CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LOCATION ET CRIME – LIMINAIRE

15 septembre, 2024 (12:49) | Non classé

 

 

 

LOCATION ET CRIME

CARMEN FLORENCE GAZMURI CHERNIAK

LOCATION ET CRIME

2021 2024

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

ISBN 9782916501420

Dépôt légal : décembre 2024

Toute reproduction ou publication, même partielle, de cet ouvrage, est interdite sans l’autorisation préalable de l’auteur.

LIMINAIRE

Après le décès de Maman en octobre 2013, je logeais encore chez le bailleur abusif de la « logeuse de la mafia de la rue grisâtre ».

De retour de notre séjour à Colmar, où nous avions souffert la persécution administrative du Président du Conseil Général, pour le seul motif que je ne voulais pas demander l’APA et que cela produisait une « contravention «  à sa dictature politique, puisqu’il ne voulait que résorber le chômage grâce aux vieux handicapés et maman échappait à son emprise ; je défendais maman bec et ongles, personne d’autre que moi-même ne s’occupât d’elle, il était logique que ma décision ne pouvait qu’énerver les autorités qui n’avaient jamais trouvé un binôme mère et fille si révolutionnaires et anarchistes.

Une fois de retour à Paris, je devais loger pendant le temps que notre demande d’HLM aboutissait, cette période noire et qui précédât le crime perpétré contre maman, fut la plus tragique de nos vies.

Je l’ai fait nouvelle La mafia de la rue grisâtre de Paris.

Nous avons vécu presque une année dans un appartement parisien privé du 20ᵉ, arrondissement, limitrophe au onzième.

Toutes les promesses se révélèrent fausses, à l’entrée, nous découvrîmes l’horreur, ledit appartement était dans un état de dangerosité et de crasse inimaginables, les photos que j’ai prises démentent toute attaque et accusation contre moi, je ne mens jamais, même pas par pitié comme l’on dit…Il est un de mes plus graves défauts, ne dire que la vérité et rien que la vérité, et compte tenu que quasiment tout le monde ment, je suis prévenante et prends des photos, elles sont les preuves en l’espèce totalement irréfutables.

Après les avoir dénoncés à la Mairie de Paris et qu’une excellente assistante sociale de la Sécurité sociale nous avait rendu visite Maman et moi dans ce taudis, et qu’ils envoyèrent un expert faire l’inspection, le bailleur de la « logeuse » qui se disait « amie », a reçu un avis de faire des travaux, car les lieux n’étaient pas dans les normes et un incendie pouvait se produire à tout moment. Il va de soi que le bailleur n’a rien fait. Entre temps se préparait le programme diabolique entre la logeuse et le « Médecin Traître-Tant » de Maman, qui a reçu du pain béni quand Maman a eu un infarctus et qu’il lui a refusé les soins. La réflexion de ces deux éléments démoniaques fut : « Une fois la mère tuée, la fille sera susceptible d’être délogée. »

Elle voulait me mettre dehors, car notre proposition de HLM tardait, connaissant l’administration, les administrateurs, toutes des femmes, elles causent parmi les piles de dossiers en attente, elles font des pauses-café et peu les importe qu’entre temps les demandeurs se trouvent en danger de mort.

Ceci dit, je fais le saut de ma période du crime et des suites de la mort de Maman. Finalement, après un jugement Dalo, l’avocate que j’avais choisie a réussi à gagner et le préfet qui se conduit comme un fonctionnaire aveugle a « pensé » que moi, au RSA, j’étais une vulgaire « vieille » misérable qui devait se contenter de recevoir une chambre HLM de 16 M2 !

Le petit cerveau ne lui permettait pas d’imaginer qu’une femme de 60 ans, oui, je n’avais que 60 ans, avait un passé professionnel. Non, impossible.

Et peut-être, il ne faut pas l’incriminer, parce que moi, je ne pourrais pas non plus croire qu’une femme qui a fait des études supérieures avec succès et qui a travaillé dans l’enseignement, puisse finir sa vie au RSA. Le « contexte » de la France de l’enseignement fait que ce ne sont pas les compétences qui seront celles qui vous feront obtenir la reconnaissance, mais le bon vouloir des inspecteurs mafieux et médiocres, mais j’arrête la didascalie elle ne doit pas nous occuper l’analyse, mais nous devons rester attachés uniquement au problème des HLM et des plus hauts fonctionnaires décisionnaires.

Je reviens au sujet principal. Le jugement Dalo gagné par mon avocate, elle me sauvait de devenir une SDF et je devais me considérer une heureuse gagnante, sauf qu’une fois arrivée dans les lieux, même le monsieur qui m’a déménagé ne savait comment j’allais entrer dans la chambre, mal nommée « STUDIO », bonne pour une jeune fille de dix-huit ans qui vient de passer son Bac et qui commence ses études, et non pour une femme professionnelle, qui a une immense bibliothèque et de surcroît une série des tableaux et matériel de peinture.

Le déménageur en partant m’a dit :

Bon courage, je ne sais pas comme vous allez faire pour habiter ici.

Eh bien j’y ai supporté huit ans.

La chambre Hlm était si exiguë que je sortais du lit à quatre pattes, un mur était occupé par les grandes fenêtres, celui d’en face du lit j’y ai mis mes toiles enveloppées en pier bulle, les grands cartons avec mes gouaches, le chevalet et des boites en carton avec tout mon matériel de peinture, il n’y avait pas de place pour plus.

Mais étant donné  que la capacité intellectuelle de hauts fonctionnaires « pense » que toutes les vielles sont pareilles, je n’avais besoin que de la place pour un lit, un poste de télé en face pour passer le reste de ma vie devant la télé en train de tricoter et de papoter avec d’autres vieilles, et deux mètres supplémentaires pour une kitchenette placée à l’entrée et une salle d’eau avec un WC à un mètre de distance de la kitchenette, je me suis dit que l’architecte ne connaissait même pas de nom notre Le Corbusier, le lieu où l’on doit cuisiner est le lieu idéal, et d’une hygiène éclatante pour le placer face au WC !

Et le jugement DALO a pensé que les 16 m² étaient l’espace idéal pour qu’une « vieille de 60 ans » finisse sa vie, à 60 ans, j’étais déjà considérée par cette administration comme une vieille pauvre au RSA, bonne à jeter à la déchetterie nationale de Paris, et qui ne sert plus à rien, c’est déjà beaucoup tout ce qui lui donne la France laïque, solidaire, et si fraternelle.

J’étouffais là-dedans. J’aurais pu supporter l’exiguïté de la chambre si j’avais eu un atelier pour peindre, mais le pire n’était même pas de me jeter au lit le soir, ma souffrance sans limites était de ne pas pouvoir peindre. Cela devenait une souffrance de tous les instants.

Connaissant la conduite dépourvue de déontologie de tous les avocats que j’ai essayé de confier mon dossier DALO avec l’aide juridictionnelle pour obtenir une mutation de la chambre HLM vers une autre HLM sur Paris, j’ai décidé de rédiger mon Rapport juridique et de le faire mon arme pour me présenter seule devant le Juge et c’est ainsi qu’au tribunal de Paris, devant le juge j’ai plaidé mon cas désespéré.

Il me regardait étonné, tandis que je plaidais magnifiquement mon cas devant la salle pleine et une greffière qui, sûrement, c’était la première fois qui devait écrire un cas pareil. Elle avait raison, elle ne trouvera jamais un autre pareil au mien. Plus tard, j’ai reçu la décision du juge, il m’a refusé la mutation à Paris, qui aurait été si facile. D’aucuns m’ont dit que j’avais échoué parce que les juges n’aiment pas du tout qu’ils soient les demandeurs ceux qui plaident seule leur cas ; les juges aiment que les demandeurs se font représenter par un avocat, mais les avocats avec l’Aide juridictionnelle sauf des rares exceptions, je ne généralise jamais comme le fait la France, ils abusent et ne travaillent jamais les dossiers avec l’Aide juridictionnelle, ils redigent à la va-vite et le lisent dans le métro avant d’enter au tribunal pour plaider !

Les plaidoiries sont une honte, la lecture du journal est plus passionnante.

Face à ce nouvel échec, j’ai dû rester là, sans pouvoir peindre, huit années durant.

Je me consacrais à écrire jour et nuit, une série de livres sortirent de cette période carcérale en plein Paris, dans le 13ᵉ que j’aimais tant, mais qui m’obligeait à rester mutilée sans pouvoir peindre.

Quand une proposition me fut faite pour 48 m² en banlieue, j’ai accepté tout de suite, car je pouvais à nouveau recommencer la peinture, la raison de ma venue en France en « mission artistique » .

Je me suis renseignée auprès de la personne qui m’a vanté des merveilles de Poissy, transport en commun, facile à la porte j’allais avoir des bus, la gare des trains « à côté » et je serais à Paris dans une petite demi-heure, tout était peint comme une merveille, sauf qu’une fois arrivée la situation était cauchemardesque, rien de ce portrait de Poissy n’était vrai.

Pour quoi ? Parce que « les gens » parlent de leur perspective. Celles qui vantaient les merveilles de Poissy, ou bien habitaient le quartier pavillonnaire ou bien des luxueux appartements privés au Centre ville ou aux alentours où la classe moyenne se loge bien à disgtance de la « cité HLM Beauregard » classé comme la pire et les gens bien me disent avec épouvante : « Ah vous habitez la-haut » ! LA-HAUT !

Oui, c’est ici que j’habite, c’est le pire des quartiers où l’administration a cru bon jeter les nouvels immigrés dans les années 50.

Tous les hypocrites qui vantent la Cité c’est parce qu’ils disposent d’une voiture, en voiture tout est à dix minutes, c’est juste et très clair pour celui qui a des revenus. Etpresque tous les habitants de cette Cité ont des voitures, grand paradoxe français !

Je suis persuadée que je suis la seule qui survive au « seuil de pauvreté », je n’achète pas des smartphones de luxe pour laisser loyer et factures impayés et ne vis pas « à crédit » je n’ai jamais fait la ronde des « assistantes sociales » pour remplir les trous que des consommations de luxe m’induiraient à vivre comme les mauvais payeurs, c’est là qui réside une partie de la détestation que je provoque.

Ma vie est faite d’une austérité innommable.

Mon programme de vie pour ne dépendre de personne est le suivant :

Je n’ai pas de meubles, jamais je n’eus de l’argent pour ce fait, tout passe à la survie quotidienne, je n’ai aucun électroménager que le frigo et la cafetière.

Je n‘ai pas de gazinière, pas de c’usinière électrique, pas de lave-linge ni des robots de cuisine, pour ce que je mange, une petite plaque électrique est suffisante pour cuire un œuf et des légumes et pour l’hiver, j’utilise une petite plaque gaz camping qui me cuit la soupe au chou. Je maîtrise ma consommation à tel point que les serveurs d’énergie m’ont dit qu’ils n’avaient jamais vu une citoyenne qui dépense si peu de kilowattheures de gaz et d’électricité.

Le gaz, je ne le dépense que pour le chauffe-eau, il ne me sert que pour deux petites douches journalières de cinq minutes chacune, j’emmène mon réveil à la salle d’eau. Cinq minutes le matin et cinq minutes d’eau chaude le soir.

Cela me fait en consommation 8€ par mois, confirmé par le GRDF qu’avec l’abonnement et les taxes, je ne paie que 20 € mensuels de gaz.

Pour l’électricité, je dépense 15 € mensuels, et avec les taxes et l’abonnement je paie un échéancier de 29 € mensuels.

Alors quand VILOGIA m’a présenté une facture de dépassement d’eau froide et de chauffage de 300 €, j’ai eu de l’épouvante, je me suis dit, encore une autre escroquerie.

Je ne l’ai pas payée et leur ai demandé par lettre recommandée de l’annuler ipso facto.

J’ai les preuves de ne pas pouvoir consommer d’eau froide en excès, d’une part, c’est le lave-linge qui dépense une quantité astronomique d’eau et les bains de baignoire, je n’ai jamais pris de bains de baignoire, et la preuve et j’ai une carte de la MDPH qui l’atteste, VILOGIA le sait et c’est là qui réside son crime, de persécution et de discrimination abusive vis-à-vis de mon handicap qui ce n’est pas parce qu’il est qualifié d’invisible il n’est pas réel qui est de surcroît terriblement douloureux et qui s’est aggravé en quatre années de résidence ici dans un immeuble sans ascenseur !

Ne pas prendre en considération cette circonstance aggravante d’être handicapée, fait d’un bailleur social coupable de discrimination abusive d’un délit pénal fortement sanctionné par la loi.

VILOGIA ne peut en aucun cas m’accuser de dépenser de l’eau froide en « dépassement » des charges, et avec le prélèvement mensuel greffé au loyer leur suffit largement.

Je ne peux pas m’agenouiller donc interdits les bains de baignoire qui font une dépense de 1000 litres d’eau et, étant donné que personne ne prend des bains brûlants et que l’eau chaude se mélange avec de l’eau froide, il est impossible de m’imputer 300 € de régularisation.

Les dépassements inventés, les huissiers à qui j’ai fait appel m’ont dit que les bailleurs sociaux sont connus pour cette fraude collective, car il n’y a pas des compteurs individuels ; ils font des estimations, non selon les surfaces, comme les serveurs d’énergie quand les radiateurs sont individuels et heureusement contrôlés par les LINKY ! , ici, il y a des radiateurs avec chauffage collectif, donc impossible aussi le dépassement de chauffage !

Les huissiers se refusèrent de venir parce qu’ils travaillent et font des expertises uniquement quand les bailleurs ont à leur disposition des contrôles des compteurs individuels, et cette fraude va se poursuivre parce que l’État leur laisse la liberté de frauder. Ce livre a l’intention d’alerter l’État pour qu’il mette fin à une fraude spectaculaire et inadmissible parce qu’opérée tous les ans contre des locataires pauvres et qui ne savent pas se défendre.

A l’exception des immeubles de Carrières sous Poissy qu’après quatre années de lutte judiciaire ont gagné contre un bailleur social, et le bailleur de Poissy a dû leur rembourser, si ma mémoire est juste, à une somme aux alentours de 400 000 € !

Dans mon cas particulier, la fraude manifeste correspond certainement ou bien à leur programme de traque contre la bête, bonne à l’abattoir qu’ils voient en moi, ou bien à leurs estimations au pif qu’elles font en calculant le mode de vie d’une personne normal, alors qui est une personne normale ?

Les voisins par exemple qui cuisinent quatre fois par jour, ne se privent de rien, ils ont même des frigos qui font des glaçons et des lave-linge qui marchent à plein régime, il va de soi qu’après faire la cuisine et des repas pour toute une famille il faut faire la vaisselle, là, la dépense d’eau froide s’accentue, mais pas chez moi, laver mes deux assiettes et une poêle, ne dure que 3 minutes et à la journée !

Donc, le bilan préliminaire fait, en bonne due forme, je passe au chapitre suivant :

L’ARRIVÉE A POISSY.

Ce deuxième chapitre est le début d’un roman d’horreur, photos à l’appui.

[…]

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

www.hernan-gazmuri.com  (galerie virtuelle coté droit)

 

 

 

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