LES PROBLEMES DE LA CRÉATION ET DU JUGEMENT ESTHÉTIQUE DANS CETTE « SOCIETÉ DU MÉPRIS »- LIMINAIRE
LES PROBLÈMES DE LA CRÉATION
ET
DU JUGEMENT ESTHÉTIQUE
DANS CETTE « SOCIÉTÉ DU MÉPRIS »
LIMINAIRE
De l’expérience d’artiste-peintre de métier.
Dans cette « société du mépris » et de « Lutte pour la reconnaissance » il va falloir bien faire la distinction entre « peintre professionnel » celui qui est inscrit à l’URSSAF et qui « vend » et qui est « indépendant financièrement, et celui qui comme moi-même travaille sans ressources de manière vivant en ermite et qui pratique et poursuit sa création picturale de manière héroïque en parfait solitaire ; il doit être considéré par sa connaissance profonde du métier de peintre un
PEINTRE DE MÉTIER.
L’artiste-peintre, suivi par le poète, est sans conteste celui qui subît de plein fouet les vices de cette société du mépris, (Axel Honneth), non seulement face au fait incontestable de se voir démuni d’appuis et des ressources pour développer son art ; un des plus chers qui n’existent et qui doit se financer lui-même, mais du point de vue social, il ne trouvera que mépris, jalousie et sadisme au sein d’une société qui face aux vraies valeurs soutenues par un innocent qui croit encore aux valeurs qui jadis faisaient la grandeur de la France, cette société du mépris le reçoit comme un attentat à la culture du laid, de l’injuste et du siège de la prostitution de la peinture ; parce qu’ arriver chez cette société en brandissant le drapeau de la vérité plastique, ne peut être reçu que comme un attentat chez les ignorants.
Cette situation est venue s’aggraver au moment de la disparition en 1979 de celui qui créa le monde des galeries d’art, Daniel- Henry-Khanweiler, cependant la France et tout particulièrement Paris, donnaient des preuves de corruption, une dizaine d’années avant la disparition du grand maître, ce phénomène fut constaté par lui-même, et il l’a dit dans tous les entretiens, exprimant sa vive réprobation, parce que cette nouvelle vague des nouveaux galeristes entamait tous les principes austères qu’il créa et imposa dans sas propre galerie. Sa galerie était faite à son image personnelle : une profonde connaissance des choses de l’art et une sauterie à toute épreuve, il gratifiât d’abord « ses peintres » ne se laissant que le nécessaire pour lui.
Quelques-uns des éléments nuisibles de cette époque parisienne, sont ceux qui restent en place de nos jours : la demande de rétribution financière aux artistes avant même d’exposer, certaines galeries me demandèrent 4500 € pour louer leurs murs une semaine, je devais me charger d’organiser un cocktail, éditer à mes frais des cartes d’invitation, et aussi passer contrat avec un journaliste, etc., donc je devais me métamorphoser en mon propre agent artistique, pour satisfaire l’avidité commerciale d’un escroc qui officiait comme un des pires mafieux ; je m’épargne les commentaires vis-à-vis d’une telle escroquerie et modalité immonde.
La société française avait changé de fond en comble, cette prostitution de l’art pictural laissa les portes grandes ouvertes à une société composée principalement des nouveaux riches, les seuls à se sentir à l’aise dans ce monde où régnait l’ignorance des principes fondamentaux de la vraie peinture, ce qui les rendait incapables de donner un jugement esthétique de valeur des toiles exposées.
Concernant l’aspect financier, cette société des nouveaux riches était la seule strate sociale en mesure d’investir dans l’achat des toiles de ces peintres de pacotille à l’image des galeristes qui les exposaient.
Ce terrible nouveau fait sociétal fut tristement constaté par Khanweiler lui-même, il n’y a que se référer aux enregistrements de Radio France et à son livre Mes galeries et mes peintres.
« [… ) En définitive, même si brusquement une toile que vous avez achetée en 1930 vaut dix fois son prix en 1931, le peintre en profite en 1932 car tout a monté.
– Évidement, ou même immédiatement, en 1931, s’il a affaire à un marchand honnete. Mais pour ce qui est de moi, en tout cas, il y a bien des années et des dizaines d’années que je n’ai plus de contrat avec les peintres ; c’est devenu une affaire de bonne foi, simplement, simplement une bonne entente amicale sans aucun contrat, sans rien d’écrit pas un mot.
– vous n’imposez même pas une quantité des toiles ?
– S’il y a des marchands qui font ça, ce sont des malfaiteurs que l’on devrait fussiller. C’est une chose abominable.
-Vous prenez donc le risque que le peintre ne vous donne aucune toile pendant un an.
–Mais bien sûr, bien sûr.
-Ou pendant huit mois ?
–Mais bien sûr. Enfin, quoi, quel est le but de telles ententes quand elles existent ? Le but est que le peintre puisse travailler sans souci matériel, c’est tout.
Si on lui impose une quantité des toiles, alors tout est fini. Je vous dis : je trouve tout cela absolument criminel.
- « J’ose espérer que cette pratique est peu répandue »
Daniel Henry Khanweiler
Mes galeries et mes peintres (Pp. 112-113)
Voici ma réponse :
Maître, recevez mon message de désespoir vers là-bas dans l’au-delà ou vous êtes, cher maître avec tous ceux de votre génération où je compte permis cette élite mon père et maître le peintre Hernán Gazmuri à qui je dois tout ce que je suis, lui qui recevait « la « révélation de la peinture moderne française » en 1928, à Paris, rue d’Odessa, dans l’Atelier Libre d’André Lhote .
Ce langage est le mien, je l’ai fait mien depuis mon adolescence quand l’intellect formé, je suis entrée dans l’Atelier Libre du peintre Hernán Gazmuri créé à la manière de Lhote pour devenir moi-même peintre de métier.
Cette féroce critique contre la prostitution des marchands est symptomatique chez Khanweiler, elle marque et défini une nouvelle époque qui n’a fait qu’accroître et s’amplifier dans une direction des plus néfastes, cette époque vicieuse s’est définitivement installée en France et de par le monde, avec une mondialisation qui contribua à approfondir son socle infesté.
Cette situation est devenue invivable pour les peintres de valeur.
Le signe indubitable de l’ignorance, n’est que la conséquence de l’absence de théories et des maîtres.
L’écart abyssal s’est accru entre les peintres qui voulaient poursuivre leur voie de perfection et une société de l’art corrompue par la mauvaise gestion du « commerce de l’art », entre les mains de ceux qui commencèrent à proliférer sans suivre l’exemple de Khanweiler, coupant toute possibilité d’une prise en main égale à celle qui avait crée, donc la France s’est vue brutalement privée de poursuivre dans la lignée d’un héritage qui aurait été grandiose et toujours au profit des artistes peintres.
Cette nouvelle époque à fait table rase des bienfaits de la création de Khanweiler, et une nouvelle étape se créa, basé sur l’ignorance, la valeur marchande au profit unique de galeristes ignorants de principes basiques de l’art pictural, et à ce socle de boue, est venu se greffer l’absence des maîtres, où la nouvelle génération des jeunes peintres, trouva une symbiose parfaite dans les appuis d’État sans connaissance aucune des choses de l’art.
« l’État a été toujours incompétent en matière d’art ».
Et, les appuis commerciaux de nouveaux galeristes qui les accueillirent dans ce nouveau commerce où les deux parties trouvaient une entente d’égale à égale dans l’ignorance et les principes de la déhontée prostitution de l’art pictural.
A la fin des années soixante dix-neuf où la génération appuyée par Daniel-Henry Khanweiler disparaissait et que cette époque romantique laissait la place à dévergondés qui prirent la place de celui qui créa les galeries instaurant un monde de soutien vrai, beau et juste, basé principalement dans un « commerce d’art à la manière de son créateur, d’une part basée dans des connaissances de l’art et de la philosophie de l’art des plus solides et d’autre part dans la plus sévère d’austérités commerciales. Rappelons-nous que Khanweiler paya un artiste pour son manuscrit avant même qu’il ne l’écrive.
Tous ses détails qui à simple vue paraîtraient insignifiants sont pour le contexte et ambiance artistique qui régnait en France, la mise en place des valeurs qui avaient une transcendance solide.
Vu de l’extérieur et observé de l’étrange, ce contexte pouvait inciter des âmes naïves à faire une entreprise folle, propre seulement d’autres esprits pris d’une démence artistique à toute épreuve.
C’est la mienne.
Je suis arrivée en France par mes propres moyens financiers, j’ai dilapidé tout l’argent qui me laissa mon père et maître, il faut insister sur le fait que d’une part j’ai renoncé à ma vie des plus confortables que j’avais au Chili, pour venir vers l’inconnu m’installer avec ma mère à Paris, ma ville d’attache que je voulais faire mienne, ma ville d’adoption, où à présent les autorités m’interdisent le retour en HLM !!!!!!!!!!
Pour concrétiser mon arrivée en France, j’ai pris tout l’argent qui me laissa mon père en héritage.
Il s’agissait de tout le travail d’une vie de sacrifice, car il n’a jamais vécu financièrement de son art, mais de toute une vie consacrée à la enseignement de l’Histoire de l’art, du dessin et de peinture au sein de l’Université, tâche qu’il exerça entre 1942 date où il fonda l’Institut de Pédagogie au sein de la UTE d’État de Santiago du Chili, et 1973 , date de sa retraite.
Je suis venue en France « en mission artistique » comme définit l’Académicien René Huygue mon entreprise, ma folle entreprise artistique !
Quel était mon but ?
Finir avec la fausse esthétique où l’officialité chilienne plaça faussement le peintre Hernn Gazmuri, au sein d’un groupe de peintres des années vingt qui arrivèrent en France en qualité de boursiers de l’État chilien, et qui ennemis intellectuels du peintre H. Gazmuri persécutèrent sa vie durant le cataloguant faussement de peintre boursier et collé à un groupe de « peintres-touristes » comme les qualifia Gazmuri, qui aussitôt arrivés à Paris, demandèrent le billet de retour, incapables de faire face et d’assimiler les rudes exigences de l’Atelier.
Il s’agissait d’une question fortuite des dates, que l’officialité chilienne de l’époque et mème celle de nos jours, profite à sa guise pour fausser la biographie et l’esthétique du peintre H. Gazmuri.
Mais, la vérité resta indélébile dans l’Article en date de 1973 qui publia Hernán Gazmuri dans le journal :
Las Últimas Noticias.
BOURSE TORTUEUSE
Article de H.G. Bourse Tortueuse
« Je n’ai jamais été boursier de l’État chilien je suis arrivée à Paris avec mes propres et faibles ressources pécuniaires ».
Tout a été dit. Et moi, j’ai écrit un livre pour défendre sa vie et son œuvre
Le peintre Hernan Gazmuri, : l’Héroïsme du peintre victime d’une infamie
Ce livre je dois le rééditer en édition corrigée et augmentée, mais il me manque encore de l’argent pour le faire comme il se doit.
Il fut le mensonge monumental du Chili contre mon père que grâce à ma « mission artistique, » j’ai pu enfin effacer et le placer ad vitam æternam dans la place qu’il méritait, entrer comme peintre d’esthétique de l’École de Paris et former partie pour compléter les Collections de l’École de Paris, et obtenir encore une fois de l’Académicien René Huyghe l’éloge et la confirmation de la place qu’il méritait.
« Grâce à la Donation Gazmuri, la France complété ses Collections de l’École de Paris »
René Huygue
1982.
J’ai réussi mon entreprise, qui n’était autre que de placer son œuvre capitale eau Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, et faire effective LA DONATION GAZMURI qui la veuve du peintre Clara Cherniak, veuve GAZMURI, ma mère, offrait en cadeau à la France pour son héritage culturel.
L’HOMMAGE A ANDRÉ LHOTE
LE NU JAUNE
C’est ma mère, et non moi qui a rendu des Services Eminents à la France, or si dans les documents officiels du Musé, c’est mon qui y est inscrit n’est qu’une simple formalité administrative parce que ma mère détestait de se montere en public, et elle me chargea de la répresenter.
Nous savons que selon la convention de Berne, la seule propriétaire des oeuvres d’un artiste est sa veuve de son vivant et durant cent ans, ensuite après son décès les oeuvres passent en division égale entre sas descendance s’il y en a.
Rien de cette loi, ne fut respecté par l’offocialité chilienne qui spolia ma mère la laissant dépuilmllée de tout son héritage pictural. La fraude de faux « achat-vente » passera à l’histoire grâce à mon livre que j’ai publié en 2005
Pour lheure, l’ancienne édition ,je l’ai donné en « Donation » au Musée d’art Moderne de Moscou.
Bien fait.
Ma réponse au mépris est faite en 2017.
Oui, une folle entreprise où je me suis appauvrie et où le succès pour sauver le nom de mon père et maître s’est vue couronnée de succès artistique car le peintre Hernán Gazmuri fut exposé en 1983 aux Galeries Permanentes cote à cotre de son maître André Lhote et tous les peintres de l’École de Paris, et ensuite il fut reconnu officiellement par le Ministère de la Culture comme peintre qui appartient esthétiquement à l’École de Paris et qui a fait son entrée depuis au Patrimoine de la France. Je me suis vue remplie d’orgueil intellectuel pour mon maître et père qui m’a tout donné et à qui je lui dois tout, la solide connaissance des « Invariants plastique d’André Lhote.
En revanche, ma vie personnelle et d’artiste-peintre sombre dans le désespoir le plus total, démunie de ressources pour développer mes projets picturaux et d’écriture, 1000€ mensuels privent de mener une vie décente, on peut à peine survivre au jour le jour, car la misère qui m’entoure est absolue et elle restera irréversible sans un mécène qui prenne en charge toute ma production.
On pourrait se demander la raison de mon invisibilité.
Elle est insérée dans l’argumentation ici exposée.
Las références de ma formation picturale et le fait de savoir qui a été mon maître, je suis la seule disciple que laissa le peintre Hernan Gazmuri, au lieu de qu’elles me gratifient pour trouver un mécène, elles m’ont desservie.
Cette situation de mépris sociétal, est totalement en accord avec les idées des mafieux, ils ont une peur terrible qui les fait frémir, c’est pourquoi à chaque tentative de les convaincre, ils appliquent le silence, ils ne répondent pas mes lettres et je reste invisible.
Le peintre Hernan Gazmuri a donné son enseignement à ses élèves, mais aucun n’a poursuivi son esthétique pour le considérer DISCIPLES, j’ai su que des doctorats sur un peintre qui avait étudié dans son Atelier, le Chili le considère « disciple », ceci est une erreur monstrueuse et va à l’encontre de la vérité qui doit s’imposer dans le monde de l’Art.
L’année dernière on m’a contacté pour me demander si je garde en ma possession des renseignements sur ce peintre, car sur le site dédié à la mémoire d’Hernán Gazmuri il ne trouvait RIEN.
Je lui ai répondu que je n’en avais rien parce qu’il n’a jamais été « disciple » de Gazmuri, car mon père l’avait accueilli dans son atelier et lui avait conseillé de quitter le Chili, mais ce peintre une fois venu en France s’est consacré à GRIFFONNER, il s’est écarté de fond en comble de l’enseignement reçu dans l’atelier de Gazmuri, donc il ne peut être considéré son disciple sous aucun prétexte, on n’observe la moindre trace de l’École de Paris. Et il n’a pas suivi les enseignements des « Invariants plastiques. »
Il faut comprendre qu’avoir le projet obtus que de vouloir le faire disciple aux motifs d’une thèse ou de lui apporter de la valeur le greffant de force à l’enseignement de Hernán Gazmuri est une turpitude et une violation des plus basses de l’intégrité esthétique de Gazmuri ; je m’opposerai de manière catégorique à tout nouveau mensonge de la sorte.
Un disciple est celui qui poursuivit l’héritage qu’un maître a déposé en lui, il y aura des évolutions naturellement, il pourra difficilement le dépasser, nonobstant le viol absolu, vers un abstrait des griffonnages est sans conteste de la pure imposture esthétique, d’accès facile au regard de quiconque a une infime expérience de la vraie peinture. Ce chapitre développé, je le considère définitivement clos.
La suite : LES PROBLÈMES DE LA CRÉATION ESTHÉTIQUE.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
Write a comment
You need to login to post comments!