CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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GAZA ET LE LIBAN – EXIGEONS LA PAIX!

5 octobre, 2024 (14:13) | Non classé

 

 

 

 

GAZA ET LE LIBAN

MÉMOIRES ma vie littératurisée du Chili à la France

Mon père, le peintre Hernán GAZMURI, m’enseigna dès mes seize ans à devenir autogestionnaire et à me défendre seule, à marcher dans la vie en femme diplômée et indépendante parce qu’il ne serait pas toujours à mes côtés pour me protéger et être toujours mon garde de corps, rôle qu’il ne cessa jamais d’exercer, j’étais pour lui un trésor.

Il m’enseigna à être toujours de côté des pauvres et démunis.

Quand j’étais toute petite, je me rappelle qu’il me tenait la main, je n’avais pas plus de trois ou quatre ans, nous allions vers le théâtre Municipal, il m’emmena constamment au concert et au ballet, nous passâmes vers une rue dans laquelle dans le porche, dormaient deux petits enfants misérables l’un contre l’autre, et il s’arrêta et me dit : « regarde ces pauvres petits ils dorment à la rue, rappelle-toi éternellement tout ce que tu as, un lit, un toit, de la nourriture, des parents qui t’aiment, ils n’ont rien, tu es une privilégiée »

Je ne l’ai jamais oublié et je crois m’être constamment conduit avec dignité politique, je ne l’ai jamais trahi.

Je n’ai jamais manqué de rien de son vivant.

Ma vie changea dès mon arrivée en France.

La France m’a dépouillée de tout, mon pays d’adoption n’a pas reconnu ma profession gagne-pain et a piétiné sur mes travaux d’artiste peintre, et le pire des crimes qu’ils ont commis à mon encontre est l’invisibilité vis-à-vis de mon travail pictural, sachant que j’expose de première main l’héritage français de la plus prestigieuse École de peinture moderne Française, c’est peut-être précisément pour ça qu’on me laisse marginale, parce que personne de nous jours, ne peut se vanter d’être l’héritière de l’École de Paris et pour m’abattre, à la manière des plus vulgaires et sadiques des fonctionnaires de l’E. N., ceux qui puissants depuis leur grade des fonctionnaires, m’enfoncèrent dans la misère.

Les puissants qui agissent en « agents d’artistes-peintre » avec un copieux carnet d’adresses qui leur permet d’aider les artistes à vendre, ils m’ignorent.

Me laisser marginale et dans l’ombre est la meilleure manière de me barrer le passage, les barbelés de leur mépris leur permettent, me laissant à la marge, de vendre bien la liste de leurs protégés.

C’est fut ainsi, ceux qui ont à leur avoir tous les moyens de m’aider à développer mon art pictural, ne répondent pas mes lettres et leur silence et aveuglement volontaire face à mes toiles, me dit qu’ils sont aussi rustres et maîtrisables que ces petits fonctionnaires, en dépit de leur haute position sociale et de leur culture.

Nous savons que ni la classe sociale ni la culture n’épargnent la bassesse d’esprit.

Je leur réponds ici publiquement que leur mépris ne va pas m’amoindrir, ce qui m’a donné le disciple d’André LHOTE, le peintre Hernán GAZMURI sacré et ce savoir pictural est si ancré chez moi qu’il m’est impossible de ne pas peindre en dépit que pour l’achat d’une toile, je sois obligée à des privations inhumaines.

Je suis devenue avec mes deux travaux artistiques, la peinture et la poésie, une femme invisible par l’œuvré funeste et sadique des puissants et je suis devenue une retraitée misérable par l’œuvre dévergondée de sadisme et méchanceté des fonctionnaires de l’Éducation Nationale qui choisirent le mépris par jalousie, il n’était pas possible qu’une « chilienne » puisse savoir plus qu’eux en matière de pédagogie, il fallait me faire taire, comment était-il possible que mes élèves réussirent leur BAC d’espagnol et que ceux d’autres professeurs échouèrent…Il fallait m’abattre et ils réussirent facilement, rien de mieux que me refuser la titularisation, un ZÉRO est la marque indélébile de leur abus de pouvoir qui possède l’administration pour nuire un professionnel et lui assurer une retraite de misère dans ses vieux jours.

Soit.

Ils gagnèrent.

Je n’allais pas leur faire un procès administratif, je n’avais ni argent ni le temps.

Mais, ils n’ont pas réussi à me taire dans mon espace privé, ils perdirent un professer d’espagnol d’excellence, mais mon pouvoir est la maîtrise de la parole, c’est un pouvoir indestructible, ils restèrent comme des vieux sadiques et grisâtres, des misérables tortionnaires et imperméables à l’art littéraire qui ennuient les générations d’élèves qui détestent l’espagnol parce que mal enseigné.

Dans l’espace public, celle que je suis éduquée par mon père, je ne peux me taire face au génocide palestinien, et à présent face à cette nouvelle agression contre les Libanais.

Leur massacre m’accable et impuissante pour les aider j’écris.

Quelle faible contribution !

Je participe avec mes mots.

Les journalistes ne cessent de passeur leur publicité, ils ont leur pays de prédilection, j’affiche les miens. Ni Gaza ni le Liban n’ont pas des « protecteurs » qui leur donnent des armes ni des moyens de défense.

Je ne m’inquiète jamais pour les riches, je me soucie des pauvres.

Il faut plaider pour la paix.

Nous savons que si le peuple élu arrête la colonisation de la Cisjordanie et rend les terres volées, le terrorisme cessera et ils auront la paix.

Si le Peuple élu, rend les terres usurpées illégalement contre tous les traités internationaux, ils récupéraient un peu de leur honneur perdu.

Mais, ceci est un rêve.

Entre temps, j’écris, parce que si un jour arrive un miracle qui abatte ces trois sanguinaires, je serais déjà enterrée, entre temps, j’écris et j’affiche ces deux drapeaux en priant pour que les souffrances des Gazaouis et des Libanais prennent fin et que dans la conscience des hommes bons se réveille une flamme qui arrive à illuminer les esprits encore en sommeil.

Levons-nous pour réclamer la liberté de ces deux peuples humiliés, massacrés, pillés, meurtris, soumis à la dégradation la plus abominable de l’inhumain, les tortionnaires qui ont été les producteurs de destruction doivent cesser leur massacre et tout de suite.

L’arrestation de ces sanguinaires est une mesure que les organismes de pouvoir international doivent prendre avec un caractère d’urgence absolue pour stopper les guerres.

Au lieu de voir cette unique mesure en place, la terre restituée, la création d’un État pour les Palestiniens, et la protection pour le Liban, nous devons regarder ce vieux bon pour être mis de force dans un EHPAD poursuivre le don d’armes meurtrières avec une nonchalance grotesque, aux fins que le massacre ne prenne jamais fin.

Encore et encore, exigeons la fin de la colonisation, source de terrorisme, et la restitution des terres usurpées, la mise en place d’un traité qui octroie l’indépendance des Palestiniens, et… ils auront la paix.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

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