CARMEN FLORENCE GAZMURI-CHERNIAK

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HOTSURERU DE TAKUYA KATO

14 août, 2024 (22:31) | Non classé

 

 

 

HOTSURERU

Chers Lecteurs,

aujourd’hui je suis allée à Paris, voir le film Japonais HOTSURERU.

La traduction française est grotesque de fond en comble.

En japonais HOTSURERU signifie s’en défaire.

J’irai encore une fois le revoir, la semaine prochaine.

Je suis sortie très tôt de cette banlieue où je survis encore…

Un vrai voyage sortir de ce trou infernal.

Mais, dans mon malheur, j’eus beaucoup de chance, car le film était en première dans un cinéma tout proche de la gare Saint-Lazare, et comme je n’ai pas de bus jusqu’à la mi-septembre, pour me rendre à mes arrondissements d’attache et je dois rester dans le secteur proche à la Gare saint-Lazare.

Je peux aller jusqu’à Opéra, ou jusqu’à Châtelet à pied, mais impossible à Montparnasse, le 13 ème ou mon préféré, Sevres-Babylone !

Enfin, c’est une petite salle, super, je me suis dit, le il n’y avait que dix personnes, tous des vieux, naturellement…

Je vais écrire une critique.

Mais étant donné que je n’écris pas sur commande, et que les films japonais sont des œuvres d’art, on ne peut voir ce genre de film qu’une seule fois.

Takuya KATO est un cinéaste qui a créé un art cinématographique différent des autres jeunes de sa génération, il sait utiliser « la lenteur ».

Les experts du cinéma vous donneront une série des vocables techniques, les féministes s’accapareront de l’argument pour déplier furibondes ces slogans déjà trop usés,car rebarbataires de critique au patriarcat japonais, à l’émancipation des femmes, et « au manque de communication ».

Et enfin les experts ne tarderont pas à vous faire la synopsis détaillée d’un résumé pétrifié.

Chers Lecteurs,

Je vais séparer mes propres impressions en tant que personne qui donne une écriture confessionnelle, de la critique objective où le critique doit rester en retrait pour ne faire qu’une analyse des éléments esthétiques et interpréter le message que le film offre aux spectateurs.

C’est un poème silencieux.

Un poème tragique sur le deuil, mais avant tout sur la fissure existentielle d’un jeune couple qui , en crise devra réparer son accident à deux.

Non, il ne s’agit ni d’un problème d’incommunication ni d’un drame psychologique banal.

La psychologie n’entre pas dans le champ spirituel des Japonais.

Je suis impressionnée de la vision et du message romanesque de ce film.

J’irai encore le voir la semaine prochaine.

Un poème ne se lit jamais qu’une seule fois…

HATSURERU non plus.

Carmen Florence Gazmuri Cherniak

 

 

 

 

 

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