LES MALFAITEURS DE LA PEINTURE
LES MALFAITEURS
DE LA PEINTURE
Toiles à l’huile récentes du peintre Florence GAZMURI – 2024
« …S’il y a des marchands qui font ça ce sont des malfaiteurs que l’on devrait fusiller.C’est une chose abominable ».
« …Le but est que le peintre puisse travailler sans souci matériel, c’est tout. Si on lui impose une quantité de toiles, alors tout est fini. Je vous dis: je trouve cela absolument criminel. »
D.H. KAHNWEILER
Mes galeries et mes peintres
Pp. 112-113
PARTIE III
Chers Lecteurs,
Voici mon dernier article concernant les malfaiteurs que la France a produit et qu’elle a crée et qu’ensuite elle a installé ad vitam aeternam les laissant agir.
J’ignore avec quel conception de l’art pour que ce système opère et arrive à passer à la tissèrent-ils pour décider avec tant de force passer à la trappe la vie d’un artiste, des artistes, imposant comme dans les administrations publiques « un protocole » uniforme.
Ceci est une aberration.
J’ai toujours dit que c’est la perte des repères, l’ignorance totale de ce qu’est la véritable peinture qui a crée ce vice irrémédiable.
La peinture sans trhéories, sans maîtres, sans école, elle tombe dans le vide.
Toutes les autres arts se sauvent parce qu’elles ne permettent point la tricherie. Imaginez vous un musicien qui essaie de jouer d’un instrument sans maitriser la théorie et la technique de son instrument?
La musique a son pentagramme qui limpose déjà une norme sans lequel yl n’y a pas de musique et dont aucun musicien n’y échappe; pour la littérature, il est un peu plus difficile car nous avons une phase où il possèdent une moyen d’échapper, le fond du discours. Et ensuite entrent en considération les normes qui guident pour dire ce qui est de la bonne littéraire et celle qui ne l’est pas. La grammaire est là pour la forme mais pour le fond entreront des critères de sélection esthétique qui formeront le corpus entier qui nous guidera pour l’évaluation.
Et, qu’est ce qiu se passe pour la peinture?
Le désastre que nous voyons depuis plus d’un siècle.
Je citerai André Lothe, « ils croient que le peintre peint comme chantent les oiseaux ».
C’est tellement fatigant que d’essayer de donner des cours aux gens qui ne le demandent pas et qui se croient supérieurs et savants sans maîtriser même pas les bases préparatoires d’un peintre.
Pour l’heure il y a des maîtres de la restauration, et des savant sortis de l’Ecole du =Louvre , ils maîtrisent l’histoire de la peinture et peuvent vous donner des co féroces savantes. Tout cela ne fait pas d’eux de peintres.
Pour un peintre sérieux, il n’ besoin que d’une chose: la maîtrise d’e ce qu’on appelle la peinture de chevalet. Elle impose des théories, et d’un Maitre qui sache enseigner pour faire de nous des peintre.
Une fois cette étape de formation acquise, lancez vous pour toute une vie de pratique?. La France en ayant un trésor en elle, le seul pays européen qui a fait naître la « peinture moderne française », une fois le maitres disparus, se lancèrent à détruire ce passé.
Quand je sis arrivée je suis restée stupéfaite face à cette destruction. Il fut trop tard pour plier bagage et partir. Ma mentalité de jeune rêveuse et idéaliste, est tombée dans un vide abyssal.
Mais, je n’étais pas si écartée de la raison, parce que, comment une jeune pouvait imaginer que la France en si peu de temps avait-elle fait disparaître un socle des connaissances picturales qui formaient jadis une période de richesse si singulière, admirée et enviée de par le monde?
Et bien si, cette destruction fut possible. C’est si facile de détruire, on peut balayer d’un seul coup le passé en l’ignorant.
Et l’étude de tout art exige des sacrifices innommables et de se consacrer avec une assiduité qui ne pardonne pas les absences; notre métier de peintre est un sacerdoce qui touche l’héroïsme quand on n’a pas d’argent, c’est mon cas.
Oui, j’ai cessé de donner des cors virtuels, il est impossible de convaincre quand les gens ne possèdent pas la nécessité de combler un vide. Le vide de l’ignorance est terrifiant. Mais il est encore plus terrifiant que de se trouver face à une société qui se vante de maîtriser une connaissance qu’elle ne possède point.
Herbert Reed a déjà signalé ce qui s’est passé avec le peintre une fois que maîtres et scènes disparaissaient.Ìl a fait un-e analyse complète sur le grave problème qui doit subir un peintre dépourvu d’appuis.
Ces deux sont de taille !
J’eus une chance unique et formidable d’avoir reçu de premier main la, base de la peinture moderne française.
Il m’a manqué uniquement un mécène.
Quand mon père et maître est mort je me suis vue totalement abandonnée.
Remplir ce vide humain d’abord et le soutien d’une stabilité financière que seul un père protecteur sait offrir par amour, c’est chose impossible. C’est grâce à lui que j’ai eu ma formation et que j’étais entretenue.
J’ai essayé jusqu’à vendredi dernier de m’en sortir mais c’est fut ma dernière tentative. En fait je ne cherchais pas une mécène, puisque il n’y en a point, mais j’ai cherché une issue honorable pour m’en sortir de cette torture funéraire qui se résume à 8300€.
Au fait cette somme est une misérable somme si nous la comparons aux prix des toiles de valeur.
Je suppose que vous avez vu les prix exorbitants de toiles d’une laideur affreuse qui font preuve d’une ignorance totale en mati!ère d’art pictural, mais qui se trouvent en vente et qui nourrissent parfaitement ces peintres de la dernière catégorie. Chaque fois que j’entre dans une boutique de vente de matériel de peinture je me sens prise des vertiges, face à ces merveilles qui me donneraient la possibilité des peindre sans souci. Je touche légèrement la douceur des toiles fines de grand format qui me permettraient de mettre en pratique les croquis que je garde sans pouvoir mettre en pratique. Je demande le prix de boites de peinture, les prix de tubes de peinture à l’huile de qualité supérieure, les plus fines dépassent les 4000€
Il faut prévoir du papier pour les croquis préparatoires et les pinceaux. J’aurais besoin de 10.000€.
Tandis que je regardais avec une faim destructrice les toiles et les couleurs qui s’offraient à moi sans que je puisse les acquérir à me donner le vertige, j’ai pu observer des peintres qui arrivaient pour se munir de matériel, des anciens clients, ils échangeaient allègrement avec le patron et ils se faisaient livrer une quantité énorme des toiles de grand format.
Ils avaient la quarantaine, la cinquantaine, des véritables « consacrés » pour se ravitailler avec tant d’insouciance.
Je suis partie désespérée, avec un minuscule achat d’un grand tube de peinture blanche et deux pinceaux.
Ma déchéance était complète.
Laissons ces considérations intimes, des confessions d’un pauvre peintre et d’un peintre pauvre, je fusionne les deux, parc eux c’est mon portrait.
Bon, je passe au fond du sujet maintenant après ce triste liminaire.
TOUT TRAVAIL MÉRITE SA PAIE.
J’ai été toujours contre les aides Dina chères et l’idée qu’il doit exister une somme d’aide généralisée et unique. Voila qui surgit mon anarchisme. J’ai été éduquée par mon père, qui était un anarchiste intellectuel. Il avait comme tout « caballero espanol» un sens de l’honneur, et une idée de l’indépendance des plus affirmées.
Notre devise est celle ci: tout individu doit se former dès son enfance pour devenir indépendant et n’avoir besoin de personne.
Vivre aux dépends de l’Etat est l’humiliation la plus atroce que l’on puisse vivre.Je ne vois pas pourquoi, vouloir vendre mes toiles me serait interdit et penser que c’est l’unique voie de sortie pour m’en sortir de cette souricière funéraire, d’escroquerie funéraire serait une prétention interdite dans mon cas particulier si d’autres le Fons sans posséder la maîtrise de peintre que je possède.
Allons à l’essentiel.
Je formule par Internet mon projet de vente aux enchères.
Il s’agit d’un gros organisme d’ÉTat.
J’ai donné ma biographie attachée évidemment à celle de celui qui fut mon maître en peinture. Il va de soi qu’il est OBLIGATOIRE de donner en quoi l’on va dépenser l’argent de la vente.
Il serait un passage entre deux institutions d’Etat, lue première le vendeur aux enchères et le second le Trésor Public chargé d’encaisser les 8300€ de ma concession funéraire.
Le lendemain m’appelle la personne « experte chargée. Pour un beh instant je me suis permis d’imaginer qu’enfin j’allais réussir, parce que si l’on m’appelle suite à mon message de présentation, je suis tombée encore une fois dans ma maladive pensée qui trompeusement fait honneur à mon prénom russe NADEZHDA qui veut dire ESPOIR.
Non, l’espoir est interdit en France, plus jamais, je le jure, je ne ferai preuve d’aucune sorte d’espoir.
Notre conversation commence bien et ensuite tourne à l’aigre.
Elle me dit ce que m’ont dit depuis des années les plus grandes organismes de ventes aux enchères.
« Nous n’avons pas le droit juridique de mettre invente les oeuvres de peintres vivants. Je lui réponds que je n’ai aucune intention de mourir et que ce qi se passera de moi post mortem m’indiffère au plus haut point parce que je n’ai aucune famille au monde et je mourrai dans laisser de descendance.
Alors elle me demande si j’ai en ma possession les utiles de mon père. Je réponds que Ma m!èère la veuve du peintre Hernán GAZMURI a donné de son vivant l’oeuvre capital de Gazmuri au Musée d’art moderne de la ville de Paris.
Le reste c’est le chili que a spolié ignominieusement ma mère de tout son héritage pictural, nous avons été spoliées par le Chile ce sont ces musées qui usurpèrent tout l’héritage de maman et le mien, cela correspond à une fortune qui nous fut volée.
Les toiles du peintre Hernán Gazmuri sont vendues aux enchères tandis que sa fille et unique disciple crève dans la misère en France.
Alors je réplique, Madame si je veux vendre deux de mes toiles, c’est uniquement pour m’en sortir HONORABLEMENT sans l’aide de personne, mais par le moyen de mon travail pictural et payer d’une fois pour toutes cette concession en une seule fois et éviter de me voir insérée dans ce gouffre de taxes de plus de 800€ qui augmentent annuellement.
Je vous comprends me dit-elle.
Il est impossible pour nous de mettre en vente vos propres toiles.
Alors, comme si elle n’était pas experte en matière de ventes aux enchères, me pose une question suspecte et je l’insère ici parce qu’elle est une question de la plus haute importance et qui va résoudre le dilemme principal sur le commerce de l’art pictural.
Avez vous une cote?
Madame , je n’ai jamais vendu.
Quand j’étais jeune, et pour une seule fois, j’ai donné une série importante de mes gouaches à un comiseur priseur de l’Essone, il m’a tout volé et quand j’ai déposé une plainte devant la préfecture de l’Essone, ils m’ont dit qu’ils ne pouvaient pas me défendre car c’était ma faute d’avoir confié mes toiles sans avoir demandé préalablement un contrat.
Pour avoir une cote il faut vendre aux enchères et nous tournons en rond sans solution, vous, comme toutes les institutions de prestige, n’acceptent pas les peintre vivants, ils s’occupent des peintres morts, et les autres vendent au marché au puces ou au sein des galeries que le peintre doit payer, une aberration, un absurde total.
Les peintres sans valeur peuvent vendre et passent au dictionnaire de cotes, ce qui n’est en aucune forme que se soit, une barème de qualité picturale, mais une réussite de transaction mercantile.
Sotheby’s et Christie’s et aussi Artcurial que j’ai contactés il ya une vingtaine d’années m’ont répondu « après étude de mes toiles que la « trace de l’Ecole de Paris et l’influence du peintre Gazmuri était indéniable, mais que juridiquement ils ne pouvaient mettre en vente mes toiles.
Ils ont ajouté ceci:
« Quand bien même vous n’avez jamais vendu, votre meilleur cote est d’avoir étudié avec votre père et votre cote est celle qui vous donne votre maître qui se trouve au Musée d’Art Moderne de la ville de Paris et pour ce fait, vous êtes la dernière peintre vivante qui reste comme la dernière héritière de cette École de peinture Française, l’École de Paris »
Tout cet ancien récit que je lui ai transmis fidèlement de ce qui m’ont dit ces grandes institutions, les plus prestigieuses au monde en vente aux enchères, ne lui a fait pas le moindre effet, mais étant une conversation téléphonique je ne peux pas savoir si elle a pris conscience de la profondeur et absurdité de notre échange.
De toute façon l’inutilité de pa démarche était manifeste.
C’était ma dernière tentative de m’en sortir de ce paiement funéraire abyssal de manière honorable.
Alors elle me pose une autre question absurde:
Et, vous n’avez pas de bijoux?
Non madame, je n’ai pas de bijoux à vendre.
Je n’allais pas lui raconter ma vie, est lui faire ale récit d’un autre vol. Quand on est dans une situation de cette nature de l’absurde il faut raccourcir au minimum les, échanges tout devient inutile et accessoire. Je voulais vendre deux de mes ailes à l’huile pour solder le prix de ma concession et basta.
J’ai échoué en offrant mes toiles à une « figure » archi connue qui possède un Cabinet conseil où il vend des œuvres des peintres, j’eau l’idée de lui offrir mes toiles pour qu’il devienne mon agent et dispose selon sa convenance. Mais…Il n’a même pas répondu ma lettre.
Avant de finir ma conversation téléphonique avec cette illustre dame je li ai dit ceci:
Je vous suggère de ne plus dire aux immigrés qui sont devenus français de se sentir comme des vrais français, parce que c’est vous qui nous ôtez la catégorie des vrais français après que nous avons parcouru une vie en France et d’avoir été naturalisés.
La vérité est que votre mépris ne se réduit pas à que votre protocole vous interdit de mettre en vente les toiles de peintres vivants, c’est une mé^rise plus large et plus profonde elle vous interdit toute autre possibilité de sortie heureuse pour un peintre qui s’efforce de s’en sortir pour une vente ponctuelle, et que de toute façon ne sera pas pour un profit banal, je ne vous ai pas demandé une vente pour partir en vacances, ni pour acheter un garde robe, c’est uniquement pour payer un organisme d’État et cela se constate au moment de faire le paiement, je ne l’accepterai pas pour moi mais pour que les gaines passent directement au Trésor Public!
Mon discours a provoqué, un silence complet chez mon interlocutrice.
Bien Madame, sachez que je vais changer pour la dernière fois mon Testament.
Grâce à vous, je prends ma dernière leçon française.
Je ne ferai plus d’impair.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
NADEZHDA
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