CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LETTRE A L’ASSASSIN DE MAMAN « LE MÉDECIN TRAÎTRE-TANT » – 18 0CTOBRE 2013-18 OCTOBRE 2024

16 octobre, 2024 (11:07) | Non classé

2013 juste avant l’assassinat.           CLARA avant son mariage .CLARA portrait par le peintre Hernán GAZMURI

 

 

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LETTRE A L’ASSASSIN DE MAMAN

« La mort révèle l’amour, c’est l’inconsolable qui pleure l’irremplaçable »

Vladimir JANKELEVITCH

 

Maman et moi, juste avant l’assassinat 2013

 

À vous, le « Médecin Traître- Tant »

À vous l’Assassin N°1 de Maman,

Cela fait onze années que vous avez réussi à nous séparer.

Cela fait onze années, qu’un 18 octobre 2013, j’eus Maman dans mes bras, pour la dernière fois, pour qu’étouffée, regardant le néant qui s’ouvrait à elle comme un immense gouffre qui lui donna épouvante finale après l’agonie indicible que vous lui avez donnée la mort avec votre refus de soins prémédité avec des « circonstances aggravantes » vous avez réussi votre programme d’aider votre amie « logeuse » et qu’on puisse ainsi me déloger, c’est si facile à comprendre, « une fois morte la mère, il sera si facile déloger de force la fille ».

Votre manœuvre criminelle, votre crime réussi,  les gens qui vous connaissaient l’ont su.

Après avoir mis en terre Maman, une dame de bons sentiments qui avait connu Maman et qui savait de mon amour pour elle, sans peur, elle est venue me rendre visite pour me le dire en toute confidentialité.

Votre femme était une amie intime de « la logeuse », et vous avez laissé Maman sans soins avec la préméditation de la tuer, son infarctus fut pour vous « du pain béni » comme l’on dit, l’opportunité régalienne d’exécuter facilement votre crime ; personne ne doute des compétences des médecins, personne ne peut croire qu’un monstre comme vous l’êtes, garde en soi une pensée « diabolique », définition que des professionnels sérieux, vous ont qualifié à m’entendre et à lire mon livre. Oui, vous êtes d’une nature tordue et « diabolique ».

Ah ! Comment lutter contre l’imaginaire collectif ?!

En France, les médecins sont admirés ; leurs longues années d’études font croire aux gens qu’ils sont des dieux. C’est une des principales fautes de la France qui se trouve incrustée dans l’imaginaire collectif.

J’étais soumise dans une souffrance terrible, je n’avais pas de famille autour de moi, et par force, avec toute la force de mon caractère heureusement hérité de mon père, non de Maman qui était douce, silencieuse, si aérienne, et lumineuse qui se présentait dans la vie une CIBLE parfaite pour qu’on abuse de sa délicatesse .

(je viens de lire sur le web, à propos des Basques, qu’ils sont « brutalement francs et brutalement honnêtes » excellente définition de ma génétique basque, à laquelle je suis si heureuse d’appartenir, nous disons la vérité, parce que notre sens de l’honneur est notre principale vertu, tout ce qu’à vous, vous fait défaut, c’est pourquoi , je dois vous démasquer et vous nomme ASSASSIN. Ce que j’ai crié le jour où j’ai dû me présenter seule devant le « Conseil du Désordre ». Vous, qui êtes un monstre lâche, vous n’êtes allé à la convocation, vous n’aviez pas eu le courage de vous présenter et avec envoyé votre crétine et misérable avocate « du Moyen-Orient » habituées qu’elles le sont aux mensonges a essayée par écrit de me dévaloriser disant que j’étais une débile et retardée qui ne « voulait que ma mère avec son grand âge, ne meure, je ne voulais qu’elle ne meure ».

Seule une femme en dehors de la réalité, une folle, elle peut imaginer que ses vieux parents sont éternels, j’ai été éduqué par mon père dès mes seize ans à me débrouiller seule parce qu’ils m’ont fait naître tard dans leurs vies et j’étais seule dans la vie pour me défendre, ils l’ont réussi, voici cette lettre.

Je ne vais pas rouvrir ma défense, mon Livre-Script CLARA dit tout, c’est l’ouverture de la boite de Pandore.

Je devais me ressaisir pour rester en bonne santé et en vie, pour venger la souffrance de Maman.

Vous devez être banni.

Vous, en lui refusant les soins, en vous efforçant pour qu’elle ait une agonie indicible de huit jours, privée sauvagement de soins, et privée de l’opération dont elle avait si besoin pour lui éviter la souffrance, vous avez perpétré un crime qui devra devenir connu de par le monde.

Je ferai de mon Livre-Script CLARA une vidéo-cinéma.

J’ai trop attendu.

Grâce aux outils qui nous donnent cette « drôle d’époque » et grâce à mon talent et mon travail acharné, j’arriverai cette année.

Il faut vivre avec son époque, disait André Lhote, cette devise doit s’appliquer à tout ordre des choses, non seulement pour l’application des théories de l’Art pictural.

Les gens ne lisent point.

Seule l’élite, un secteur réduit de nos sociétés, s’adonnent à la quiétude et s’entourent volontairement du silence qui nous exige lire ou écrire.

En revanche, face à une vidéo YouTube, les gens se précipitent pour « regarder », il est si facile, tout y est, on met en exergue le récit fait parole et l’image remplace la lecture des plus de 300 Pp. Que rares personnes liront, ils disent « n’avoir pas le temps ».

Mon cinéma ne les excusera point de « ne pas savoir ».

Et, vous avez tout fait grâce à vos privilèges de faux « médecin » c’est pourquoi je vous ai nommé « Le Médecin Traître-Tant » vous passerez à l’histoire comme Traître.

Pourquoi je vous ai nommé TRAÎTRE ?

Parce que je vous ai confié le corps de Maman sans vous connaître et vous avez profité de ce jour fatidique de son infarctus pour la trahir, lui tourner diaboliquement le dos et la laisser souffrante jusqu’a sa mort.

Rappelez-vous que je suis allée chercher à votre Cabinet le Certificat médical Post mortem qui démentait les mensonges de vos amis complices de l’hôpital.

Je vous l’ai dit face à face, que vous aviez tué Maman, après que j’eus ce certificat médical qui forcement disait la vérité sur la bonne santé de Maman le jour de son infarctus, et qui laissait par terre les mensonges scandaleux du Conseil du Désordre.

Tous les médecins que j’ai consultés après la mort de Maman m’ont corroboré que si Maman était en promenade au café avec moi, précisément la veille de son infarctus, il était impossible qu’elle puisse être dans un état dégradé qui annonçait sa mort !

Un infarctus est « un accident » qui arrive soudainement aussi chez une jeune personne et en bonne santé.

Le témoin oculaire a une importance capitale dans tout jugement pour assassinat.

Je le suis.

Et le témoin oculaire sera le principal acteur dans le dévoilement de la vérité.

J’ai trop attendu.

Vous avez été l’assassin N°1, le principal, qui à l’aide aussi de vos trois amis et complices hospitaliers, m’ont tué Maman.

Cet hôpital semi-privé, le pire de cet arrondissement, où de mon propre  chef, en vous désobéissant, j’ai emmené maman in extremis.

Vous avez œuvré pour que Maman finisse de respirer et que notre binôme mère-fille prenne fin, ce binôme inséparable que nous fûmes alla de la naissance à la tombe…Je me charge depuis, pour qu’il reste vivant par-delà la vie et la mort.

Vous le savez que vous êtes coupable.

Cela vous persécutera jusqu’à l’heureux instant où vous mourrez, le monde va se libérer du monstre que vous êtes, ce moment arrivera inéluctablement.

La mort avec la guerre de vos semblables qui ont décimé Gaza et maintenant le Liban n’ont pas seulement tué des innocents, et depuis 1948, mais affreusement à présent, ils ont obtenu LA BANALISATION DE LA MORT !

Cet effet mortifère est le singulier de notre époque, ça tout le monde le dit, « avant » il n’y avait pas cet autre monstre, le terrorisme, « avant » on vivait en paix, mais ils ont fait naître un monstre, ils se regardent face à face ces deux monstres, les experts sont pessimistes, ils ne voient pas l’issue, parce que le monde est lâche.

Moi, je dis fort que les assassins doivent être fusillés.

Quand on le fera, l’on sera libérés.

Et la guerre à Gaza et au Liban finiront toutes les deux.

Je le redis, cette horrible guerre a provoqué un mal supplémentaire terrible, il a fait que les gens s’habituent à la MORT, ces sanguinaires du Moyen-Orient du « peuple élu pour tuer », ils ont obtenu la banalisation de la mort.

LA MORT pour les gens, elle ne comporte plus rien de terrible, la Mort a cessé d’être un cas de rupture scandaleuse au sein de l’humain.

J’ai dû me faire violence pour vous écrire cette lettre ouverte avant la date de la mort de Maman, le 18 octobre.

J’ai dû vaincre le dégoût.

Je la publie avant parce que je fermerai mon ordinateur et je serais occupée au cimetière.

Il n’y a qu’une seule manière d’en finir.

Maman était contre la peine de mort.

Elle me disait que c’était trop facile et que priver une personne de liberté et le laisser enfermée à perpétuité était la pire des punitions.

« […] Un individu est-il pernicieux ? Alors, on l’élimine et s’est fini. C’est ce que j’appelle une bonne action. Pensez combien il est pire pour la société que cet individu continue à distiller son venin et qu’au lieu de l’éliminer l’on veuille contrecarrer son action en faisant appel aux anonymes, médisance et d’autres bassesses similaires, en ce qui me concerne, je dois confesser que maintenant, je regrette n’avoir mieux profité du temps de ma liberté, en liquidant six ou sept types que je connais. »

Ernesto SABATO

LE TUNNEL (Pp. 62)

Moi non, il n’y a pas d’excuse que de dire qu’il peut y avoir des « erreurs de procédure » et qu’on peut passer à la condamnation erronée, non, quand on a les preuves criantes, ces « preuves en l’espèce » indubitable de vérité d’un assassinat, il faut que l’assassin paie la faute la plus chargée d’épouvante gravité parce qu’irréparable, car tuer un être humain est un SCANDALE.

Maman me disait qu’elle était partisane de pour laisser l’assassin privé de liberté au cachot à vie et l’obliger à faire des travaux d’utilité publique.

Donc, vous devriez être enfermé dans un cachot à perpétuité, et n’avoir pour lit qu’un lit d’hôpital dur et froid, comme celui où Maman agonisât cinq jours durant, un lit qui fut un cercueil ouvert où vous l’avez laissé se nécroser à vif sans sédatifs.

Vous serez puni par mes écrits et mon film.

L’assassinat de Maman vous persécutera éternellement.

Carmen Florence GAZMURI CHERNIAK

 

 

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