CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LA LITTÉRATURE ENGAGÉE N’EXISTE PAS

1 décembre, 2024 (11:45) | Non classé

 

 

    LA LITTÉRATURE   « ENGAGÉE »

 

 

         N’EXISTE PAS

 

 

« Le « propre » que mon titre, attribue à la fiction doit être entendu dans le double sens de ce qui la rend unique et ce qui la différencie. Je me propose de démontrer que le récit fictionnel est unique par sa capacité à créer un univers clos sur lui même, gouverné par dés structures formelles qui sont exclues de tous les autres types de discours.

                                    Dorrit  COHN

                                               Le propre de la fiction (P. 7)

 

Chers Lecteurs, 

La prostitution de la littérature est l’oeuvre d’une part de politicards qui ont influencé le Ministère de l’Ignorance Nationale, et d’autre part , elle est la faute des directeurs des maisons d’édition qui agissent avec une ligne politique polluée; créant une confusionnisme flagrante et une absence d’esprit critique naturel qu’induit la société à croire que tout écrit est « littéraire » et que tout individu qui se dit « écrivain » l’est. 

La séparation des genres littéraires doit s’apprendre à l’école, la capacité de juger pareillement, mais pour ce fait il faudrait d’abord,  qu’il existe un véritable cursus de pédagogie au sein de l’Université et d’une durée de cinq ans, pour former des professeurs qui méritent de l’être, en absence de connaissances les plus essentielles, les professeurs Français ont contribué à ce désordre mental et à l’absence abyssale de conceptualisation du fait proprement littéraire. 

Madame Lisa Kamen-Hirsig, Professeur des écoles vient de dénoncer publiquement l’ignorance en grammaire et en orthographe des professeurs de français ! je fait miennes ses déclarations et je l’appuie de fond en comble, parce que pendant tout le long temps de  mon exercice professionnel au sein du Ministère de l’Ignorance Nationale, j’ai pu observer ce déplorable phénomène .

Dans ces conditions je suis en droit d’adresser un message à mes détracteurs, ayez un peu de décence et de retenue, elle est fortement conseillée à tous ceux qui osent critiquer à celui ou celle qui n’étant ni de souche française, et n’ayant pas non plus le socle d’une formation d’écolière française, ( tant mieux !),  a fait  comme moi-même, des efforts surhumains pour s’intégrer en autodidacte, par amour de la France. Étant donné qu’il n’existe pas un thermomètre pour mesure la qualité, la vérité et l’ampleur de l’amour ou de la haine que l’on  a pour les pays et pour  l’Art, il vaut mieux ne pas approfondir ce sujet, pour le moment.

Revenons à l’essentiel: la littérature doit se distinguer par son essence fictionnelle.

Giorgio Manganelli rejoint la thèse de Dorrit Cohn, en analysant la littérature comme « mensonge ».

Ce qui retient toute mon attention ce sont les déclarations des personnages et d’intellectuels de premier ordre que tout récemment ont déclaré en défense de l’écrivain B. Sansal, qu’il est « adorable », humain et aux préoccupation socio politiques »

Très bien, personne absolument personne ne peut approuver la mise à mort d’un innocent ! Cela va de soi, mais ne confondons pas le juridique avec la littérature.

Manganelli décrit la fonction de l’écrivain, en disant je suis écrivain et,  un écrivain est celui qui écrit. Bien, la boutade est claire, mais son véritable discours se centre sur ce qui est pour lui l’affaire littéraire; il faut le comprendre comme un fait essentiellement « mensonger » donc fictionnel, la création d’un monde à partt, crée par l’art des mots.

Celui qui est capable de créer un monde et de choisir intentionnellement parmi le langage une sélection arbitraire, pour réussir à une transfiguration de la réalité est indubitablement « un écrivain ». Dépourvu de  tous ses éléments en jeux, il n’y a pas de véritable écrivain, donc pas de littérature.

Les directeurs des maisons d’édition se sont regroupés dans l’extrême opposé de Dorrit Cohn et Giorgio Manganelli, en choisissant des essayistes et des écrivains (qui écrivent certes), mais qui ne sont pas des artistes, et ne peuvent en aucun cas former partie des véritables « écrivains » et, en aucun cas les citer comme des exemples de la bonne littérature. Le fait poétique, la poésie étant la forme suprême de l’art littéraire par excellence a été mise à la marge et proscrite, par une malheureuses mutation génétique, qui se traduit pas une incapacité à transformer la réalité et les sensations en fait poétique.

Je crois avec une conviction profonde que l’incapacité poétique à quitté la sphère littéraire par l’intromission des sujets immondes et des faits de société qui ont banni et pollué  la véritable capacité intellectuelle et sensorielle pour savoir exécuter un choix sur ce qui est  de la bonne littérature, ce manque est devenu un handicap mental au sein de la société européenne et tout particulièrement française.

Donc, il m’est impossible d’écrire une seule ligne d’adhésion à ce tsunami sociétal, je serai toute ma vie du coté des pauvres, démunis et bannis  injustement, je serai toute ma vie en défense des victimes de « La société du mépris » (Axel HONNETH), je suis l’exemple vivant de ses théories, mais depuis ma qualité d’artiste, je ne contribuerai jamais à la prostitution de l’Art, je ne suis pas avec ceux qui octroient des prix littéraires dans le désordre intellectuel complet.

Il faut qu’ils mettent de l’ordre dans le jugement intellectuel, donnez des prix aux essayistes, aux historiens, aux politiques, aux sociologues et aux écrits de ce genre bien précis et particulier, mais ne le greffez pas à l’espace de la véritable littérature, vous êtes en train de vous ridiculiser, en les incluant aux écrits fictionnels qui correspondent à ce qui est l’affaire unique et proprement « littéraire ».

Votre comportement est factice, artificiel de fond en comble et il a truqué le sens de la bonne littérature.

Les prix littéraires ont été attribués par des choix politiques et, ces choix erronés sont similaires aux choix qui ont récompensé les élus de la Légion d’honneur, qui a été banalisée et inondée des faux méritoires. 

Les décideurs ont utilisé les prix littéraires, le Nobel inclus, pour accroître le désordre mental et l’ajouter aux erreurs de jugement esthétique. 

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

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