CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LA PEINTURE ET MOI – MA PARTICIPATION SUR FACEBOOK

23 juin, 2024 (20:22) | Non classé

 

 

MA PARTICIPATION SUR FACEBOOK

LA PEINTURE ET MOI

LE PEINTRE HERNÁN GAZMURI DANS L’ATELIER D’ANDRÉ LHOTE -PARIS 1928  HERNÁN GAZMURI DANS L’ATELIER DE LHOTE 193

 

L’on m’a posé une question ontologique très difficile de répondre par l’intéressée, parce que ce sont les experts en peinture, déjà morts, hélas ! Les seuls qui devraient me juger et leur répondre.

« Pourquoi n’avez-vous pas eu de réponse ni de succès avec votre art ? »

Je suis tentée de dire des choses interdites par l’éducation et la bien séance.

Il suffira de dire que depuis la disparition d’André Lhote, Malraux, et de Daniel-Henry KAHNWEILER, nous sommes orphelins.

Je n’ai plus mon père et maître en peinture depuis 1979.

Oh combien ils ont parlé, écrit, enseigné, sur ce que la vraie peinture veut dire.

Je ne donne plus de leçons de peinture gratuites, mon enseignement a été un luxe que j’eus de première main chez moi.

Une seule vérité m’est permise de dire, elle est universelle. L’art véritable, et la peinture en particulier, est l’art le plus difficile et aussi obstacles si le peintre le plus cher.

Le peintre, depuis la disparition des messines, rencontrera des obstacles insurmontables, s’il n’est pas défendu par un mécène ou s’il ne possède point des ressources personnelles, il lui sera impossible de développer son art pictural.

Moi, je fais des sacrifices surhumains,.

Avant, il y avait le clergé et les rois.

Ils protégeaient les peintres.

Aujourd’hui ce sont les industriels qui ne connaissent rien de la vraie peinture.

À cet obstacle majeur, se greffent les intérêts créés, les mafias de l’art, les partis politiques qui accaparent des lieux, bourses, et ils interdisent le développement de celui ou de celle qui comme une feuille au vent, n’est de nulle part, et qui n’appartient à personnelles.

Moi-même.

Le peintre, à différence d’un interprète, c’est lui le seul acteur et responsable de sa création.

Il est un éternel solitaire.

Et la peinture n’est que silence.

La peinture est exigeante.

Tout d’abord, elle exige un minimum d’espace.

Je me bats comme une lionne toute seule pour déménager de cette HLM. Et que qu’ensuite l’administration ne me jette encore une nouvelle fois dans une HLM de 16 M2, ou je n’ai pas pu mettre qu’un lit, une table et une chaise.

J’ai dû passer 9 années sans pouvoir peindre, quel succès pour les SERPENTS !

« De toute façon la Gazmuri va bientôt mourir, t’as vu l’âge qu’elle a ?

70 ans !

« Chez nous » on ne donne pas des HLM spacieux à des vieilles de 70 ans qui n‘ont pas enfanté, elle est seule, un studio et basta !

Elles me disent cela tous les jours.

Pauvre France

Pauvre idiote, qui croyait, moi… en 1980.

La peinture m’exige de l’argent pour acheter des toiles, des tubes de couleur, de l’essence de térébenthine.

Et des pinceaux.

C’est fini l’époque de Picasso, quand il pouvait échanger une toile pour du matériel de peinture.

Et, avant de fermer ce récit public, il y a dans la jungle de cette « Société du mépris » (Axel HONNETH) une série d’exemplaires atteints des vices les plus abjects :

Jalousie.

Sadisme.

Arrivistes.

Ressentis sociaux, les plus nocifs.

Ils vous guettent sans cesse pour vous bloquer la voie.

Ils savent que je ne leur ferai aucune résistance.

Je leur tourne le dos.

Je continue mon travail.

Et, tout cas, si je n’ai pas dé réponse, je mettrai très bientôt tout mon travail bien à l’abri. Loin, très loin d’ici…   » quelque part dans l’inachevé »

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

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