CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LOCATION ET CRIME – CHAPITRE II – 2021- L’ÉTAT DES LIEUX

16 septembre, 2024 (15:47) | Non classé

LOCATION ET CRIME 

2021

L’ÉTAT DES LIEUX

 

 

 

 

L’ARRIVÉE A POISSY.

Ce deuxième chapitre est le début d’un roman d’horreur, photos à l’appui.

Il n’y a rien de pire , de plus humiliant et honteux pour l’autogestionnaire et l’anarchiste intellectuelle que je suis, et je le resterai jusqu’à ma mort, que d’être manipulée et sans défense entre les griffes des organismes publics.

Je ne suis pas éduquée pour être gouvernée par quiconque voudrait prendre des décisions à ma place ni pour vivre privée de liberté d’exercer mes choix existentiels, et la liberté l’octroie, l’argent.

L’argent gagné honnêtement d’un travail quel qu’il soit rend l’homme grandi par l’honneur d’avoir gagné son pain honnêtement.

L’anarchisme intellectuel dit que chacun doit se gouverner seul et aller dans sa vie en faisant preuve d’une morale sans tache et suivre un chemin de perfection ; si chacun des citoyens suivait celle ligne de conduite il y aurait une cité parfaite. Idéalisme ? C’est un de mes rêves les plus improbables.

Je souffre la pire des souffrances que de me voir dans la misère et assujettie aux diktats des tiers mafieux et abusifs.

Que vont-ils me répondre ?

« Avez-vous de l’argent pour louer dans le privé ?

Les bailleurs privés demandent une retraite trois fois plus élevée que le prix du loyer mensuel.

Je ne vais leur répondre que si je suis appauvrie, ce n’est pas ma faute.

Vais-je leur sortir mes diplômes ?

Et, si je leur parle de qui je suis ils appellent le SAMU et m’emmènent pour m’interner de force, la populace dit ipso facto « elle est folle », dès qu’on parle d’art et de culture.

Folle ?

Certes, j’étais folle d’amour pour la France. C’est raisonnable ce que d’aucuns disent avec conviction, qu’il y a des amours qui tuent.

Ils diraient vrai, puisque j’ai quitté ma vie confortable et paisible au Chili pour la peinture et pour gagner ma vie honnêtement comme professer d’espagnol.

Ma mission artistique a fini en LOCATION ET CRIME.

L’ÉTAT DES LIEUX.

En février 2021, j’eus le rendez-vous pour visiter l’HLM de la Cité de Poissy.

La gardienne n’était pas au rendez-vous comme était signalé.

Sa « loge » ne répondait pas. Une heure passée en train d’attendre à la porte de l’immeuble, elle arrive finalement.

Mauvais signe, me suis dis-je.

Très mauvaise organisation. C’est depuis une trentaine d’années que je suis locataire des HLM je n’avais jamais vécu une situation pareille.

L’immeuble a un faux rez de chausse, donc les huit marches d’escalier, selon le protocole font un étage supplémentaire, le rez-de-chaussé est faux, il me faut monter et descendre trois étages, sans compter que pour aller à l’immondice du cagibi de la poubelle, il me faut encore un étage supplémentaire.

La porte était protégée avec une fausse porte métallique, la gardienne m’expliquait que c’est pour éviter les squatteurs.

Génial !

Encore un signe de la particularité si distinguée des habitants du quartier de la « Cité ».

Elle ouvre la porte et je me trouve face à une situation de guerre, c’est l’appartement d’un immeuble qui se trouve en champ de guerre, dans cette HLM de Poissy, il ne manquait que les bombardements.

Ils sont venus après… Le sol avait un vinyle déchiré, décollé et très sale.

La cuisine placée à droite de l’entrée n’avait pas de porte.

L’évier était crasseux et décollé du mur.

Le meuble d’en bas était noir de crasse et les portes étaient décollées.

Le tuyau de la sortie du gaz où doit être la gazinière, pour le locataire qui prévoyait son installation (pas moi en aucun cas) était vieux d’un demi-siècle et la clé pleine de rouille.

Les prises électriques étaient toutes décollées.

Le cabinet du WC était d’une immondice innommable, la cuvette était noire, et ce WC était dans un état indigne pour le montrer à une dame qui projette s’installer pour y vivre. La gardienne m’a dit en faisant de la publicité à ses patronnes :

« Ne vous inquiétez pas, tout sera remis à neuf dans un mois, nous avons déjà commandé les experts qui commerceront les travaux la semaine prochaine, quand vous arriverez le mois prochain, tout sera parfait. »

La salle d’eau avait une baignoire noire de crasse, les joints décollés et noirs et la douchette immonde.

Tout était dans un état de crasse et d’immondice qu’aucun être humain et même pas un animal n’aurait pas pu y séjourner.

La salle d’eau n’avait pas de porte tout comme il manquait la porte de la cuisine.

Les clés de régulation du chauffage étaient manquantes et des trois radiateurs deux clés étaient manquantes.

Je suis partie de la visite d’état des lieux effrayée.

J’avais déjà donné mon préavis de sortie de la chambre HLM de 16 m² de Paris et j’avais déjà signé mon contrat de location.

Je me suis rendue chez mon docteur qui m’avait suivi et que savait que j’étais mal sans pouvoir peindre depuis huit ans.

Concernant les escaliers, il s’est opposé formellement que je fasse ce type d’exercice journalier.

Il m’a dit, vous avez un handicap au niveau des genoux que nous pouvons contrôler grâce que vous respectez les consignes, mais si vous allez monter et descendre des escaliers, l’aggravation ne se fera pas tarder.

Je lui ai répondu, je suis prise au piège, que voulez-vous que je fasse ?

Pour la France, je ne suis pas ARTISTE-PEINTRE parce que je ne vends pas, je ne suis pas inscrite à l’URSSAF !

Pour être considérée artiste peintre en France, vous devez être inscrit à l’URSSAF, et VENDRE car si vous ne vendez pas au bout d’un an, vous êtes pénalisée et vous devez payer des amendes.

Il y a tout un réseau administratif d’auto preneur indépendant pour dire,  pour que vous ayez le droit d’oser dire : « je suis artiste-peintre ».

Alors, je n’ai droit à rien.

L’administration sait quelles sont mes valeurs et compétences en matière picturale, mais la France ne me reconnaîtra jamais car avec mon art je laisse par terre tout leur système de commerce administratif.

Je suis artiste peintre comme l’étaient tous les peintres de l’École de Paris que j’ai hérité du peintre Hernán Gazmuri et que lui avait hérité d’André LHOTE quand il était son élève en 1928 à Paris et qui est devenu son disciple.

Donc, rien de cela, je ne peux le dire ni me défendre comme argument de location. On m’éconduit comme « folle ».

Mon discours est inaudible.

La Caf m’a dit ceci : si nous avions su dans quel état VILOGIA vous a donné l’appartement, nous ne lui aurions pas versé votre APL, de cela soyez-vous certaine.

Je leur ai répondu, vous ne pénalisez pas le bailleur social vous me pénalisez moi, qui n’a commis aucune faute !

Je dois payer « le reliquat » du loyer une fois la soustraction faite de l’APL que vous versez au bailleur sur son compte et le RLS, la réduction du loyer social qu’établit l’État aux bailleurs pour qu’ils appliquent ladite réduction aux locataires au seuil de pauvreté.

Si le bailleur n’accomplit pas la loi, c’est à l’État de leur contrôler et nous épargner les difficultés judiciaires qui s’imposent.

La Caf sait parfaitement où se trouve la fraude et qui sont les coupables.

Ou bien l’État est complice des bailleurs sociaux mafieux ou bien des combines politiques leur laissent à l’abri et en totale liberté d’abuser de la faiblesse apparente des locataires comme moi, je le suis depuis 2021.

À suivre

Carmen Florence Gazmuri  Cherniak

 

 

 

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