CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

GOUVERNER AVEC JUSTICE

AVEC L’ÉLÉGANCE FRANÇAISE

Chers Lecteurs,

J’attendais avec impatience l’entretien avec l’ancien Premier Ministre Dominique de Villepin, figure intellectuelle avant d’être « politique », il a parlé comme il est son habitude avec un discours à la marge de ce que nous entendons, personne ne peut cacher l’empreinte qui fait son identité, la sienne est représentative de la France que j’aime, par son élégance du discours, par la fermeté des idées, et l’absence d’hésitation sur les choix politiques à prendre dans la situation affolante dans laquelle nous a mis celui qui dirige le pays, et que sans aucune gêne et une superficialité accablantes, il a traîné la France dans la faillite abyssale, dans la déchéance des idées et dans l’incapacité de diriger de ce conglomérat d’arrivistes et d’incapables pour assumer avec le sérieux qu’impose la gouvernance des ministères.

L’actuel gouvernement a choisi de s’entourer des hauts parleurs qui, si convaincus et sûrs d’eux-mêmes, se sont aventurés à exercer leurs rôles comme d’improbables fonctionnaires pour prendre en charge les ministères.

Si ceux qui sont chargés des mandats actuellement, députés et sénateurs, ont prêté attention, à chacune des phrases de Monsieur l’ancien Premier Ministre, devraient réfléchir avec une grande dose de retenue, surtout s’ils seront appelés à occuper un poste la semaine prochaine.

Chacune de ses phrases était remplie d’une profonde signification de rôles à prendre et de programmes à élaborer « pour le bien des français », cet oubli de ce que représente la force citoyenne a été rappelée Par Monsieur Dominique de Villepin de manière bien différente aux blâmes criants des certains politicards, sur une injustice claire et factuelle sortie de l’Élysée certes, mais que dans l’exposé outrancier reste sans écho parce que sans définir ni un horizon ni une voie à suivre.

Cette vérité devait être dite aux français.

Cette vérité politique, Dominique de Villepin l’a dite et de manière irrévocable.

Je crois, sans la moindre hésitation, que si l’oubli de la colère des Français reste intact par le nouvel appelé à prendre en charge le pays, des orages immaîtrisables s’annoncent.

Pour ma part, ma colère s’est amplifiée, parce qu’en politique, c’est nous qui choisissons par un vote. Le respect de notre vote décisionnaire contribue à l’exercice le plus noble de la politique du pays en tant que citoyens actifs et responsables.

La colère que je partage avec mes compatriotes, nous l’exprimons puisque nous constatons que cette essence du fait politique a été outragée avec la préméditation du président.

En politique, c’est nous qui votons, c’est nous qui sommes concernés pour tout ce qui se qui se passe dans la cité, nous sommes le piler fondamental de toute politique et de toute démocratie ; ces principes ont été balayés par ce gouvernement inintelligent qui s’est moqué des années durant de nous, donc Monsieur Dominique de Villepin, n’a pas caché les vérités qui devaient être dites.

Ce que j’attendais d’écouter comme analyse du chaos, je l’ai écouté clairement dans son discours.

Puisse sa voix de notre vieille France être entendue… Si ses conseils sont écoutés avec le sérieux et la gravité que cette situation politique l’exige, un grand changement devrait se produire, la France évoluerait d’une soumission décadente qui l’a obligée à subir une agonie à caractère polymorphe, vers un rétablissement qui la conduirait vers son rayonnement de jadis.

Sa parole française ouvre une espérance, celle que nous attendons, celle que notre France mérite !

Carmen Florence Gazmuri Cherniak