CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LE MINISTÈRE DE L’IGNORANCE NATIONALE

8 décembre, 2024 (13:27) | Non classé

 

    LES PROFESSEURS FRANÇAIS

 

 

                    PAYÉS À 1700 €

                               ET 

 

          AVEC 3 MOIS DE RETARD !

 

Chers Lecteurs,

 

 

Vendredi dernier j’ai écouté l’entretien qu’une chaîne a bien voulu nous donner en exclusivité, un collègue syndicaliste, dénonçait la catastrophe où se noie l’Éducation Nationale de l’Ignorance qui soumet les professeurs de secondaire à la dictature qui dure depuis des décennies.

Le collègue professeur de Lettres ouvre la boite de Pandore, les professeurs débutants avec Bac+ 5  ont un salaire de 1700€.

La situation d’un esclave qui a « passé » le Capes, verra une légère augmentation et ce qu’il gagnera sera la sécurité d’un poste d’esclavage ad vitam aeternam.

J’étais aux abois, j’allais interpeller les fonctionnaires minables du rectorat qui sont en vacances dans leurs bureaux, mon argument était de poids: « Mesdames, je suis chef de foyer, je ne peux pas survivre sans que mon salaire ne me soit payé à la fin du mois comme tout les monde! »

Elles me répondaient avec affront: « Vous attendez ! Et comment font les autres? »

Je raconte en détail cette abominable situation dans mes MEMOIRES. 

J’ai pris connaissance que des jeunes débutantes, dès qu’elles constatèrent ce qui serai leur vie de professeurs, au regard de cette méprise concernant le statut, le reatrd pour la réception de leur paie, et la stagnation de s b as salaires et la difficulté journalière qui les impose l’exercice de la profession, elles quittèrent l’enseignement; j’ai lu la déclaration d’une d’entre elles qui a dit, dans la presse: » je préfère aller travailler à l’usine à me laisser exploiter par l’Education Nationale ».

Je la félicite, tout comme j’encourage de ne pas exercer dans l’enseignement à tout professeur qui croit qui pourra construire une vie stable en exerçant au sein de cette institution infecte.

Ma faute est d’avoir été très prétentieuse et confiée dans ma formation d’élite et mes compétences, mais je me disais aussi, comment aurais-je pu deviner que la France avait un ministère formé par des gens « sans qualités » qui fonctionnent par des décrets-diktats proposés par une dictature. Je venais d’en fuir une dictature, or comment aurais-je pu imaginer que je venais m’insérer dans la pire de dictatures liée à l’éducation?

Non, ce n’était pas ma faute d’avoir eu confiance en moi-même; la jeunesse ne peut pas être défaitiste avant de vivre, c’est l’expérience de vie qui nous transforme en personnes clairvoyantes, mais cette lucidité arrive bien tardivement, quand notre âge si avancé ne nous permet pas de corriger nos erreurs, ni de refaire une vie malheureuses par la faute d’un système, par la faute des mafias, par la force aussi des éléments à la marge qui déterminent ce que nous sommes; ces composantes restent à la marge, nous ne sommes pas maîtres de notre destin, parce que nous avons été écrasés par un ministère qui devrait être sanctionné par un système politique capable de faire une révolution, mais tous les politicards ont des « intérêts crées » dans ce ministère. 

La Secrétaire de l’Académicien René.Huyghe  qui m’avait fait l’amitié de rester à mes cotés assidûment avec ses sages conseils pour sinon réussir, au moins, pour ne pas aggraver ma fragile situation de salariée avec une Maman âgée à charge, elle était visionnaire de ce qui pouvait avoir de dangereux dans ma vie de parisienne qui débutait dans le monde du travail, oui, Michèlle m’avait conseillé de quitter l’Education Nationale, elle m’avait dit: « Tout ce que vous faites sera inutile, vous ne connaissez pas cette confrérie, ils ne changeront jamais, tous vos efforts pour que la situation change sera vouée à l’échec, les gérants du Rectorat sont tous des francs-maçons, ils se protègent entre eux cet tout élément extérieur qui essaiera de s’intégrer, s’il ne forme pas partie de leur confrérie luttera en vain pour être accepté ».

Je n’ai pas suivi ses conseils et j’ai été punie, pour avoir eu trop de confiance en moi, ce qui est logique chez tout bon professionnel, et c’est ainsi que j’ai débuté  et que j’ai fini ma vie en France en étant une vive démonstration du mythe de Sisyphe.

Mes idéaux attachés à l’enseignement que j’aimais avec une conviction absolue et qui formaient partie de tout mon idéal existentiel, m’interdisaient d’envisager ma démission; il y avait une autre question déterminante, à mon arrivée à Paris, j’étais tout récemment sortie avec un succès complet de ma formation de Pédagogue en Espagnol à la faculté de la U.T.E (Université Technique d’État)  de Santiago, au sein de l’Institut de Pédagogie qui avait été fondé en 1942 par mon père, comment aurais-je pu démissionner de ma formation de professeur de secondaire quand  j’ai été guidée, conseillée et insérée dans la voie de l’enseignement pour gagner mon pain, précisément par mon père? !

Le fait de le penser est une folie et le faire, un sacrilège !

Ceci s’appelle trahison et la traitrise est le vice que je hais le plus, je suis née au sein d’une famille où la vertu la plus importante est le sens de l’honneur.

 Le succès personnel et ma promesse faite à Papa que je serai professeur, influencèrent pour que contre toute l’adversité de ce ministère criminel, je reste têtue, fidèle et sans cesser ma lutte jusqu’à la fin, en l’année 2000, et forcé par la maladie de Maman.

Quand j’ai réalisé ma première inscription au sein de ce ministère c’était en l’année 1989, date où j’ai obtenu ma naturalisation française, il fallait être française pour avoir le droit de s’inscrire dans l’enseignement public. Il fallait être Française pour s’inscrire dans les listes d’attribution pour obtenir une HLM! 

A présent quiconque arrive obtient tout gratuitement…

J’ai dû traverser difficilement toutes ses étapes imposées par l’administration française: l’obtention de ma carte de résident privilégié liée à la preuve de travailler et d’assumer entièrement la charge de ma mère, sans recevoir RIEN de l’État, faire preuve de louer en totale indépendance un logent pour nous deux, « passer » les équivalences en Sorbonne, réussir avec succès l’obtention de deux diplômes français, toutes ses « obligations » je les ai réussies, mais le ministère de l’Ignorance Nationale a tout balayé et piétiné sur mes résultats d’excellence, ils récompensent la médiocrité, et censurent l’excellence, cet élément existentiel d’une personne les enrage.

 Les médiocres agissent influencés par leurs complexes d’infériorité. 

La psychiatrie n’est pas mon domaine de compétence, et je ne suis pas professeur de criminologie, donc je ne peux que faire la description et l’analyse détaillé de mes échecs français qui sont le produit exclusif du ministère de l’Ignorance Nationale.

 Ils sont au plus bas du consensus mondial !

Voila la châtiment qu’ils ont gagné.

Les professeurs fuient l’enseignement, le gouvernement manque de professeurs et ils seront en déficit pour toujours, rien ne changera parce que les mafieux se renouvellent et ils sont les éternels garants de la survie de la mafia.

J’ai pris ma revanche pour pouvoir survivre. 

Je ne laisserai jamais mon combat de survie, jamais, rien ni personne ne pourra m’anéantir quand bien même le ministère a gagné, certes, ils ont gagné en me plantant un ZERO au Capes, me laissant avec une retraite  de misère,  mais je n’ai pas claudiqué.

Ils voulurent m’anéantir pour que dépourvue de tout ce qui forme partie d’une vie quotidienne stable, je me suicide comme bon nombre de professeurs d’espagnol, ou que je cesse d’écrire.

Ces deux objectifs, ont été très mal calculés !

Parce qu’e la mafia  ignore qui je suis !

Qu’il s’agisse de la mafia de l’E.N. ou des gérantes de l’HLM ignorèrent qui j’étais et qui je suis, mais elles commencent maintenant à le savoir par mes actes.

Une petite qui sort sans Bac, et qui commence sa vie laboral comme vendeuse ou avec un poste au sein d’une usine débute avec 1700€, le même salaire d’un professionnel à part entière qui a fait un cursus universitaire de cinq ans, si ceci ne se sait pas à l’étranger, il ya quelque chose qui tourne très mal dans un monde où tout se sait instantanément où qu’on se trouve…

Pour ce qi est de la peinture, Michèlle m’avait aussi prévenue quie mon combat serait rude. Elle l’&avait dit: « en France  elles qi réussissent en peinture ce sont les femmes mariées ou qui ont une fortune personnelle ».

Certes, je le savait d’avantage par mon père qui avait constaté en 1928 que la culture était entretenue par l’élite française, des femmes qui ont le loisir de s’adonner aux activités culturelles et elles étaient les pionnières dans le maintient des événements culturels, et je vous en prie, ne les confondez pas avec ces femmes méprisables, ces politicardes qui,  telles que plantes rampantes dans un monde  qui ne les appartient pas s’incrustent sans avoir de droits et d’où elles devraient être délogées.

 Rene Huygue m’avait dit: « voyez -vous…la France n’est pas un bouquet de roses! » Hélas !

Et Claude Manceron tout à mes débuts m’avait dit deux choses de la plus haute importance quand j’allais mal: « Comment vous traite la France et vous continuez sans faille ! Vous allez avoir une très belle vie en France, je vous le dis, je suis voyant avec ma barbe ».

Il y a eu quelque chose qui s’est produite et qui a très mal tourné, parce que la prophétie s’est noyée dans des eaux troubles.

 

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

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