CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LE SI CONDITIONNEL ET LES MINISTERES EN FRANCE…

23 mars, 2025 (09:44) | Non classé

 

LE DONATION GAZMURI

 

SERVICES ÉMINENTS RENDUS A LA FRANCE PAR CLARA CHERNIAK -GAZMURI VEUVE DU PEINTRE HERNÁN GAZMURI  QUI EST ENTRE DANS LE PATRIMOINE DE LA FRANCE EN 1983

AU MUSÉE D’ART MODERNE DE LA VILLE DE PARIS EN 1980

 

 

 

 

LE SI CONDITIONNEL

 

 

 

CE QUE JE CROIS

 

 

 

Chers Lecteurs,

Je crois qu’une personne qui est adoptée par un pays est en possession d’une vision plus approfondie des crimes et des délits qui se produisent au sein de son pays d’adoption. Du point de vue juridique, un enfant adopté a les mêmes droits qu’un enfant biologique.

Quand on arrive à la fin de notre parcours existentiel, on doit s’accorder encore plus des droits invisibles, le principal est le droit à vivre en paix, il est, me semble-t-il, un droit inviolable et invisible.

La jeunesse peut supporter et reste en droit d’entreprendre des luttes, la vieillesse ne peut rien pardonner, la chronologie dicte sa loi et je la fais respecter à la lettre. Je ne supporte aucune entrave à ma liberté et je suis en droit d’exiger du respect, si d’aucuns le violent je reste de marbre. Des mesures de protection individuelle s’imposent.

Ce système de vie doit s’appliquer pour notre vie dans la cité.
Le SI conditionnel apparaît quand des faits qui violent la loi, sont permis par le contexte politique, ils abîment l’idée, l’honneur, la transcendance de celui qui nous a adopté. Dans le cas précis que je vais évoquer dans ce court article parle des faits politiques qui ont été traités vendredi dernier dans la presse et commentés sur une chaîne.
Devenir par loi, une » citoyenne adoptive » de la France ordonne des droits et des devoirs.

La violation de nos droits arrive quand nous faisons preuve de faiblesse, le moyen le plus propice pour que « des personnes sans qualité » nous attaquent.
La faiblesse qu’ils observent n’en est pas une, ce sont eux qui croient voir chez nous cette faute de l’esprit.
La seule faiblesse exogène et factuelle est le manque d’argent.

Quand nous sommes appauvris, arrive chez nous une tragédie.

Le manque d’argent nous prive de nos droits, de nos choix et de notre liberté.

On a beau à être remplis des diplômes, si des tiers de l’État, se sont chargés de nous entourer d’interdits et d’échecs, le résultat financier sera catastrophique et irréversible, je n’ai pas lutté en l’an 2000 pour redresser la situation, parce que ma lutte aurait dû être menée devant le tribunal administratif et personne ne gagne contre les fonctionnaires d’État.

« L’État a toujours raison, même s’il a tort »

C’est la réponse qui m’a donné un avocat qui s’est refusé à me défendre contre l’Éducation Nationale. Soit. C’est du passé.

Cette fausse faiblesse sortie d’un appauvrissement, c’est un fardeau impossible de remédier à moins qui nous arrive un miracle. Je n’y crois plus.

Cette analyse concerne la sphère privée entourée des SI au conditionnel.
Revenons aux faits politiques.
Ils concernent la sphère publique que nous subissons en tant que citoyens français.

Nous sommes en train de vivre en dictature, une dictature invisible. Ah, j’entends déjà me répondre : « si vous saviez ce que c’est que de vivre dans un pays dictatorial ! », je leur réponds, j’en connais.

J’ai fui un pays en dictature et non avec le statut de « réfugiée politique », non, détrompez-vous, je suis arrivée avec Maman, avec des « visas de touristes ! » et avec nos propres moyens pécuniaires.

Donc, nous n’avons bénéficié d’aucun avantage financier.

J’ai dû me battre comme une lionne pour défendre maman et obtenir seule ce que les « réfugiés » reçoivent en cadeau sans rien faire !

Dans un pays dictatorial, Si l’on reste caché et SI l’on se tait, rien ne nous arrive.

En revanche, SI l’on rouspète, si l’on critique, si l’on publie, SI nous parlons en critiquant des faits politiques et SI nous parlons avec la vérité, nous serons sanctionnés, cela voudra dire que nous sommes dans un pays dictatorial.

C’est ce qui se passe en France depuis…

Donc, je suis obligée à écrire avec des périphrases et des figures se style qui feront comprendre bon nombre des choses, mais qui ne pourront pas être sanctionnées, parce que rien ne sera dit comme il se doit en respectant l’écriture de la vérité.

Quand je suis arrivée en France, dans les années 80, j’étais amoureuse de la France, j’avais eu une formation livresque et je la vivais, par procuration avant d’arriver, car mon père qui avait été disciple du peintre André Lhote dans les années 28 à Paris, m’avait formé en regardant vers Paris, Paris était pour moi la France, et jusqu’à présent, c’est la seule idée qui reste chez moi intacte.

Mais, ô combien des personnes sans qualité détruisirent Paris, et d’autres aussi incompétentes se préparent déjà pour s’asseoir triomphants dans le trône qui ne devrait jamais leur être attribué, mais que voulez-vous ? Le bataillon d’ignorants, qui ne connaissent pas le passé de la France, ils laissent faire… Ils sont une portée soumisse qui le gouvernement manipule à sa guise.

Combien seront ceux qui mettront une digue pour interdire les hordes de la honte qui continueront à violer Paris ?

Les idées malruciennes nourrirent ma jeunesse.

Je suis arrivée comme me l’a dit L’Académicien René Huyghe « en mission artistique », certes, je n’avais qu’un seul but, installer à Paris l’œuvre capital de mon père et c’est ma mère qui a rendu des Services Éminents à la France et non moi-même ; je dois insister toujours sur ce fait juridique de la plus haute importance, c’est la veuve du peintre la seule héritière de l’œuvre de son mari artiste, et seulement au moment de sa mort que sa descendance peut obtenir les droits d’héritage qui leur reviennent en toute justice, donc si les documents de « La Donation Gazmuri » sont à mon nom cela n’est qu’une question administrative, parce que Maman ne voulait pas réaliser aucune démarche et elle m’avait chargé de faire tout en son nom. Le seul document qu’elle a fait d’elle-même est un document juridique délivré par notre avocate chilienne avant de faire le don à la France et avant notre départ qui statue que la donation au Musée est interdite de vente et d’aliénation.

Pour le reste, elle aurait dû bénéficier du respect, et que du traitement que lui a donné post mortem l’administration française !!!

Un pays libre et capable d’arborer un passé rayonnant et un présent de richesse culturelle, (ce qu’à la France actuelle ne possède point et qu’on le lui a ôté toute grandeur), ne supporterai jamais que des ministères aussi importants que celui qui représente l’Art du pays soit confié entre les mains des cyniques et ignares.

Je suis devenue la spectatrice ahurie des faits politiques insoutenables.

Il me fut pénible regarder la réjouissance stupide et impudique, la grossièreté des mots et des actes de corruption, oh combien crédibles, qui finirent par m’accabler de honte et d’une immense tristesse pour mon pays d’adoption ; cette France transformée et humiliée par ceux qui la gouvernent, me laissa dépourvue de moyens rhétoriques pour exprimer ma déchéance.

Tous mes efforts pour devenir citoyenne parisienne et artiste insérée dans mon pays d’adoption où je suis venue chercher une adoption d’artiste se virent piétinés dans un marécage de putréfaction.
C’est ce qui est devenue « la culture » dans mon pays d’adoption.

Je suis maintenant dépourvue de liberté de pouvoir employer des SI douteux et au conditionnel ; maintenant, je dois exprimer mon absence du moindre doute sur la véracité des accusations des tiers.
Une chose est certaine, celle ou celui qui dispose d’une fortune volée aux citoyens, sera en mesure de se payer des avocats qui défendront les faits et l’accusé face aux juges, espérons qu’ils seront dotés d’une déontologie sans faille, nous ne pouvons pas le savoir d’avance, nous le saurons au moment de la décision de justice et quand la presse voudra bien nous la communiquer.

Il est indubitable que si les juges dictent la sentence juste, ils feront appel… Mais, le verdict initial restera, je ne peux pas en douter, comme la réponse incontestable d’une décision de justice qui viendra réparer le déshonneur que des ignares impudiques et prostitués commirent contre la France. Viol et saccage culturel ignominieux que des personnes sans qualité osèrent profaner sans vergogne et impunément contre mon « pays d’adoption ».

 

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

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