CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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LA POLITIQUE « MAZAMORRA » EN FRANCE

8 septembre, 2024 (09:04) | Non classé

 

PHOTOS DE MA PÉRIODE DE JEUNE PROFESSEUR D’ESPAGNOL

AVEC MES ÉLÈVES AU SEIN DES LYCÉES FRANÇAIS

 

 

 

 

 

LA POLITIQUE «MAZAMORRA »

DE LA FRANCE

CE N’EST PAS LA PEINE D’ALLER VOTER.

Chers Lecteurs,

J’entends çà et là, la révolte et des dires insupportables qui démontrent ce que j’ai toujours dis, le désordre politique et les abus de tout ordre ne sont pas arrivés de manière spontanée en France, ils ont comme origine un épuisement de la pensée, un manque d’esprit critique que la nation a perdu depuis un demi-siècle ; il n’y a qu’un seul responsable : le ministère de l’Éducation nationale, et qui retombe sur le système scolaire, remplit des professeurs incompétents parce que très mal préparés, cela veut dur pas préparés du tout. Je ne vais revenir sur ma critique du système mafieux qui a dégradé la culture de la France avec un objectif criminel, de la laisser soumisse dans l’esprit mou et composé des citoyens malléables et amoindris.

Crier dans la rue et dégrader n’est pas un signe de révolte intelligente, alors ne venez pas me dire que ce que je déclare n’est pas vrai, ce que je dis est vrai, du contraire le résultat des élections irait de pair avec une décision présidentielle juste et en accord avec les réclamations de toute la nation.

Je ne vais pas revenir dans cet article à décomposer partie par partie les strates de la putréfaction interne qui siège au sein de l’école, parce que ce serait rébarbatif et j’irais jusqu’à l’abâtardissement d’une thèse que j’ai déjà exposée à maintes reprises ici sur cet espace littéraire et de critique sociétale.

À présent ce qui me motive est de vous dire comment je vois la manière de s’opposer de manière définitive à effacer cet état de résignation, ma méthode n’est pas coûteuse, elle ne vous demande pas de payer, mais vous exigera ce que l’école ne vous a jamais donné, et pour vous le démontrer facilement, je vais vous raconter une de mes conversations avec mes élèves de Terminal littéraire, de l’époque où j’exerçais au sein des lycées publics parisiens ; j’eus la même conversation au sein des lycées des banlieues ZEP et professionnels, voici ma conversation, faites très attention, car elle est représentative de notre époque, elle vous aidera à comprendre, je ne peux pas en douter !

Cours de prépa-bac, une matinée ordinaire, nous préparions un des treize textes obligatoires dans le « programme » obligatoire du ministère.

Les attaques gratuits des Inspecteurs d’espagnol motivèrent la protestation des collègues et du Proviseur, qui connaissaient mes compétences professionnelles, et mes élèves firent grève et se mobilisèrent pour aller protester devant l’entrée du rectorat de Versailles !

Du jamais vue en France. Ils ont dit que depuis queele rectorat avait mis la première pierre au lycée ils n’avaient jamais eu un professeur d’espagnol si compétente et qui les avait donnés l’envie d’étudier la littérature et qu’ils aimaient depuis l’espagnol.

Ce matin, un des élèves me dit :

« Madame vous nous dites tous les jours qu’il faut étudier pour réussir dans la vie, alors réussir comme vous ?

Combien vous paient-ils ?

Étudier pour être si mal payée comme vous l’êtes ?

Ça vous sert à quoi d’avoir étudié, pour être au chômage après, je ne suis pas d’accord ! »

Quiconque entend ces réflexions des élèves reste désarmé.

Les phrases intelligentes des élèves font référence au résultat du professeur d’espagnol qu’ils ont devant eux.

Travaillant sur des postes précaires, mal payés et avec une insécurité permanente de si l’année suivante le rectorat allait prendre la décision hâtive et hasardeuse de nous appeler pour encore remplir un nouveau remplacement aussi mal payé et précaire que les précédents.

Alors lisez bien ce que je leur ai répondu :

« Écoutez chers élèves, ce que vous me dites paraît très intelligent parce que vrai, parce que vous voyez un résultat catastrophique en matière pécuniaire, et de ce point de vu, vous avez entière raison, nous travaillons pour gagner notre pain honorablement, et tut travail mérite sa paie.

Mais et c’est ici qui réside la valeur d’avoir fait tant d’années d’études, quand ien même très mal récompensés, en comparaison avec quelqu’un qui ne s’est jamais préparé.

Le rectorat abuse certes, je suis à leur merci, et je n’ai récolté aucun résultat dans le pont de vue financier.

Mais il y a un espace ou le rectorat ou quiconque voudrait me détruire ne le pourra jamais, écoutez bien ce mot JAMAIS, il est lapidaire, irrévocable, indestructible comme l’est ma personne, ce sont précisément les années d’étude, de préparation que mes maîtres m’ont donné dans mon université dans mon pays natal qui m’ont donné un savoir solide avec la mission de le transmettre, mais qu’au même temps, ils m’ont ils m’ont donné une arme protectrice : le savoir, l’assurance de ce que je transmets est VRAI et ce qu’ils disent, tous mes adversaires, c’est FAUX, et je suis armée pour le leur démontrer et les détruire avec des mots.

Ce sont les mots que je vous donne ici tous les jours, ces mots littéraires sont chargés de vérité et de beauté, contre cette arme le rectorat est impuissant, contre des mots bien construits, il n’y aura pas d’employeur au monde qui pourra vous détruire, vous serez toujours les plus forts, et pas nécessairement les rectorats, vous pouvez aller travailleur ailleurs, je ne suis pas ici en train de former des élèves pour qu’ils deviennent professeurs, mais pour que vous deveniez des individus autonomes et vous le deviendrez en exerçant votre intelligence et votre esprit critique, mais attention, vous ne pouvez pas critiquer sans d’bord appréhender un savoir, on ne peut pas élaborer ni articuler une véritable critique qu’une fois l’acquis d’un savoir a été bien fait.

Comprenez -vous ?

Dans votre formation spirituelle, quel qu’il soit le métier que vous allez choisir, si vous savez penser, si vous savez appliquer librement une méthode de pensée personne ne pourra plus jamais essayer de vous détruire.

Voyez-vous , je suis mal payée certes, je n’ai aucune sécurité dans le travail, mais devant tous les attaques de ce ministère, je reste vivante, je ne subis aucun trouble qui puisse m’induire à prendre des mauvaises décisions, je reste débout, ferme et combative, car je sais que je dis vrai, que j’agis avec la vérité et avec l’honneur de ne jamais faire du mal à personne, en revanche ces misérables se couvrent de déshonneur et ils restent pour l’histoire comme des êtres malfaisants.

Les professions libérales, sont à l’abri de ces abus de la société, les professeurs ont toujours subi le déclassement et ils ont été toujours traités comme des parias de la société, Horkheimer les définit comme « DES BÊTES DE SOMME » cette définition éclaire définitivement le statut des professeurs de lycées, et il parlait de l’Allemagne des années trente, le pays de la kultur !

Regardez, chers élèves, les conseils d’étudier sans penser au résultat financier ultérieur restent valides. Étudiez, réussissez votre Bac, vous serez invincibles ! »

Un jour, en arrivant à la gare Saint-Lazare, je venais de ma journée de travail dans le Lycée Saint-Exupéry, à Mantes la Jolie, et je traverse la rue pour aller faire les courses du pain à la boulangerie PAUL, je fais la queue et une des jeunes vendeuses s’écrie : »Madame Gazmuri !

Je suis étonnée, surprise d’entendre mon nom

vous ne me reconnaissez pas ?

J’ai été votre élève en Terminal !

Ah oui, mais comment est-il possible, tu te rappelles de moi ?

Cela fait des années déjà !

« Mais madame, à vous, on ne peut pas vous oublier, c’est grâce à vous que j’ai décidé de devenir professeur, j’ai réussi ma maîtrise et maintenant, je commence mon doctorat. »

Vous nous avez enseigné à aimer la littérature.

C’est tout ce que je tenais à vous dire ce dimanche.

Il n’y aura jamais aucun employeur, aucun bailleur ou quiconque voudrait vous détruire ; personne ne sera capable de vous amoindrir si vous avez donné de l’importance aux mots.

Il n’y aura aucun politicard capable de vous tromper si vous savez parler, et pour savoir écrire et parler, il faut avoir étudié.

Bon dimanche

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

Professeur d’espagnol, artiste peintre et poète.

Bac+ huit

Retraite : 1000 €

 

 

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