CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LETTRE OUVERTE A MADAME LAURENCE DES CARS CONSERVATRICE DU MUSEE DU LOUVRE

23 janvier, 2025 (16:22) | Non classé

 

 

LE LOUVRE

 

 

GÉRÉ COMME VILOGIA

 

 

GÈRE LES HLM DE POISSY ! 

 

Chers Lecteurs,

La conservatrice de notre Musée du Louvre se plaint de l’état dans lequel se trouve le musée  du Louvre qu’elle doit gérer sans que le Ministère de l’Inculture lui donne les moyens.

Je la plains ! Et de tout cœur.

Voici ma lettre que je publie pour qu’elle soit lue et portée à votre connaissance.

 

 

Lettre ouverte à Madame Laurence des Cars,

CONSERVATRICE DU MUSÉE DU LOUVRE

 

Madame la Conservatrice,

J’ai l’honneur de m’adresser à vous depuis ma position d’artiste-peintre et dernière héritière de l’École de Paris, parce que formée dans l’atelier d’un disciple d’André Lhote, le peintre Hernán Gazmuri qui s’est formé sous sa direction en 1928 quand Lhote avait son atelier rue d’Odessa. C’est le peintre Hernán Gazmuri, disciple de Lhote,  celui qui fut mon maître et je suis la seule disciple qu’il laissa.

Hernán Gazmuri est entré dans le Patrimoine de la France en 1983, après que sous les hauts conseils de l’Académicien René HUYGHE, le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris accueille « La Donation Gazmuri » offerte par sa veuve CLARA Cherniak- Gazmuri .

Selon les dires de Monsieur Réné Huygue que je me fais un devoir de citer : L’importance de la Donation Gazmuri est qu’elle est venue compléter les Collections de l’École de Paris» .

Ce liminaire m’a paru indispensable pour vous dire combien les choses de l’Art pictural me sont si proches et si chères.

Le peintre Hernán Gazmuri fut reconnu officiellement par le Ministère de la Culture en 1983, comme peintre appartenant esthétiquement à l’École de Paris, or, j’ai été formée dans cette lignée picturale et c’est pourquoi, je revendique à juste titre mon appartenance que compte tenu de mon âge, personne de cette école ne me semble-t-il, ne reste encore en vie.

Après cette brève présentation, je vous prie de bien vouloir accepter mes « condoléances artistiques » elles sont les plus douloureuses que je puisse ressentir pour la tâche « grave et difficile » que vous devez assumer sans argent, pour protéger le musée dont vous avez la charge de le protéger et de le faire rayonner non seulement en France, mais de par le monde.

Croyez-moi, je vous prie, que je sais combien il est difficile de travailler entourée d’incapables.

Il vient à ma souvenance la labeur gigantesque et profonde qui fut menée par l’Académicien René Huygue quand il fut tout jeune expert, conservateur en chef du Louvre.

Oh combien difficile et périlleux fut pour lui tout le travail qu’il a fait pendant la guerre pour sauver du pillage des nazis !

En cachant soigneusement chez lui, les œuvres du Louvre.

Il vient à ma souvenance la persécution infâme qui lui donna sa France à la fin de sa vie, lui qui développa un travail de gérance totalement bénévole du Musée Jacquemart-André.

Sachez Madame la conservatrice que toute jeune immigrée, arrivée à Paris en 1980, j’eus la chance de faire sa connaissance, je suis arrivée vers lui et il m’a reçue me donna un accueil hors pair, m’offrant généreusement dès mon arrivée, un portrait de la vieille France qu’avec sa disparition, nous ne pouvons plus jamais remplacer.

Quel contraste désastreux avec des éléments que je viens de contacter par correspondance et qui me méprisèrent me refusant un rendez-vous en laissant mes lettres sans réponse, leur manque de savoir-faire et de savoir-vivre est propre de ces rustres et arrivistes qui enveniment chaque poste dans lequel ils sont nommés par opportunisme et profonde équivoque, où ils empoisonnent chaque lieu de prestige qu’ils envahissent si sûrs d’eux de leur innommable raillerie.

Le contraste vécu dans ma jeunesse quand j’ai été reçue de manière princière par ces figures de l’art, avec cette funeste décomposition française au sein du ministère de l’Inculture, me laisse dévastée.

Je sais ce que veut dire la douleur de voir les trésors artistiques se dégrader mortellement par la mauvaise gérance des ministères.
Vous programmez d’écrire une lettre à la personne qui aurait dû s’en occuper de restaurer le musée du Louvre comme un tâche à faire avec urgence absolue ?

Cet élément aurait dû le faire immédiatement après avoir été nommée pour une tâche qui la dépasse et qu’elle n’aurait jamais dû recevoir.

J’ignore si vous adhérez à sa nomination.

La politique oblige à tous ceux qui s’adonnent à cet exercice à s’incliner et faire des compromissions, je n’ai pas été éduquée à ce type d’exercice mal nommé existentiel.

Les questions de gérance de ce gouvernement m’effraient et notre ancien ministère de la Culture s’est transformé depuis plus d’un demi-siècle en un simple lieu utilisé pour nommer des minables personnages avec des intentions politicardes et éloignées des affaires sérieuses de l’Art. C’est ainsi que notre France d’autrefois s’est transformée en un gigantesque parc des HLM délabrés en état de putréfaction.

Un assainissement bien profond que les canalisations a besoin notre chère France et sachez que ma souffrance n’a pas de fin au regard des dégâts qui produisent ces éléments néfastes au sein de mon Paris adoré.

Mon Paris, ma chère ville d’adoption et d’attache se métamorphose en ville en état presque irréversible de décomposition, de déchet entre les griffes des éléments que, si j’avais une charge politique, je mettrais dehors ipso facto à tous ces malfaisants et malfaiteurs pour nommer des véritables connaisseurs de l’Art capables d’exercer parallèlement à leur connaissances profondes des matières esthétiques, l’adroite manière de mener à bien, sa particulière gérance qui n’est ni un cabaret ni la mise en place d’un festival de musique Rap.

Celui qui devrait gérer le Ministère devrait être à l’opposé de ceux qui sortent de bas-fonds et qui s’exercent dans la pratique des coutumes et vocabulaire de la pègre.

Je vous souhaite Madame la conservatrice beaucoup de courage et je prie pour qu’un miracle politique vienne vous aider très vite, les J’imagine ce que vous devez endurer sans financements et subir ce désastre, car l’Art, mis à part qu’il est une question sublime, spirituelle et une grâce pour l’âme, nous savons que l’Art et, la peinture  en particulier  est la plus chère et la plus exigeante des arts, c’est pourquoi son exercice sans argent est de l’héroïsme, une vie sacrificielle et une entreprise vouée à l’échec sans argent.

La peinture n’exige qu’une seule chose après la maîtrise de sa connaissance : l’ARGENT.

Madame la conservatrice du musée du Louvre, je vous prie de bien vouloir compter avec notre soutien spirituel et affectif.
Je prie pour que mon pauvre Paris soit très vite libéré et redevienne le vrai Paris qu’ils nous ont usurpé.
Il devra nécessairement renaître de ses cendres.

La question angoissante qui me persécute, si pressante et dont je ne trouve pas la réponse, est… Mais quand ? !

« Seul Dieu le sait » comme le disait Lermontov.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

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