CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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UN MESSAGE AUX GAZAOUIS…

17 décembre, 2024 (00:22) | Non classé

ALERTE !

 

 

Á GAZA ON TUE ON BOMBARDE ON AMPUTE DES INNOCENTS SANS ANESTHÉSIE !

 

 

 

 

UN MESSAGE AUX GAZAOUIS…

 

 

Chers Lecteurs,

Je me fais le devoir de vous adresser un message  à vous qui me lissez de par le monde et parallèlement à mes lecteurs de Twitter de GAZA.

Je les ai promis de poster une série de photos et  vidéos qu’ils ont envoyées pour alerter le monde de ce qui continue à se produire sans cesse là bas: UN GÉNOCIDE.

À tire de liminaire ceci,:

Je suis une ville professeur d’espagnol retraitée qui a travaillé pour RIEN au sein de l’Éducation de l’Ignorance Nationale Française. Toujours comme « Professeur Contractuel », donc,  j’ai une retraite mensuelle de 1010€, et j’ai mon avoir un BAC+ 8.

Cette  somme de retraite  est, ici  en France une somme indécente, pour moi le slogan « Fin du mois, fin du monde » n’est pas valide, chez moi c’est : 15 du mois, fin du monde.

Ceci dit, je vous demande de bien vouloir m’excuser, ne m’apportez pas rigueur, je ne peux pas collaborer aux cagnottes ni envoyer de l’argent aux affamés Gazaouis.

 

Pardonnez-moi, je n’ai même pas pour survivre moi-même.

Vous direz elle a de la chance, sa maison ne sera pas bombardée, certes, ici d’aucuns d’entre nous, survivons sans faire de la mendicité, nous avons de l’honneur, et de la dignité, nous fermons notre porte à double tour et cachons notre misère. Moi, je vis en ermite.

Moi,  je suis une exception, parce que je fais de la critique sociétal, et rien de mieux que de me donner en exemple de notre SOCIÉTÉ DU MÉPRIS (A. Honnet). Il faut finir de croire que la France est un pays merveilleux où il suffit de traverser la rue pour trouver du travail et gagner bien sa vie. 

« Tout le monde » est convaincu que le pauvre est pauvre de sa faute.

Laissons les imbéciles avec leurs idées, nos écrits ne produiront le moindre effet chez ces écervelés !

 

Je n’essaie pas de convaincre ceux qui ne pensent pas comme moi.

Je ne cherche à faire aucune « croisade ». 

Je n’ai pas l’intention de convaincre personne, parce que chacun a ses idées, ses convictions, sa religion et je les respecte, mais j’exige le même respect pour moi-même. La religion c’est une affaire privée. Mais, « au même temps », je n’accepte pas qu’on m’impose la « religion laïque de l’uniformité ».

Retenez ce que je vais vous dire ici:

Je ne suis pas une jeune journaliste vendue à l’État et aux PDG qui leur impose une ligne de pensée et qui leur verse un salaire mensuel de plus de 10.000€.

Il me reste bien peu d’années à vivre et je compte les vivre en paix; donc mes écrits, mes publications m’appartiennent et je les publie parce que je ressens une nécessité impérieuse de les partager. 

Je ne veux pas convaincre, je ne fais aucune publicité à rien ni à personne, mes écrits, prenez-les comme UN AVERTISSEMENT.

Je crois que c’est une motivation professionnelle qui reste gravée indélébile à tout jamais chez moi det que je ne peux pas retenir et qui reste encrée dans ma pensée de par ma profession de pédagogue. Enseigner, éveiller, faire une relecture des textes et des événements sociaux est le rôle de tout bon professeur, et je le suis.

 Pratiquer cet répandre l’erreur de juger et d’évaluer les personnes en rapport à leur compte bancaire, c’est le plus grand et grave désastre comportemental de notre époque.

Mon compte bancaire est toujours VIDE, mais pas mon cerveau, il est toujours en activité  de jour comme de  nuit  et rempli à taux plein.

C’est ce qui compte.LE CERVEAU ,peu importe mon handicap dit « invisible » aux genoux si je peux me battre  et poursuivre mes combats c’est parce ce que mon cerveau est sans le moindre handicap!

Je poursuis.

Je prépare un bref article sur le génocide à Gaza. 

J’ai dû difficilement transférer  vos photos et vidéos de Twitter vers ce blog, j’ai très peu de moyens et presque aucun outil de bureautique. 

Ce matin, j’ai été très occupée, et j’ai été très prétentieuse d’avoir cru que j’aurais pu finir mon article ce soir. Je vous promets me lever à l’aube et le travailler et poster demain matin. Je vous dit à demain, pardonnez-moi, je suis épuisée. Je trouve indécent vous souhaiter « bon curage », mes mots ne peuvent apaiser votre famine, et mes pensées ne pourront en rien vous encourager. 

Par temps de génocide, de mort et des bombardement , il n’y a que s’échapper et, ou trouver de l’argent. 

L’ARGENT maître du monde est le seul qui peut sauver.

Je vous comprends.

Un médecin m’a dit « vous avez souffert un traumatisme tel qu’un rescapé de guerre, sachez que vous porterez ça pour toujours avec vous, c’est ineffaçable ».

Oui, savez-vous ce qui m’est arrivée?

 En 2013, à Paris, je suis devenue de force, la spectatrice impuissante d’une Maman torturée et agonisante en train de ses nécroser à vif de l’intérieur vers l’extérieur jusqu’à finir un squelette cadavérique sur un lit qui fut le préambule du cercueil,  c’était un état de guerre individuel.

Je sais ce que c’est de  vivre l’assassinat d’un être cher, ici à Paris un médecin TRAÎTRE assassina Maman et la tortura avec 8 jours d’agonie privée de soins.

Je sais ce que  veut dire l’horreur de la douleur de se voir soumisse à être :

« L’inconsolable qui pleure l’irremplaçable ».

Mon empathie   vis-à-vis de votre souffrance est sans limite.

Et, pardonnez moi, je vous prie, de ne pouvoir vous envoyer que des mots.

Portez-vous bien.

Essayez de résister.

 Je vous embrasse tous fraternellement.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

 

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