FÊTE DES MERES? EN FRANCE?
FETE DES MERES ?
EN FRANCE ?
« Ces villages misérables,
Cette nature pauvre et nue…
Terre natale de la patience,
Le pays du peuple russe.
TYUTCHEV
Ces villages pauvres
Chers Lecteurs,
Le jour de la Mère est ce dimanche 29 mai 2022.
J’allume la télévision pour savoir si le Donbass …
La première nouvelle qui sort des journalistes est « le changement » radical opéré dans les écoles pour cette « fête des mères » à la française, dans la tendance effroyable de la déconstruction, ils enseignent dès la maternelle que cette fête dédiée à la Maman doit se métamorphoser en fête des familles homoparentales, monoparentales, fêtes des pères, etc., mettez à leur sauce tout ce que vous voulez.
Je ne vous dirai pas d’avantage, car j’ai un travail artistique immense, je suis déjà vieille, peu de temps me reste pour réaliser parfaitement tant de projets de peinture et d’écriture, l’art exige la perfection, et maintenant que je suis seule, sans Maman, je lui donne toute ma vie, toute mon énergie, et je ne compte pas finir ma vie en taule, je ne suis pas en Russie ni en Hongrie, alors SILENCE.
Ces bluffeurs de l’enseignement, ne savent-ils pas que personne ne peut se soustraire d’être né d’une mère, arrêtez vos supercheries !
La MAMAN doit être adorée, vénérée et fêtée tous les jours de notre existence, par-delà la vie et la mort.
Ce jour dans lequel les Français dédient à leur mère, comme de partout dans le monde, est une invention commerciale et mercantile.
Du vivant de Maman, au Chili et ici en France, nous arrivâmes ensemble, pour rire, je la comblais de cadeaux, une sorte de symbolisme.
La plus grande tragédie est de perdre la Maman.
La mort dite « naturelle », en supposant que la mort soit naturelle et non le scandale suprême qui doit supporter un être humain, devient indicible quand la Maman nous est arrachée par un « médecin Traître-Tant » et finie d’achever ensuite par trois confrères aussi assassins que lui.
Le meilleur héritage, invisible, qui me donna ma famille maternelle russe fut LA PATIENCE. Ma grand-mère la donna à Maman, Maman me l’a enseignée ensuite depuis très tôt dans ma vie.
Ma grand-mère russe était née en Russie le 8 mars 1895 et elle est morte à 106 ans.
Maman, créature musicale, silencieuse et d’une beauté émouvante, fut celle avec qui j’ai vécu sans aucune interruption 60 ans de ma vie, et sept mois dans son ventre, c’est fut de notre vie ensemble, dès les 25 janvier 1954 au jour de son assassinat, le 18 octobre 2013 à Paris, assassinée poar refus prémédité de soins.
J’ai une patience infinie.
Je sais qu’un jour le « docteur Traître-Tant », sera puni. Je sais que ce chef de service qui riait obscène et se moquait de son agonie devant le lit -cercueil, où Maman agonisait, il sera un jour puni.
J’ai une patience infinie.
Savez-vous ce que Maman m’a dit une année avant le crime ?
Elle avait 97 ans, nous étions à Colmar, quand en regardant par la fenêtre, assise sur son fauteuil « coquille » spontanément me regarde et doucement m’a dit :
Ma petite,
Tu sais ?
Moi c’est Toi
Et Toi c’est Moi
Sache que quoi qu’il arrive
Je serai toujours avec Toi.
Oui Maman, tu es et tu seras toujours avec moi.
Et, bientôt ensemble dans ta tombe.
Pour l’instant, j’ai encore à faire ici sur terre…
Nadezhda Carmen Gazmuri-Cherniak
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