CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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INTRODUCTION LA MORT EN FRANCE : POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR – ESSAI – VOLUME II PARLONS CHIFFRES

23 février, 2025 (10:55) | Non classé

 

 

COUVERTURE ESSAI VOLUME II LA MORT EN FRANCE

 

 

LA MORT EN FRANCE : POLITIQUE FUNÉRAIRE DE LA TERREUR

 

                                       ESSAI  – VOLUME II

 

                                       INTRODUCTION

 

Témoignage sans concessions d’un périple en solitaire pour donner une tombe digne à sa mère, ne possédant qu’une retraite dite « au seuil de pauvreté » de 830€ mensuels, Carmen Florence Gazmuri-Cherniak fait la description d’un périple tortueux et indigne, une véritable torture qui s’avère humaine, mais à laquelle elle s’est soumise pour une durée de trois années en obéissant aux demandes officielles des décrets funéraires français qui établit par « décret sacré » les prix exorbitants des pompes funèbres et des concessions funéraires. Nous assistons à ce que veut dire pour une personne que de se voir obligée à assister à trois inhumations, trois exhumations avec les correspondants changements qu’impose l’achat de cercueils de sa mère ; débutant par un enterrement précipité dans le dernier emplacement du cimetière que l’État réserve aux pauvres, aux indigents pour qu’ils enterrent « provisoirement » ses morts. Ce terrain se trouve à la fin du cimetière, c’est là qui sont enterrés les pauvres, ces terrains destinés aux pauvres où l’État français loue des tombes provisoires pour cinq années et une journée ; délai artificiel pour déloger ensuite la dépouille du mort en toute légalité, pour jeter ensuite le cercueil aux flammes ou à l’acide si la famille ne dispose pas d’argent pour lui donner une tombe digne, c’est celui-ci qui aurait été le sort de la dépouille de sa mère, si Nadezhda n’avait pas décidé de se sacrifier pour accéder aux exigences funéraires mercantiles de l’État français. C’est le même sort que l’État français octroie des « morts de la rue » et à tous les indigents français.

L’autrice a dû  déplacer le cercueil de sa mère de la tombe « provisoire » après les cinq années et une journée soumise à des privations chaque fois plus strictes qui ne prenaient pas fin, une fois expiré le délai de la location de la « tombe provisoire » que l’État exécute comme si la concession funéraire était soumise aux mêmes lois mercantiles d’une vulgaire HLM ; l’autrice a trouvé un autre cimetière où encore sont vendues des « concessions perpétuelles », où elle décide, sans d’autre revenu que sa retraite de 830€, d’acheter une concession perpétuelle, mais dont elle n’a pu, dans un premier temps, que payer pour dix années. Elle se voit contrainte à payer un deuxième cercueil et à payer l’exhumation, et une nouvelle inhumation encore « en pleine terre », en attendant de pouvoir payer la construction du caveau et la pierre tombale. Après six mois de recherche, elle trouve enfin une société de pompes funèbres qui accepte de lui octroyer plus de 3 mois de délais pour payer la construction du caveau ; ce nouveau contrat, le troisième et le dernier, lui exige de payer encore 400€ mensuels pendant dix-neuf mois ; pour enfin construire la tombe digne pour sa mère ; ce paiement mensuel qui lui prend la moitié de sa retraite, tout comme les années précédentes, lui demande de poursuivre encore des privations surhumaines, car il ne lui reste que 150€ mensuels pour son usage personnel ; elle ne peut que manger dix jours par mois, le reste du mois, elle survit à l’aide du Clinutren. 

Nous assistons au quotidien de vie de Carmen et à la description en détail de la nouvelle exhumation, à l’achat d’un troisième cercueil, cette fois-ci dit « sarcophage », obligatoire si un transport en avion s’avérait possible et à l’attente de 48h, le temps exigé pour la construction du caveau pour deux personnes et, enfin une fois le caveau construit, se déroule la troisième et dernière inhumation et la pose de la pierre tombale.

La description en détail de trois années de famine donnent la prise de conscience de ce que l’État français oblige aux familles des morts sans revenus ; nous prenons connaissance de la liste des prix exorbitants des concessions funéraires perpétuelles et des prix imposés par les pompes funèbres françaises ; en dépit d’avoir enfin construit une tombe digne pour sa mère, après la traversée de trois années de misère, privations et angoisses de tous les instants, une nouvelle exigence mercantile lui exige la Mairie de Paris, elle doit payer la somme de 8279.53€ au Trésor Public, pour s’acquitter du solde exigé pour que la tombe de sa mère ne soit pas « reprise » en toute légalité par la Mairie de Paris, et pour interdire que le cercueil de sa mère, ne soit délogé et jeté à l’incinération.

Carmen Florence Gazmuri-Cherniak doit obligatoirement répondre « comme tout le monde » qui  veut une concession perpétuelle et, s’acquitter du paiement exigé par la Marie de Paris de la somme qui doit être soldée de son premier versement de 600€ pour seuls 10 ans de la concession funéraire perpétuelle.

L’autrice de cet essai enjoint un changement de la loi des Décrets funéraires, sa thèse est la suivante : si cet argent doit obligatoirement être payé au Trésor Public, en une seule fois, et par chèque banque, sans aucune possibilité d’un paiement mensuel, car l’État ne permet aucun échelonnement et, si la loi fiscale permet le paiement des impôts sur le revenu par échelonnement aux citoyens qui ne peuvent payer leurs impôts en une seule fois ; cette même loi doit s’appliquer aux personnes à faibles revenus, or les indigents, c’est un cas à part, et quand ils doivent payer des concessions funéraires pour leurs morts, suivant cette logique juridique et mercantile, les citoyens exonérés de l’impôt sur le revenu, ne doivent pas payer la concession perpétuelle.

Ce changement de loi des décrets funéraires doit aller de pair avec les exigences du Trésor Public qui n’est pas un organisme décideur.

L’autrice propose qu’une fois la loi modifiée, l’État exige l’application stricte aux participants de ce réseau qui accomplit les travaux funéraires. Les familles qui le demandent, motivées par leurs convictions personnelles doivent bénéficier de cette loi d’achat desdites concessions funéraires qui doivent être vendues suivant le même barème exigé par la loi d’impôt sur le revenu.

L’État doit exiger la totalité du paiement des concessions funéraires uniquement aux familles solvables et exonérer les familles qui éventuellement exigent une tombe perpétuelle pour leurs morts ; prenant en considération que cette nécessité est de moins en moins demandée ; d’une part, au regard du mépris généralisé vis-à-vis des morts, et d’autre part, de l’absence d’une configuration mentale attachée au religieux, ce changement de la loi concernant la vente des concessions funéraires ne provoquera jamais un déséquilibre budgétaire à l’État Français.

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