L’ART
HOMMAGE A GAZA – ENTRE FEU ET CENDRES
L’ART
L’ART ne doit pas être « engagé » qu’avec ses propres principes, chaque art les a et les artistes les mettent en œuvre, soient-ils créateurs ou interprètes. Mais, chaque individu, chaque artiste doit sans hésitation prendre parti dans la société où il vit, parce que nous sommes tous « responsables » et vivons dans une société en interaction commune et partageons la même terre, ne pas le faire c’est un manque de courtoisie vis-à-vis de l’humain.
L’artiste qui éprouve le besoin de dire sa pensée de critique sociale, doit le faire dans un espace défini qui ne touche pas directement son expression, car il ne ferait que contaminer un espace qui ne pas le sien, cependant rares exceptions ont donné à l’art pictural par exemple, des formes criantes de vérité, le Guernika et des œuvres de Gromaire en exposant des soldats qui font de sa peinture l’expression transfigurée d’une force critique sans pareil, la guerre a influencé bon nombre de leurs tableaux, sans que pour autant « les invariants plastiques » ne soient pas présentes et qui sauvent le tableau de n’être qu’une affiche ou un pamphlet de troisième catégorie ; ces artistes, conscients de leur métier, ont su « respecter » les théories en hissant leur expression dans un acte de « transfiguration » du réel. Voici la différence.
Il est fort conseillé pour les ignorants de ne pas confondre l’espace réel avec l’espace imaginaire. Tout comme l’espace public ne doit pas envahir l’espace privé.
L’espace de l’Art doit rester un espace défini par ses théories, protégé et se pratiquer en respectant ses lois.
Un grand espace de liberté nous est donné pour crier les injustices et critiquer la société.
Seuls les incapables de faire de l’Art sérieux le contamineront avec des éléments étrangers parce qu’incapables d’adhérer à ses Invariants, soient-elles plastiques ou littéraires.
Carmen Florence Gazmuri Cherniak
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