CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

« Le rabbin Gilad Kariv interpelle le président Herzog à la Knesset le jour de Hannouka. © Jean-Pierre MarchandSouvent, dans les religions, l’interprétation altruiste et généreuse du leg spirituel est vouée à demeurer minoritaire. Comme si, par une sorte de pesanteur sociologique, le lien religieux se réduisait à un égoïsme de nation. Quand le président Herzog, au lendemain du 7 octobre, déclarait qu’il n’y avait pas de palestinien innocent, il indiquait la direction génocidaire que devait prendre la réponse au 7 octobre. Si le Hamas se sert des Palestiniens comme d’un bouclier humain l’armée israélienne aurait dû tout faire pour protéger le plus possible les enfants de leur rôle de bouclier notamment en permettant l’organisation d’une sorte de pont sanitaire. La France, ainsi, aurait pu accueillir certains enfants palestiniens gravement blessés. Mais c’était trop demander! C’était beaucoup plus commode de décréter que même un nouveau-né, que même un embryon, n’était pas innocent. Telle est, pour les siècles à venir, l’œuvre de la seule vraie démocratie de la région! Mais, n’oublions pas, si les pilotes sont israéliens, les bombes, y compris les bombes au phosphore, sont chrétiennes! 

Source: MEDIAPART

             LE CRI COSMIQUE   DE GILAD KARIV

                         UN SERMON BIBLIQUE

Chers Lecteurs,

Nous sommes submergés dans la désinformation étanche et l’omerta programmée de tous les médias français, sauf Mediapart qui nous sauve de cette grossière manière d’organiser la cité par des moyens pareils à ceux utilisés par une bande organisée mafieuse qui prétend servir d’anxiolytique citoyen.

C’est avec raison que Martin Buber disait qu’un juif peut bien être un escroc ou un sublime.

(J’ajoute un parfait traître et assassin)

Le cas du rabbin et député Gilad KARIV appartient à l’élite des sublimes. Nous connaissons si peu, le Christ, il ne faut l’oublier, Yehudi Menuhin, George Steiner, Vladimir Jankélévitch et d’autres que je garde pour moi.

Son éloquence, son oratoire enflammé, ce noble désir de vérité, sort des tréfonds d’une âme parfaite qui s’exprime depuis un esprit solidement formé dans le bien, le vrai et le juste.

Nous savons que c’est par la parole écrite ou parlée qui est, celui qui les prononce, leurs Écritures le disent de manière ineffaçable :« la parole peut tuer ou donner la vie », bien avant que le Nouveau Testament le confirme et qu’ensuite, la pensée occidentale de la Renaissance nous le déclame dans la voix lyrique des écrits philosophiques de Marsiglio Ficino ,

Le cas de Gilad Kariv, nous donne la preuve vivante et vibrante de la grandeur de son âme.

Tandis que les dirigeants arabes et, je suppose qu’il y a parmi eux des intellectuels sérieux, aucun d’entre eux n’a élevé la voix en public pour défendre ses « frères » comme ils se nomment entre eux, avec une hypocrisie et un égoïsme hors-série ; ils contemplent le génocide et les horreurs provoqués par le « peuple élu pour tuer » qui sans relâche ne cesse de tuer les Gazaouis et les Palestiniens qui sont colonisés, torturés, tués et dépouillés de leurs terres pour les déloger, c’est le bannissement le plus sauvage, honteux, illégal de fond en comble et, cruel de l’histoire, fondée dans un fou désir injuste d’appropriation des terres de la manière la plus illégale et brutale jamais connue.

Leur but est de mutiler, incendier, massacrer et laisser sous les décombres, brulés vifs des bébés, des enfants des jeunes femmes, vieillards, jeunes hommes dans la force d’une jeunesse prometteuse, des médecins des professionnels de valeur qui travaillaient aux milieux des bombardements sans quitter leur poste pour guérir, apaiser ou donner la dernière prière avant de les enterrer ; oh ! Combien de jeunes médecins dévoués qui restèrent fidèles jusqu’au dernier moment !Un d’entre eux, a lancé une demande avant de mourir, « dites au monde que nous avons fait de notre mieux » Un tout jeune et si beau médecin confrère du médecin pris en otage Hussam Abu Safiya.

Ces médecins, ces journalistes passionnés de vérité, désireux de nous raconter la vérité de ce qui se passe à Gaza, ils furent tués, pour les interdire de nous dire la vérité, pour leur interdire d’essayer de sauver les mutilés, ce sont ceux qui faisaient vivre leur serment sans vaciller, tout ce monde bon et innocent fut anéanti et continue à subir l’anéantissement le plus atroce qu’un génocide  pareil n’a jamais pu naître sur la surface de la terre ; quand bien même, il ne peut exister sur terre aucun thermomètre ni instrument de calcul qui ne puisse mesurer la profondeur ou l’ampleur de la mort infligée. Toute comparaison est une indécence.

Ces dirigeants des pays arabes restent muets sans que leurs voix s’élèvent et leurs banques ne s’ouvrent pur remplir les comptes PayPal des Gazaouis qui attendent vides sans qu’aucun dirigeant arabe ne se décide à faire preuve des élans généreux pour éviter que « ses frères » ne soient obligés en plus de subir le génocide, ils ne soient obligés de s’humilier par Internet pour mendier leur pain !

Les Gazaouis et les Palestiniens de Cisjordanie sont oubliés dans un silence aussi méticuleusement soigné que les traitres complices de tous les pays occidentaux, ils se sont groupés dans un funeste programme politique pour continuer à fournir les armes meurtrières au « Peuple élu pour tuer », c’est ainsi que l’Occident permet que le génocide continue sans fin, les partenaires de la mort en sont les plus coupables, parce que sans leur « collaboration » en argent et en armes, « le peuple élu pour tuer » ne serait RIEN.

Dans le viol de leurs Écritures, ils se sont eux-mêmes élus pour provoquer le plus grave et meurtrier génocide jamais crée dans l’histoire, ils se sont consacrés à récréer l’apocalypse, peu importe le nom donné par les religions monothéistes, ils ont créé l’Enfer, l’Apocalypse, le Sheol en toute magnificence de leur pouvoir créateur du Mal absolu.

La voix de Gilad KARIV restera éternellement gravée dans les annales de l’histoire mondiale, soyez en certains que jamais par le passé, jamais dans l’avenir  nous n’aurons le privilège d’entendre à nouveau un illuminé, un viril être valeureux, unique parmi les siens qui de sa voix biblique qu’il représente avec magnificence, ose lancer un sermon à son peuple, un cri avec lequel il s’insurge avec la flamme d’un porteur de sanctions et un rappel à l’ordre de l’intérieur même d’une terre qui de leur traitrise infâme, le « peuple élu » qui aurait dû être élu pour accomplir un commandement divin, il s’est élu lui-même pour devenir un « peuple génocidaire »  à tout jamais maudit.

Tel que Gilad KARIV l’a dit avec des mots prophétiques, ils se sont  déshonorés à tout jamais.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak