CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LA PÉDAGOGIE ET LA DÉONTOLOGIE

10 septembre, 2024 (16:37) | Non classé

 

 

 

LA PÉDAGOGIE ET LA DÉONTOLOGIE

Chers Lecteurs,

Avant, oui, avant, je donnais des cours gratuits, mais quand j’ai compris que la France, dès que vous osez demander de l’aide, elle vous présente une facture ipso facto, j’ai compris où j’étais et j’ai changé de façon de procéder.

Je ne donnerai pas des cours virtuels gratuits.

Il suffira de dire que cet « incident » que je nomme PÉDAGOGIQUE, est la preuve en l’espèce du manque flagrant de pédagogie en France.

J’ai entendu dire qu’au niveau de la maternelle il n’y a aucun suivi. Dans la primaire et l’école secondaire non plus ; soyez en certains. C’est ce manque de savoir faire pédagogique des professeurs c’est ce qui m’a le plus frappé dès mon arrivée en France.

J’étais une jeune professeur d’espagnol louée par l’ensemble de mes Professeurs, que je me croyais arrivée en France avec un registre qui pouvait parfaitement servir dans mon pays d’adoption, parce que ma spécialité, la pédagogie en espagnol, ne faisait aucune concurrence parmi les professeurs français.

C’est fut l’inverse ce qui s’est produit, le tsunami de jalousie ne s’est fait pas attendre .

Dans mon pays natal, la formation pédagogique est une matière essentielle qui s’apprend tout au long de cinq années en parallèle au cursus de la « mention », c’est-à-dire la spécialité qui a choisi le futur professeur pour enseigner sa vie durant. Le cursus universitaire est donc double. C’est le cursus universitaire de la formation des professeurs d’État.

Il ne s’agit pas d’un stage ni d’une collaboration au sein des entreprises !

Le problème français restera inchangé, et des nouveaux incidents de la sorte se repentiront de manière progressive car rien ne changera au sein du Ministère de l’Ignorance.

La formation pédagogique est l’arme la plus puissante et sécuritaire dont dispose un professeur quand un problème grave pourrait subvenir dans l’exercice de ses fonctions.

Quand bien même, nous avons été formés dès le premier jour des cours, à respecter une règle déontologique que tous les élèves en formation pour devenir professeur connaissent par cœur, elle est celle-ci : « les problèmes personnels se laissent dehors dès que vous franchissez la porte de votre classe », personne n’est à l’abri d’un accident, il peut bien être un accident unique et personnel qui ne se produit qu’une seule fois, à caractère isolé et accidentel, ou bien surgir de manière soudaine au sein de la classe et se produire par un comportement inhabituel des élèves.

Dans tous les pays démocratiques et doués des gouvernements moyennement intelligent , il existe une charte qui protège les professeurs, il existe un personnel qui a des tâches spécifiques, qui ne sont pas celles exclusives d’un professeur, qui n’est autre que de prendre en charge les petits en classes de maternelles, et de transmettre un savoir en collège et lycées.

Ce personnel pédagogique, qi ne sont pas de professeurs, ont la responsabilité de prendre en charge de manière OBLIGATOIRE tous ces problèmes qu’au cours de l’enseignement pourraient dégénérer et devenir insurmontables. La pédagogie l’insère dans son enseignement comme un de ses piliers, il doit exister un corpus pédagogique qui aide l’enseignant.

Ils sont des professionnels et des intervenants sérieux qui peuvent venir en aide aux professeurs.

Le niveau spécifique de la maîtresse n’a absolument rien à voir dans cet incident.

Tout professeur peut subir un grave problème dans le déroulement de son cours ou de sa présence dans une classe, il doit demander de l’aide à ses collègues, je dis « ses collègues », qui ne sont pas nécessairement les autres enseignants ; mais la France n’a même pas de professeurs qualifiés, comment pourrions-nous imaginer qu’un éventuel incident pourrait être délégué et secouru en urgence par une autre strate pédagogique au sein d’une école ?

L’enseignement n’est pas une tâche individuelle, mais elle s’exerce en équipe, et ceci est formidable, celui ou celle qui ne veut pas travailler en équipe en étroite collaboration avec d’autres collègues doit partir, et faire un autre travail.

Moi j’aimais cela, parce que c’était un contraste absolu avec mon travail différent d’artiste, où je devais et je dois travailleur en totale solitude et silence.

J’ai toujours eu deux exercices professionnels, l’un collectif, le pédagogique, et en équipe, l’autre individuel et indépendant où personne n’a le droit de cité !

Un autre grave problème français est que chaque professeur est un acteur individuel intouchable, donc dans des graves « incidents » ces pauvres petites arrivent au suicide, car elles se savent abandonnées d’avance par leurs collègues. Ensuite la macabre accusation générale et de dire « elle était fragile », un lieu commun que de commun n’en est rien.

C’est une accusation et une excuse mortifère qui cache leurs mauvaises intentions et leur lâcheté des mauvaises camarades de travail.

Auparavant, le corpus pédagogique était protecteur, il y avait un personnel spécifique qui se chargeait de faire l’appel en trois minutes, qui était le responsable de faire les moyennes et de les inscrire dans les livres de classe et les ordinateurs, il était pareillement pour les statistiques, la programmation des horaires, la mise en place des notes et le remplissage de toute la paperasse administrative, oui, ils étaient les tâches du personnel qui formait partie du corpus pédagogique et fonctionnait au sein de l’école et des lycées, et ces inspecteurs se chargeaient de la discipline et d’aider les professeurs pour qu’aucune « faute » ne leur soit imputée gratuitement.

Sans connaître le dossier de cette maîtresse de maternelle, je peux facilement imaginer que si-un si conditionnel – elle s’est vue dépassée par « cet ange, ce petit soleil », comme l’a défini l’avocate de la mère de la victime , son premier réflexe aurait dû être de déléguer ses fonctions de présence dans la classe à un aidant, un collègue, « non-enseignant » de ceux qui n’existent plus et que les nouvelles générations ignorent qu’ils formèrent une partie intégrante du corpus pédagogique français, oui, mais tout ceci, c’était AVANT…

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

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