans, il arriva par ses propres moyens
pécuniaires pour étudier dans l’Atelier de Lhote, il arriva à Paris uniquement pour devenir peintre.
Moi, je fais pareillement, non pour apprendre, car à différence de mon père, j’avais déjà été formée par lui avec le privilège comme il me l’avait enseigné de ne pas être obligée à subir de misères comme lui les avait souffertes à son époque pour appréhender les « invariants plastiques », parce que à la fin de son enseignement dans l’atelier de Lhote, il s’est vu attrapé par la pire des périodes d’avant la Seconde guerre mondiale l’époque de la récession et c’est là qui débuta sa perte.
Bref, la vie pour un artiste à l’époque d’entre les deux guerres était l’idéal pour qu’un artiste-peintre puisse vivre à Paris.
La fin des années 79 fut la fin d’une génération d’excellence ; il a pris fin l’élite qui dirigea le monde de
l’art, et c’est là que la France perdit tout son rayonnement.
Ma faute fut une faute d’ignorance. Comment une jeune aurait pu imaginer que le socle d’une solide culture pourrait s’effacer après la disparition des quelques hommes d’excellence qui dès leur force de pensée dirigeaient le pays ?
Je me souviens que dès que commencèrent les problèmes administratifs, pour moi incompréhensibles, je me heurtais à une société inimaginable pour celle que j’étais.
Récemment diplômée de professeur, sortie de l’atelier de mon père décédé, et croyant trouver un refuge spirituel en France pour faire de Paris ma vie de travail et d’artiste. Ils ne furent pas « les français » qui me decevaient non, c’est l’administration qui m’effraya.
Je me suis dit, mais qu’est-ce que je suis venue chercher ici ?!
À chaque tentative d’insertion dans mes deux domaines l’un pour « gagner mon pain» et le second d’artiste-peintre étaient voués à l’échec ârce que programmé par les mafias.
Et, je n’étais pas seule, j’avais une vieille Maman sans retraite parce que pianiste, telle était totalement à ma charge, j’étais tel qu’un homme seul et chef de foyer, ma responsabilité était grandiose, ma « bohème « je ne l’ai vécue que dans ma pensée, elle était une bohème fictionnelle, je ne pouvais pas faire ce que je voulais et chaque pas pour avancer dans mes projets, je devais le surveiller pour ne pas marcher sur de terres mouvantes. La vie de Maman était compromise. Mon second domaine de compétence était, elle l’est, elle le sera toujours la peinture. L’administration française ne voulait pas me reconnaître comme peintre. Je trouvais des obstacles crétins et insurmontables de stupidité, et d’incohérences. J’ai essayé nonobstant , mais toujours sans succès. Tout fut en vain.
Alors René Huyghe m’a dit : « voyez-vous que la France n’est pas un bouquet de roses, la France n’est plus celle qui avait connu votre père, hélas ! ».
Tout ce liminaire pour vous parler d’un nouveau phénomène de « com – politicarde » alors je me suis
dit tiens ! des reflets pinochetistes arrivèrent en France en 2025 ?!
Il est sorti dans toute la presse écrite et audiovisuelle qu’une petite collégienne fut arrachée de force par la police qui est aller la chercher à son école pour l’expulser de la France avec sa famille.
Les médias ont dit qu’elle n’avait que quatorze ans.
Aussitôt commença le Théâtre du Gouvernement, acte I.
L’on nous a dit que la Ministre de l’Education de l’Ignorance Nationale avait aussitôt écrit pour réprimander ses collègues et envoyé les rappels à la loi ! Interdiction formelle d’agir de la sorte !
Une fois réprimandés tous ses collègues, surement qu’ils allèrent déjeuner ensemble. C ’est nous qui restâmes ahuris.
Une nouvelle étape de cette fantasmagorie venait de s’achever.
Mais ne soyez pas inquiets!
Il y aura une enorme réforme au sein de l’Education de l’Ignorance Nationale, il paraît qu’on programme décourter les vacances en pleine canicule !
Encore une grande réforme intellectuelle qui fera rayonner la France!
Cette reforme consistera dans la mise en place d’ un nouveau programme de vacances.
Génial non?
Un abominable acte d’un théâtre nauséabond qui ne servit à rien qu’à nous rappeler combien a dû être dur et insupportable pour ces générations passées, des vies râtées, des vies vécues dans la peur de l’arrivée intempestive des agents de l’État qui ne veulent que de l’ordre, de l’ordre et de l’ordre.
Nous aussi nous voulons de l’ordre !!!!
Nous voulons et nous exigeons
La fin des injustices qui sont créés par l’Etat, la fin des bailleurs sociaux délinquants qui commentent des crimes abominables !
Imaginez ce que veut dire pour un locataire qui survit avec des misères d’argent mensuel que parfois n’arrivent même pas au Smic et qui se voit assommé et persécuté par un bailleur social qui le réclame de trop dépenser et de payer ipso facto des dépenses qu’il n’a jamais faites !!!
Je parle des smicards, des retraités qui paient difficilement leur loyer en dépit des aides APL, les minimes entrées d’argent sont terriblement basses pour assumer ces factures inventées.
Si nous sommes locataires des HLM c’est uniquement parce que nos ressources de survie son minimes.
JAMAIS, lisez moi bien, JAMAIS auparavant les bailleurs ne se permirent d’inventer des factures dites de
« dépassement des charges ».
Ceci n’existe point.
Et il devra avoir un soulèvement national.
J’appelle à nous insurger tous ensemble pour que ces fausses factures soient interdites.
Il doit y avoir un effacement général à titre national.
Et ces bailleurs sanctionnés.
Programmer un jugement comme le réclament certains « collectifs de locataires » est pour moi inopérant car les compteurs n’existent point.
J’ai déjà eu plusieurs entretiens avec des huissiers.
Ils se refusent à faire des visites fiction, car ils travaillent comme les avocats avec l’appui des « preuves en l’espèce », or en absence des compteurs individuels, aucun huissier ne se prête à faire des expertises dans le vide ; ils connaissent les bailleurs sociaux et ils déclinent toute intervention.
Moi, je survis dans la famine, je ne paierai JAMAIS des charges inexistantes.
J’ai un programme de vie strict et austère, donc je surveille au millimètre près mes dépenses, je vis comme au Moyen-Age, je n’ai aucun électroménager, donc mes dépenses d’énergie sont minimes, à tel point mes dépenses sont minimes que l’Enedis et le GRDF m’ont dit qu’ils n’avaient jamais vu une locataire qui dépense aussi peu d’énergie.
J’ai 8€ de consommation de gaz, et 15 € de consommation d’électricité mensuels.
Avec l’abonnement et les taxes, je ne paie que 20 € de gaz par mois, et 29 € d’électricité.
Ces deux dépenses minimes d’énergie sont la preuve en l’espèce qu’il est impossible que je puisse avoir un dépassement d’eau froide ou de chauffage, car le chauffage est COLLECTIF et quand VILOGIA le déclenche ou quand il l’arrête ; il nous est impossible de l’arrêter en hiver ou de le prolonger.
C’est VILOIGIA le seul maître du chauffage.
Je n‘ai jamais eu de retards ni d’impayés.
Je paie mes loyers et mes factures, jamais je n’eus des créanciers à mes trousses.
Alors VILOGIA devra arrêter sa persécution. Arrêtez votre crétinisme !
Je ne suis pas venue en France pour devenir la CIBLE des vicieuses et les laisser envenimer le minime espace et temps de vie qui me reste pour le vivre en paix !
Et tous les locataires désabusés devraient suivre mon exemple et faire pareillement !
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
Write a comment
You need to login to post comments!