CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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ARRÊTEZ LA RITOURNELLE DE LA SOLIDARITÉ

13 septembre, 2024 (18:21) | Non classé

 

 

ARRÊTEZ LA RITOURNELLE

DE LA SOLIDARITÉ !

Chers Lecteurs,

Je m’octroie de critiquer ce que je connais bien, il va falloir dire aux dirigeants d’arrêter d’une fois pour toutes la ritournelle pour que les esclaves se sentent coupables des miettes qui leur sont reparties respectant le barème d’État.

Depuis plus de quarante années, je supporte seule, la rengaine qui nous dit que SI les aides sociales n’existaient pas nous serions déjà morts.

Personne le leur répond de stopper cette espèce de crétinisme généralisé qui s’est fait protocole, mode de réponse stand arisée et l’unique réponse à nos protestations.

Je suis née dans un pays du tiers monde, il paraît qu’il ne m’et plus, je n’ai plus de famille au monde et tous les professeurs et amis de celle qui fut ma génération sont disparus ou morts.

Le Chili, où avant la dictature nous avions une excellente médecine, un excellent systèmes de santé, avec gratuité ceux dont avaient droit par leur travail et cotisations, EL SERMENA  (Service médico-Social)

Maman et moi-même nous étions affiliées toutes les deux à ce qu’en France est la Sécurité sociale, nous dépendions de la sécurité sociale de mon père.

Il était haut fonctionnaire d’État, car il était Professeur universitaire.

A l’époque, il n’existait pas l’Internet, je sais qu’à présent ils sont informatisés comme de partout dans le monde.

Nous allions nous faire « rembourser » à la caisse, et la Caisse nous versait en espèces quelques jours après avoir avancé les soins aux praticiens.

Laissons la modalité de remboursement, ce qui n’a pas changé est « le protocole », il y avait une médecine de pointe et un système de santé régulé et équitable.

Ce qui n’a jamais existé là-bas est ce que la France nomme SOLIDARITÉ.

Les composantes historiques sont celles qui ont façonné des modes d’organisation administrative, puisque l’Europe a vécu deux guerres mondiales que l’Amérique-Latine n’a jamais connues.

Une immigrée est en mesure de donner une autre analyse de ce que les Français ignorent et qu’aveuglés par leur système ne peuvent pas imaginer qu’il puisse exister un pays où l’assistanat n’existe pas !

Au Chili celui qui ne se prépare pas et n’étudie pas est un individu destiné à la misère où il ne pourra jamais échapper.

Des HLM ?

Nos mesdames messieurs, il vivra dans des campements pareils à ceux qui doivent subir les Gazaouis, mais sans les bombardements.

LAS CALLAMPAS sont les constructions de fortune pire que celles des gitans, construites des morceaux de bois, où la boue en hiver et les dégâts de l’été sont leur routine de vie de la naissance à la mort.

Donc celui qui ne profite de l’éducation gratuite dès la primaire ne pourra jamais accéder à sortir de la pauvreté s’il est né défavorisé.

Mais il faudrait mettre les pendules à l’heure, il n’y a pas de raison de poursuivre dans un système qui favorise une modalité de pensée qui affirme par loi que tout doit être GRATUIT. Dans le système actuel, où une grande partie des citoyens est sous-payé et que l’autre grand partie a commencée smicarde et mourra smicarde, forment deux blocs, que si les « aides de solidarité » n’existaient pas, ils auraient péri dans l’indigence.

Moi, je suis une d’entre elles.

Pour garder maman invalide à 100 % j’ai vécu du seul RSA dans une misère terrible, mais ces 380 mensuels plus l’APL mont permis d’être sa seule infirmière, aide-soignante, dame de compagnie, femme de ménage, sans demander l’APA pour conviction éthique, morale et politique.

J’ai vécu cloîtrée avec Maman 13 années durant, prolongeant sa vie, je ne lui quittais pas, l’œil , 24/24, 7/7, de jour comme de nuit et 13  années durant.

Sans le RSA misérable et sans l’APL, nous n’aurions pas survécu.

Le RMI de l’époque n’était que de 380 € pour une femme célibataire, Maman ne comptait pour rien !

J’ai fini en 2013 avec le RSA d’un montant de 550 €

Les contrôles des « assistantes sociales » étaient trimestrielles, ensuite semestrielles.

Nous vivions comme deux prévenues qui avaient commis un crime.

Le crime le commis le Médecin Traître-Tant au bout de la 13ᵉ année d’invalidité de Maman. Elle est morte, torturée à mort en octobre 2013, par refus de soins de ce dégénéré perfide et avec la complicité ultérieure de ces trois complices. Trois autres dégénérés. Et j’ai passé de 16 années de RSA à ma retraite misérable de 1000€.

Bien, ceci dit, je passe à la situation universelle…

Les receveurs des primes, des allocations à chaque saison, des chèques de solidarité pour l’énergie, et pour les enfants et j’en passe.

Ne vous étonnez pas si après la comptabilité signale le rouge ineffaçable.

Les gratuités pourraient s’éviter, épargner l’humiliation de ceux qui la reçoivent, sans même qu’on soit involontairement des demandeurs.

Si le système payait en sa juste valeur le travail, aucune aide pour remplir les insuffisances de salaire si bas qu’ils le sont pour l’heure, car ils ne sont pas en mesure d’assumer de manière décente le train de vie normal et toutes les factures inéluctables de tout citoyen français. Si les salaries en France étaient justes, les aides sociales ne seraient indispensables que pour les délaissées de la vie et les handicapés.

L’État sait parfaitement AIDER pour qu’aucun profit personnel ne soit attrapé par le bénéficiaire.

Les calculs de « revalorisation » des aides, vont de pair avec les hausses immédiates, de la sorte que nous ne pouvions rien « profiter ».

La source de cet assistant qui m’a toujours révolté et dégoûté, elle sort des bas salaires, des injustices mafieuses dans le monde du travail, et de l’incapacité de défense dont se voient privés certaines classes de travailleurs qui quand bien même aidés par leurs syndicats, l’aide juridictionnelle et le conseil de Prud’hommes- oh combien il est juste et efficace – les demandes baisseraient et se repartiraient uniquement pour les cas des vrais necessiteux. Ah, oui, les pauvres, vous les aurez toujours.

Je pars de mon cas personnel pour aller vers l’universel.

Les professions libérales, les indépendants, les entrepreneurs, sont à la marge, laissons-les comme une classe de travailleurs d’exception ; ce qui doit être motif d’une nouvelle analyse c’est le système des classes figées dans les bas-salaires et les couches sociales smicardes figées à vie dans la précarité.

La semaine dernière, discutant avec un professionnel de santé, il reste étonné d’apprendre quelle est ma formation professionnelle et mon parcours, pour arriver à 70 ans, cataloguée de « senior au seuil de pauvreté » avec un pourboire de retraite de 1000€ mensuels.

C’est comme si je n’avais pas poursuivi des études supérieures, ni dans mon pays natal, ni ici en France, et comme si je n’avais jamais travaillé pour gagner mon pain.

Caude Couffon, Mon Professeur et directeur des recherches en Sorbonne, me réprimandait et me conseillait de quitter l’enseignement.

« Vous êtes entrée dans le milieu le plus médiocre de la France, sortez d’ici Florence !Ils vont vous passer à la trappe ! »

Je lui répliquais que d’une part, j’avais déjà dépensé la moitié de ma vie entre les universités et enseignant dans les lysées, et d’autre part, je ne pouvais pas recommencer un nouvel cursus, car j’étais chef de foyer et j’avais maman entièrement à ma charge, cesser de travailler et me lancer à étudier un autre cursus m’était impossible.

Ce n’est pas que les diplômes littéraires, « paient mal » ou qu’ils « ne servent à rien », bien au contraire, je ressens de l’orgueil intellectuel, j’ai une reconnaissance sans bornes vis-à-vis de tous mes professeurs, c’est grâce à eux, en matière littéraire et en peinture que je suis arrivée à l’âge adulte au niveau d’excellence et bien préparée, mais grâce à eux, sans la formation qu’ils m’ont donnée, je ne serais rien.

Ceci dit, ma précarité est née exclusivement de la mafia du rectorat.

Si j’avais eu comme inspectrice ou collaboratrice du recteur l’inspectrice espagnole qui m’a poussé à « passer le Capes », j’aurais eu la titularisation, et j’aurai eu dans mes vieux jours, une retraite confortable.

Mes collègues avec une petite licence, sans le parcours de pédagogie que j’eus ni les diplômes français que j’ai obtenus, elles sont à présent des vieilles assises dans des maisons achetées par leur travail au sein de l’Éducation nationale, parce qu’elles ont répondu avec leur profil médiocre à toutes les demandes et les attentes du rectorat.

Au sein de ce cercle maudit, plus vous êtes « petite », plus vous êtes médiocre, plus vous enseignez comme une photocopieuse ambulante, votre reconnaissance sera assurée par l’administration, vous serez une des leurs, une de plus dans le bataillon d’incompétentes, « on ne te demande rien de plus » me disaient-elles, bien au chaud dans leur ignorance assermentée.

CONCLUSION

En France, dès que l’on commence à exiger des hausses de salaires, elles sont étouffées par une autre ritournelle, la hausse des salaires est impossible, car l’État augmente les charges patronales qu’aucun petit patron ne peut supporter.

Alors se présente l’urgence d’un changement de la racine de tout le système d’État, et il ne changera jamais.

Si un changement venait un jour se produire, je serais morte, je ne verrai point ces jours heureux. Pour le peu de temps qui me reste à vivre, je compte le vivre le mieux que mes maigres euros me le permettent.

Traînant très lentement par manque d’argent, ma production littéraire et picturale selon les pauvres euros qui me restent pour jongler les petites courses et le misérable matériel de peinture qui coûte une fortune.

Une seule chose j’exige : ne m’exprimez aucun mot de pitié. Je ne suis pas née pauvre grâce à mon père, je ne suis pas née pauvre d’esprit, je suis la fille de ma mère et de mon père et j’estime les représenter bien, comme il faut, tel qu’ils m’ont éduqué et formé.

Je ne mérite pas la moindre pitié de la France.

Mais ceux qui dirigent l’administration auront beaucoup à regretter.

Je leur ferai savoir de quoi ils devraient avoir honte, pour commencer le bailleur social VILOGIA qui dès mon entrée dans les lieux à Poissy ne m’a pas laissé un jour de répit, avec leurs persécutions administratives et factuelles.

Je ne me suis pas laissé escroquer. J’ai commencé par lutter, mais dès que j’eus mes 70 ans, j’ai mis un terme à toute contrainte judiciaire où elles veulent m’obliger à plonger, les entreprises judiciaires sans argent, mal soutenue par les pires des avocats qui traitent les pauvres avec une méprise dégoûtante qui finit pour nous apporter plus de tort que sans lutter, c’est pourquoi j’ai pris le retrait, qu’elles plongent seules dans leur programme de m’annihiler, je leur laisse le champ de la haine totalement libre.

Mon arme, ma seule arme invisible et puissante est la parole.

Ne me donnez pas un seul mot de pitié, je ne suis pas à plaindre, j’ai deux talents et deux formations d’Art bien étudiés, l’une universitaire, la littéraire, l’autre héritée de mon père, le peintre Hernán GAZMURI, peintre d’esthétique française, car disciple d’André LHOTE.

Hernán Gazmuri il fut mon maître en peinture et je suis sa seule disciple, et l’unique héritière encore vivante de la plus prestigieuse École de peinture moderne française : L’École de Paris. ww.hernan-gazmuri.com

Vous croyez que je mérite votre pitié ?

Je vous en prie !

Je ne perds pas l’espoir de trouver un mécène.

Il serait mon sauveur.

De toute façon mon testament est fait.

Mes dernières volontés pareillement.

Aucun huissier ne pourra rien usurper le jour de ma mort,

Ce sera ma dernière réponse à l’administration, qui est déjà prête et en attente, aux aguets comme les corbeaux…non, les corbeaux ne pourront rien venir becqueter post mortem.

Je les connais et j’ai pris mes dispositions en connaissance de cause et en totale lucidité.

Justice est faite.

Le mépris et la pitié ne sont pas admis chez moi ; en tout cas j’ai une télésurveillance et j’ai fermé ma porte à double tour… à tout le monde.

Merci de votre aimable lecture, Chers Lecteurs.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

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